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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0357

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335

ARRICHION.

En l' Ache il rieft encor> ny à la Rué aufti.

Maisplus apcrtemêntcétautre de Diphiias dans le 6. d’Àthenée.

03%} otîX'ivcûv tfc£.ftjUÔ aazrép 'iBjuüotç.

Nous comhattons pour l' jïche àinfi qriés iettx isthmiques.

Pline auiTi touche cela au 19 .liüre,8. chapitre. H onos ^Npw in Achaia coronare vifforessacri certamri
nù Neme*. Ayant dit vn peu au deTus,quêftlagrame de l'Açhe eft aucimementconquastée dans vn mor-
ticrauantque de lafemerd’herbeendtuientpluscrestriê. A propos de cemot de ài\9jmvç,quc Philoilra-
te luy attribue.

Car ilneparoiftpassieulementauoirfurmontéladuersiairefîen>ainstomles Grecsencoressifquelscriaii-
lcnt icy,&fontvn grand/wY,auectout le reste dc cette elause. Lucian touche cecy aù Dialogue
de ia danse &c du bal, mais il ne fautpas entendre que cettc opyyaiç, ou Saltatio, cOmme l’appel-
lent les Latins, fust à nostre mode de maintenant, de dansêr simplement vn branle, pauane, ou
gaiilardejausondesinstrumens, oùiîne vaautre chose qu’vn remuëment mesuré des iam-
bes & des pieds, auecvnbeauporttoutesfois&contenancedeuë detoutlcreste de laperson»-
11e. Car le ballet qu’ils dansoientlors,comme cetrai&é le declareastez, estoit accompagné de
gestes,qui exprimoient naïfuement la chose que l’on vouloit representer. Suetone en la vie dc
Neron, tiltre 54. Sub vitaexitum voueratpalàmfehftrionem (àltaturum Virgilq Turnum. De manie-
requec’estoitcomme vneTragedie ouComedie muette, conststant leulement en mines &
gesticulationSjtclles que nous voyons faire à des Matachins: car rien ne represente mieux cet-
te danse antiqne : le tout st bien ordonné, que sans qu’ils prononçassent aucune chose, on ne
laissbittoutesfoisdecomprendrefortbien tout ce qu’ils vouloient donner à cognoistre. Et
n’en estoient lcs spe&ateurs moins esrneus, st dauanture iis ne l’estoient plus, que par les paro-
les propres.j suiuant ce qu’iceluy Lucian ailegue là d’Herodote, £)ue cequiapparoist auxyeux eft
bienplns certain, & touche plus viucment bcaucouples asteBions des astistans, que ce qriilspeuuentperceuoir
parl'oreille. Dequoynouspeuuentastez, sairc foy ( ce dit-il) leslarmesqrieftandentj'ouuentessioislesfteHa-
teurs, quandiisie reprefiente a leurveuèquelquegries cas,& accidentcruel,nnficrabic &calamiteux. C’cst
ceque Philôstrate veutexprimer icy de l’emotion qü’auoit lepeupîe envoyant vn st dur &c
cruel combat,qui n’estoit seulement que pour i’honneur,sans autre quereüe, ny animostté pre»
cedente.

Ce v X qui s’exercentauxcombatsvfentd’vne bien dangereufielutte; car il leur eft quelquesfoès bcsioin Plytar<jve;
desieployer, &c. Plutarque au %. des Symposiaques question 4. rùç riè nvri&ç dJÎ Tntvv sixtoftfvç
lcoaiv ol (B&tÇîurrij ftvoiç Ji ràç TmXaqçcLç oftoftsj d,Xhh\iï9u; riytsy.Xstofts)'>sç

Çctvovtkç, và 7ih£iÇ& d.yeviCTjtft'mv, ïfaÇohrij, 7rapsjuQoAetj ov<rricrétç , ‘Zè^y.ôècre/ç 3 ozwdyacnv cw-

vàçyridva/uiyuxcnvdïhyï&tç* A/orft7ikvmâÇçivjtftiXiçet rijytvêcd^nzJÿiç, cbt ctJbAgvrifrvrivoyftb^. Nous
voyons (ce dit-il) que ceux qui combattentà coups de poing,encores qriils taschtdt de toutleurpouuoir de venir
aux prisies, font neantmoins empesichez.. de cefairepar les Prefidens & Arbitres des ieux : & riy a sieulement
que les luitteurs qui fepuififent entrebraftcr & siaïsir au corps, de maniere que la plus grande partie de leurs
combats constste en harpemens siausifesprïfies fieintes & aguets, approches & mefiuremens de Üvn à dautreftont
ïls s entre-lient, &pcfte-meflent. cAu moyen dequoy, de s’approcher & ioindre ainftdeprés, ce riestp.ts chosiè
hors de propos que la luitte rien ayeprisfion appellation.

D’abondakt V onpoche & enfonce auec lebout des doigts ^lesiquelles chofis les Lacedemoniens per- pavsanias.
mettentparleursloix. Pausanias ésLaconiques parlantdes exercices que souioienc ancienne-
ment faire lcs ieunes gens à Lacedemone, dit : Jgriapresauoirjacrisiévn chien au Dieu Mars, &fiait
combattre deux fanghers appriuoisez. l’vn contre l'autrefils entroient le lendemain diuisiez. en deux troupes,en
vn lieu tout encïos d'eau appdlé le Vlataniste, à caufte de lagrande quantitéde Platanes dont ileftoit ombragê:

& tà s attachoient rudemcnt, addoikz, homme à homme, comme en vn duelà coups depoing & depted, mor-
dans, &fepochans lesyeux s ilspouuoient. Puistous enfioule fe chargeoient à guifie d’vn conslit de bataille
rangêe,&fie senuerjoknt dcdans ïeau* V sant là iceluy Pausanias des mesmes mots presque que faic
icy Philostrate,


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