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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0337
v TJ ni r\ r\ n \r kï v
RHODOGVNE
sARGVMENT.
EvX'LA JeJontmonsireZjOùtrageuxpartrops çè mèjemhîê) voi~
re tyranmques enuers laràifon^ qui ont <voulu exclurre3 interdi-
reM bannir les femmes du ntâniement des ajsaires j?ubliqUes-> de
la cognoifance des bonnes lettres\ (£ de ïexercice des àrts Oscien-
ces :comme fielles n efioientpasd’vn mefme naturel auecques nôus sioüees
d vne mefme ame entendementy capables de tout disours vjage de rai~
f°n. Que lesbeauxfiuets tsimagnanimcs entreprises tantd lapaixqud la
guerrefie Semiramis jEhomyris Zenobie3ne foient d preferer dbeaucoup
degrands remmmez, chefs deguerre : Les Poesies de Sapho, defes compa-
gnes Cs difciples fayent antant efié esiimées que nulles autres : Etîespein-
t ures de Eimarete3 Irene3 Calypfo3Arifiarete> t§: Lala CyZjena3 ayent cedé d
celles des meilleurs maisires. Or le tableau nous represente icy vne tres-fage
<valcureufePrincessesille du Roy Darms3 chasie3 modesie3(si magnanime^
qui esiantdemeurée vefue bien ieune encores 3 commefanourrissefesufiinge-
rée de luyparler de quelque mariage, elle la tuafur le champ d >evn coup de poi-
gnard. Trop cruel & inhumainforsaiÜ3direTsvous3mais d tout le moins tef
moingLvnemerueilleufecontinence^ amourennersfon defimB mary^Qui
doit efire celuy pour vangerlequel elle entreprit ainsidla hasie d’aller com-
battre les Armeniens. CarPhilosirate la defcriticy ayant defia agencé autour
defonchefl* vne defes deux treJses-yEt comme elle efioit apres d recueillir l'au~
tre3lesnouuelles defonmaryluy ejlans apportées 3 ellefit vœu de demeurer en
cepoinff defcheuelée ddemy 3insques d cequ elle auroit eu la raisonde ceux
quiîauoient ainfioccis par trahifon 3 contre lespaches Çs conuenances iurées*
La plufpart neantmoins des Autheurs M des peintures anciennes 3attri-
buent cecy d Semiramis 3 laquelle efiant reduite au rang des neusPreuz>es3 oti
*voit communément pourtraide fie peigne encré (s pendant dlacheueleure,
Et mefme Polyxenus au hmctiefme liure3 appelle Semiramis Rhodoguné3 di-
fantqueles RoysdesPerfes vfoienten leurfceau càchetde îimagede la-
dite Rhodoguné ou Semiramis 3 ayant les cheueux ejpandus lelongdesesiau-
les.oAu rejte Dionfurnommé Chrysofiome 3en îoraifon vingt-vniefme fidit
mention d'vn Eunuque de ÎEmpereur Neron3appellé du nom feminin de
Rhodoguné5 car il îauoit en lieu de femme, (si Le saifoit aller vefiu comme
elles•
Dd ij
RHODOGVNE
sARGVMENT.
EvX'LA JeJontmonsireZjOùtrageuxpartrops çè mèjemhîê) voi~
re tyranmques enuers laràifon^ qui ont <voulu exclurre3 interdi-
reM bannir les femmes du ntâniement des ajsaires j?ubliqUes-> de
la cognoifance des bonnes lettres\ (£ de ïexercice des àrts Oscien-
ces :comme fielles n efioientpasd’vn mefme naturel auecques nôus sioüees
d vne mefme ame entendementy capables de tout disours vjage de rai~
f°n. Que lesbeauxfiuets tsimagnanimcs entreprises tantd lapaixqud la
guerrefie Semiramis jEhomyris Zenobie3ne foient d preferer dbeaucoup
degrands remmmez, chefs deguerre : Les Poesies de Sapho, defes compa-
gnes Cs difciples fayent antant efié esiimées que nulles autres : Etîespein-
t ures de Eimarete3 Irene3 Calypfo3Arifiarete> t§: Lala CyZjena3 ayent cedé d
celles des meilleurs maisires. Or le tableau nous represente icy vne tres-fage
<valcureufePrincessesille du Roy Darms3 chasie3 modesie3(si magnanime^
qui esiantdemeurée vefue bien ieune encores 3 commefanourrissefesufiinge-
rée de luyparler de quelque mariage, elle la tuafur le champ d >evn coup de poi-
gnard. Trop cruel & inhumainforsaiÜ3direTsvous3mais d tout le moins tef
moingLvnemerueilleufecontinence^ amourennersfon defimB mary^Qui
doit efire celuy pour vangerlequel elle entreprit ainsidla hasie d’aller com-
battre les Armeniens. CarPhilosirate la defcriticy ayant defia agencé autour
defonchefl* vne defes deux treJses-yEt comme elle efioit apres d recueillir l'au~
tre3lesnouuelles defonmaryluy ejlans apportées 3 ellefit vœu de demeurer en
cepoinff defcheuelée ddemy 3insques d cequ elle auroit eu la raisonde ceux
quiîauoient ainfioccis par trahifon 3 contre lespaches Çs conuenances iurées*
La plufpart neantmoins des Autheurs M des peintures anciennes 3attri-
buent cecy d Semiramis 3 laquelle efiant reduite au rang des neusPreuz>es3 oti
*voit communément pourtraide fie peigne encré (s pendant dlacheueleure,
Et mefme Polyxenus au hmctiefme liure3 appelle Semiramis Rhodoguné3 di-
fantqueles RoysdesPerfes vfoienten leurfceau càchetde îimagede la-
dite Rhodoguné ou Semiramis 3 ayant les cheueux ejpandus lelongdesesiau-
les.oAu rejte Dionfurnommé Chrysofiome 3en îoraifon vingt-vniefme fidit
mention d'vn Eunuque de ÎEmpereur Neron3appellé du nom feminin de
Rhodoguné5 car il îauoit en lieu de femme, (si Le saifoit aller vefiu comme
elles•
Dd ij