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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0450

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4î8 L E S I S L E S.

cy gazoüillant tout ce qu’elle sçait : èC l'autre, tout ce quil peut ap-
prendre.

ANNOTATION.

V s s i ontils drcjitce Neptune commc vn Lbourcur en vne charruê ,&vn, ioug de hœuss.
Phornutus(commenous auons desiaallegué cy-deuantj ditquc cét Epithctc dc
<bmè>,mo% est attribué à Neptunc, de ce quc l’humidité mtroduice en la substance
je [aterre estcause entieremcntdelanaissancedejtoutcequiseproduitenicel-
œwJS le.Il faut doncques que céthumidké vienne de lamer puis qu’elle est attribuée à
Neptunepar cétEpithete, qmestneantmo.nscommunencoresaIupiter,acausede lapluyc
& aucres .mpress.ons qui sc forment en l'auda substance desquelles prouient de la mer.d ou lcs
rays du Soleil l'attirent & eüeuent iusques la moyenne region.Car comme d.t lcmesine Phor-
nutus vn peu aprcs, l'humidttédc L meravncfculu&pmjstncepmicvt,k,pmicnmjible. L vtüeest
la substance douce d’icellcilà nuisiblel’amere & salee, cependant quelle demeure en sasalsa-
ture fixe: car par les digestions en la terre, ellese conuertit finalementen vne douceur nutnti-
ue suiuantce que dic Hermes,& toutela troupe dcs Plulosophes Chmuques apres luy Pondc-
rofum uUcumalrum lenisiuAmarum dulcisiu. Car la mer ne produit nen ny ne nournt.selon An-
stote;ains le vras.oncftueux.Si doux. A cecy se conforme ce que met Fulgentms au chapitre de
Neptune Tndentcm ver'o ob hAncrem serre smgitur,quodaquarum natura tnphci virtute sungatury hqui--
dJœcunda.&poubiliMùs le dessusdit Plrornutus appiiquc bien mieuxle trident au propos doc
il est icv question disant aumesmeendroit.Neptuneporte lc tndent.oupource qu onenvjeaprendrele
poiffonjupourccqueccfivninstrurnentsortapropospourremuerU terre. Alleguant ces vcrs icy du trci-
ziesme de llliadeJa?^ànoa?i(^sy?>a^o^ÇjCi'i/ocn^ioç.&: auvmgtielme.

cT£ umtpfkv cuia% cvs&v A'ïJbvw,

Jïîouç c/l’ QM d'epvu OÀTV, Kss 01

yûdv cdappri^ê Uoa{JcLm a/ooip§œv.

<?ue Pluton eut bclles haffns craignant que Nepttmc voulusientamer.romprc, & oumrLtem au dcssm de
Uy.Quisonttouteschosesappropriéesàl’agriculture. Et cestpourquoy Phüostrateiedescnt
icy labourcut. Ce qui ne se trouue gueres-si expressément ailleurs que îe sçache.

L E s d e v X autres jfîes contigucs 'a eette-cy, ne fouloientesire autressots qu’vnefeuL Cecy semble
se rapporter aucunement à ce que dit Strabon vers lafin du dixiesme Imre de 1 Isse de Nisyros
i’vnc des Sporades en la mer Egée:qu’elle fut autresfois separee de celle dc Coos ( car elies nc
souloient estre qu’vne seule) &: allegue radessusvnefable;queNeptunepoursumantvnGeant
nommé Polybotes, arracha à tout son trident, vn gros quartier de ladite Isse de Coos pour let-
ter apresidont il l’accabla, & demcura enfoncé dessous cette pattie d’Issc.qui rut depuis appc-
lécNisyrosparvn diminutif, commequi diroit Issette. , ^

O r d E l A prochaine Ife, croyons que c’ejl vne merueilleufe befongncparce quele seu s cjlant allumc
dedanslcs veines & conduitsdela terre ,&c. II descrit icy vne Isleentre les autres, regorgeant Ic
féucommcfaitlemont Ethnaen Sicile,ou leVesuueenlaterrede Labour. Ettout premiere-
ment quant àlacause de cette inssammacion qu il refcre icy aux esprits vapeurs prouenans
de la mer,qui attirent la matiere p.ropre à s’embraser, P hornutus au lieu allegue cy dessus,pour
raoiuivTvs. le re^ard des trem b lemens de terre,dit presque le mesme que fait icy Philostrate.^aVA»^ sen-
trcndnnt d'autrc chofe finon que quandles veincs & condmts de La terre vtennent a conceuoir les, regorge-
mens dclamer,&des autreseaux,Lscspritsquife rctrouuent contraints & ferrescla dedans, s tsjbrçans
defortir horsen liberté, ont accousiumé'de sairelàdejfm vnsortgrandbruit &■ tumulte, esbranler&rom-
prela terrcleplm fouucnt, auectjues vn muglement hideux & espouuentable. oV» moyen dequoy Neptune
auroit cucesJùrnoms icyparles Poétes, cuvosiys.ioç,csotnyêcov, tsusctjjcov, iXO.i'fioiv, 'nvctntcopyaieiç , £?

JembLbleu^ ^ ^ ^ ^ deTyphon,dontilestparlépuisaprcs ,&d’Enceladus aussi,les Poëtesfei-
enent celuy-là auoir esté fils du Tarrare ou abysme, & de la terre ; & pere de la Gorgonc, Hy-
dre.Dragon des HesPerides,& de Golchos,Cerberus,Sphinx, Scylla,Chimere ; eniemble de
toutes les autres choses plus môstrueuses,dommageables & nuisibles.Luy-mesme encore plus
hideux&espouuentable,comme celuy quiauoic cenc testes de Dragons horribles. Tcllement
qu’il se voulut atcacher à Iupirer,& luy fairelagucrre; mais ii 1 exteimina d vn coup de fou-

dre &ieccaencores audessus ducorps quibrussoit, lcmoncd iichnacn Sicile, lequel bruslc

iusques
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