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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0300

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I7g V E N V S

ont detestc cette crueüe bôuçhcrie ôc maïïacrc des paiiurcs innocentes besleSjque les Djeux
trcs-purs tres-nets,tres-benins, Ôcpitoyables ne peuuent sinon abhorrer: comme chose dôten
premier licu ils n’ont point de besoin5& qui est puis apres si orde,rale,&: contaminéc: tellement
quelcspremierssacrificateurs/elonquetesmoignePorphyreaui.liure,n offroientpointda-
nimauxesgorgez,& puis brussezsur vn autel pour en faire monter la fumée au Ciel. Quasi que
les Dieux nnmortels bien-hcureux pour mieux gouster cette rotiiserie deussent quiter là leurs
hauts ôc celestes manoirs, leur ambrosie ôc leur nedar, pour s’abaisser icy bas vers rimmondice
de la tcrre;ainsi qu’Homere aui.de Plliade feint que Iupiter s’en estoit allé auec tous lesDieux
faire bonne cheredouzeiourscntiers,auxfestinsque les Ethiopiensluy auoient appresté.

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JbûcJïqcLrri cJt rvt cluSiç \\dj(Fira\ dXuuTtov JV.

Etau commencemeht de l’Odyssee,toutlemesme de Neptunejlequeî n eust pas failîy a vn seuî
sacrifîcedesditsEthiopiens,pourauoir salipée ÔCdistributionde jachair dcs taureaux ôc ai-
gneaux qü’on y îmmoloit.

c&XX’ 6 ju&fJ A)dio7rcLç fMVc'iita.St eov&çi

eLVrtocev "(clv&ov n ctpvfôv i%çs>To(/£rÇjl
gt/8’ oyt rzpmro JcLj'n Tnpb/dfyjoçi

Ils lcurpresentoientdoncquesenlieu de cellcscarnasseries,desherbes, sseurs, fruidages, ger-
bcsdc bled,moissines,&: semblables primices des biens qu’ils essargissent auxhumains:accom-
pagnées de parfums ôc odorans aromates j ôc sur tout des prieres ÔC oraisons ; la plus precieusb
vapeur qui leur puisse monter d’icy bas. Des animaux, ils s’en abstenoient enticrement : soic
qu’ils pensassent que la diuinité deust reiettcr cette essusion de sang,cruelle ôc impitoyable,ou
bienqu’ilslesreputassentauoirvnetres-grandeconuenance, afhmté ÔC participation auec la
nature humaine. Tellement que les Egyptiens,sous ccrtains mysteres spirituellement entedus
par eux,en faisoient leurs Dieux.Et Socrate estimé si sagejRhadamanthus aussi auant luy,sou-
loient iurer solemnellement par les animaux. Ainsi l’encens est dedié pour l’vsage Ôc seruice dâ-
uin, selonquele tesmoignentinfinispassages. Surquoy Ladtanccle Grammairien , au 4. dela
Thebàide de Statius allegue du liure dtssignes &prognoJUques de l'ences, qu’és sacrifices des vidi-
mcs, premier que de venir à espluchcr les entrailles d’icelles, on brussoit de l’encens, dont lcs
deuins obscruoicntles mouuemes &:agitations,son bruit,petillement,&: fumée. Et à cela con-
frontoient ce qu’ils cognoissoient puis apres des vi&imes, pour en confirmer , ou inualider lc
iugement de ce qu’elles pouuoicntannoncer* Toutesfois Arnobius le maintient estre vnc tra-
dition modernc. Nam neque temporihus(vtperhtbetur) heroïcis quidmm ejfet thmfcitum ess: nequegeni-
trix & mater fuperftitionis Hetruna osmioncm eius nouitautsamam. Et P line pareillement au premier
chap.du treiziesme liure. iliacis temjjoribus vnguenta non erantjnec thurefluppLicabatur.Cedritantum &
Citri suorum sruticum in facris sumo conuolutum nidorem vcrius quam odorem nouerant. Et non seuie-
ment vsoient de fumées &: vapeurs de Cedres, ôc autres tels arbrisseaux, mais de soulphre en-
core, qu’ils tenoient auoir vne fort grande proprieté ôc vertu pourpurger les lieux immondesj
ôc chaflcrlemauuaisair,&:malinsesprits. Plineau3J. 1 y.Habet&fulphurinreligiombuslocum ad
expiandasJussitu domus. Ouide.

Et veniat quœ lussret anus leciumque, locumques
Frnferat çj tremula filphur7 dx oua rnann.

ïellcmentqueles Grecs l’appellent3-£oy3c’està dirediuin. Coinme Homereàcemesmepro-
pos au 16.de l’Iliade,où il fait qu’ Achüies voulant faire vne libation aux Dieux pour le salut ôc.
conseruation de Patroclus5qui s’en va au combat equipé de ses armes,tire vne tasse de son cof-
frej ôc lapurge premierementauec dusoulphre, puis lalaueende l’eau.

T(5 pct tot cm p/riTd'io Xgc&dv cMdQtipe Sndica
nrçfljoVy v'is uJttroç q&Xijcn poricno

Plutarque en la i.question du 5 .des Symposiaques referc cette appciîation à la conuenace qu’a
i’odeur du soulphrc auec celles dcs foudres. Les autres le dériuent de Svœ ,ssacnsien dontseroit
aussi venu thus, encensi en Grec X'i&cwoç, ou XiÇclvcùtov,qu’on dit auoir esté autrefois vn ieune gar-
çon fort deuotieux,&: dedié aux sacrificesjlequel ayant esté mis à mort par cnuie, fut conuerty
envne plantedumesmcnom, quiiette&larmoyel’encens. Toutesfoisilsouloitvenirseule-
ment ( selonl’opinion des Anciens ) en vne contrée de l’Arabie heureuse diteSaha, exposée au
Soleil leuat,&:cnclose de tous costez de precipices Ôc rochers istaccessibles.Mais PierreMartyr
en ses Decades des Indes,dit que les Chiaconies peuple de terre fermc en la coste de Paria,dô~
nerent à vn Pilote appellé Vincëzianes qui fit cette descouuerture, bie dix ou douze quintaux
d. encens,enpassant pays. Or ies forests qui le produisoient en l’Arabie, so,nten vn terroüer ar-

gilleu^
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