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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0410

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3S8 aiax.ov les gyres.

mefurêtumulte qui mugloit trop essrangement -, & lagrande sorce de leur haleine brsapar le beati milieti
la barriere dont ils essoient retenus & enclos la dedans. Alors ilsfl lancerent d'vnegrande imgettiofilé & rôi-
deurpar ou tls trouuerent UJJuèi & là dessfis leurfouuerain ordonna que s’armans de leurs plus sorts & vio~
lents oragcs , ils s’efiandisfent fur la mer, de forte que lcs ondes s’cngrosiijsans ontre tont ordmaire & mesure
'couurijjcnt toute la cofte Cassarée. il neutpas àgrandepeine acheuéde dire, que les voila aller d’vne outra-
Vgeuflt rage &furie an beau trauers de la mer, qmgemijjoit insisiportablement: & lcsgros ssots semblables à de

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qu’aux nuésjpuù derechesrenfon drez, dans lesplus prosondsgouphres & abyfmes, qui les engloutijsoient tout
à coup : & la tourmente efcartant les ondes, verfoit dusonds, degros mafearefts & bouillonnemens de sablon.

tcroutciparce que les grotsflots à eux contraires ,fe rouloientstns ceflfe au deuant : neles Pilôtes manier le
gouuernailàpropos : ne les matelots addressser Les cordages; ne rien faire de profltable en sorte quelconque:
tantiLsestoientdtbiles& esiouuanteC- Aumoyen dequoy les vents droit enprouëles tranfportoient malgrê
euxsiont ilsperdirent toute esierance desalutdr devie. Carvne noire obscure nuiss couuroit lamarine, auec-
ques vnetres-forte tourmente , &les Dieux cssoïent plws qnèjmeus d’Vnegriefue indignatïon & conrroux:

par x v

na du Cielhorriblcment. Demamcre que toutes les Ijïes & terres-fcrmes de Là autour eftoientsubmergées &
couuertes de ?ner : & le mauuais destin des Grecs les combLa d’afssittions tres-cruelLes. C'cftoit chofe trop Ln-
dcuse à ouyr, que des plenrs &gtmijsemens de ceux quiperijfoient là, dontLes nauires refonnoient auecques
vn efeLat ejfroyable du bris des tables, & autres bois qui voloicnt enpieces, d’autant que les vaisfeaux s’entre-
heurtans, tcntfevenoità rompre&sroijfertà quoy onnepouuoit trouuerremede,d’antant que les vns s’esi
sorçans àtout des auirons ,&de longuesperches de repoujjer ceux qui les venoient inueftïr& chocquer, les
pauures mistrables tomboientsans deflsm dcsssom LatefteLapremiereen l'eau, & ftnoientlàleurs iours divne
mort deteftabLefurtoutes autres ; lcurs corps fe difiipans puisapres çà & là en plusieurs manieres ,sans que
Lesrarnes leur peuffent fteruir d’vne forte, ou d'vne autre à aucunvsage quelconque. Parce quedeceux qui
estoient renuersez en la mer,les vns gssoient furles ondes priuezde toute vie &fentiment ; les autrescon*
traints de la neccfiité defeprendre aux auirons, nageoientfoulagez d’iceux au mieux qu’ils pouuoients les au-
tres s’en alloientflottans deftfus les tablesdu nausrage ,comme Lavaguelesportoit. Etcependanttoutelamer
estoit eftneué de sonds en comble ; de forte que l’vniuers sembloit fe vouloir mester derechesen vn chaos ; Ciet,
terre & eau. Et CMinerue ne degenerant de L’ejfort defon tout-puissantgeniteur ; bouillante quant & quant
d’vne ire & courroux trop extréme pour L’outrage àelle fait, s’en vint darder vngrand coup de foudre ftur L
nanire d’Aiax, qui Le brisa d’arriuéeen menuesparcelLes, les cstlats s’efcartans au loing', dont il- se?nblapropre-
mentque le Ciel & la terre fe dcujfent sendre & abyjmer tout à L’heure, de ce bruit fi horrible & impetueux*
Carlamarine fte renuerftit de ftonplusprofond; & ceux qui estoïent au vaissfeau iomboient en soule çà & là
dans les ondes ou ils cstoicntroulez.-housttllez>par Leurs ruaesssots & boùillonnemens. Puis vn esclair excité
desfoudres dela Deesfefle venant rencontrer& rabbattre de sorce contre les nnêes, leur esbLouysfoit & oftoit la
veue,- ioint La blancheurde Fescume qui resiLendisfoit Jitr les vagues, &sommets de L'Algue. Nonobsiant tout
cela', neantmoinst^Aiaxn’euftlaisied’csihaper ssNeptune ayantmïnéla terre par defsom n’en euft esbou-
lévne montagne fur Luy > non d'autre forte, que celle dont laprudente Deejse trejftiillit ïadis du grandcerueau
deflonpere. TdLe doncques sut cette forme d’iste que Neptune luy cuLlebuta à dos, femblabLe à celle qui brust
leftms cejse ftous le Geant impitoyablc,resiirant & siusssant force embrasèes eftïncelles dans les cauernes
delaterre. Ainftlefommet delamontagne abyftnéd’enhautfturLcRoy deLocres,couurit&accablatoutce
vaHlant courageuxperfonnage, lcquelpour fe voir opprefié à vn coup, &dela terre & de la mer, vne noire &
pernïcieufi mort vintftaisir : & les autrcs Grecs ensimbLabLe, qui eftoient agitez* degros jîots ; les vns eflan-
gourcz & tranfis dtdans Les nauires ,* les autresprecipitcz, en lamer, enuelopez, tom d’vne calamité ?nortel-
ie. Des nauirespareillement aucunes s’en alloient en trauers, les autres eftoient renuersées culçarfkr tefte la
quille contremont. JPcette-cy le vent auoit arrachéde sorce La voiLe hors des antenes, les desschirant en menua
lopinsià ceUe-là tous sis masts & autre appareil auoient efté abbattxs parlavioLencedes tempeftueux tour*>
btllons : les autres cnglouties desprofonds gouphrcs, eftoientensoncêes dedans les o?)desparla vehemencedes
cnormespLnyes : car eLles n’auoientpen reftster à l’impetueux & defmefuré ejsort des eaux de la mer, & du Cicl
tout enfemble ,quiLes venoient charger de deux endroits, asistées des vents:parce que les rauines des es
pais nuages leurdêcouloient d’enhaut àguise degros torrents :& pardcsfom la mer csioit comme defesierée.
De maniere que quelqu vnpeutlors dire : Toute telLe tempesie & orage sen vint. ajsaiîlir tes mortels au temps
deDeucalion,queLaterre&lameresioientconfondüésL'vnedansL’autre,par Les outrageufespluyes qui sy
esiandirent, dontvnedefimefiuréeprosondeurd’eauficvintdilaterpartout. AinftcertesparLaqueLqu’vn d'en-
tre les Grecs, ejpcrdu d’esbahijsement cn sin cœur de cette crueLle tourmente , dontplufienrs surent lors
efteints ; & les vagues efioient couuertes de toutesparts des corps morts, qu ellespoufioient aux riuages qui
gcmisifoientdeleurcoftéhideustment:lamereftantreueftuêd’aiLLeursdubris des vaijfiaux, & des troncons

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