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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0457

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L E S

I S L E S.

Clamoremque ferunt ad lïttora, cumtsue mannœ
In Jicco ludunt ftilicx.

Maispourle regardde Ceyx5que Philostrate ditestrele gardien&: curacetir des Plongeoiis^
ausquclsillouësesyeux,voicy vnedifîicultcquisepresentc,pourcequOuideâulieu cydessus
aliegué, le fait estre vne mesme chose auecques VAlcyon ; &; ie ne voy pas que la description
icy presente puiste gueres bien conuenir auecques ce que nous en aucns cy-dessus amené de
Plutarque &: de Pline,au io.liure^chap.^z. Austiqu’au j.chap.du31. liure,issemble d’y mettre
quelquedifferencc. Fit&inmar'tHalcyoneum,appellatnmexnidis(z>taliquiexiftlmant)Halcyomm&
Ceycum. Tout cecy n’est point astez bien esclaircy parmy ies Autheurs.

Ressemblant^ vn Protée au milieu de fes veaux marins. Les Poëtes feignent ce Protée
auoir esté vn Dieu marin, qui sçauoit annoncer toutes choses, passees, presentes, & adueniro
Mais il ne vouloit ricn debagouler,que par vne extréme contrainte : de maniere qu’il le failoie
prcndre & lier cependantque surle hautduiour il sortoitordinairementde la merenterrej,
âuec son trouppeau dePhoques ouveaux marins:au milieu desquels il se mettoit à dormir
tres-profondement. Encores n estoit-ce pas tout ; car quand il se sentoit saisy, il se transmuok
en toutes sortes de bestes,arbres & herbesien eau coulante,en feu,& semblables,pour eschap»
per s’il pouuoit.Tant que finalement estant bien tenu ferme, nonobstant toutes ses deffaites,il
reprenoit sa premiere forme humainci & lors rendoit raison infaillible de ce quon luy deman-
doit. Homere au4. del’Odystee,touche bienamplementtout cela, oùilintroduitlaNymphe
Idothée fille d’iceluy Proteus, instruisant Menelatis comme il se doit gouuerner pour estre
esclaircy parson pere, de ce dont il estoitendoute. Mais Diodore Sicilien rcfere toutecctte
fîdiop à la coustume que les anciens Roy s d’Egypte auoient de s’orner le chef, pour vne deco-
ration &plus grande majesté, par maniere d’vne deuisc, de certains gueulards de Lyons, Ti-
gres,Ours,Taureaux ou Dragons ; quelquesfois d’arbres; auecques vne cassolette de feu plei-
ne de parfuns odorans. Ce qui les amenoit à plus de rcuerence & respeâ:, voire à vne supersti-
tion & espece d’idolatrie enuers leurs subjeds.

P o v R le tenir luyfttspages &enfans d’bonneurà ieuer aucheualsondu. IIy a au Grec, ottoW clvtov
•n JÏZct&^, 'ràç avsx7m.jçuç nsra Ï7r7rdJuç. Ce qui ne se peut bonnement rendre ( gardant le
sens ) en autre sorte : car cnj/bt7mjt£rcij sont ceux qui ioüent & folastrent auecques quelqu’vns
comme sont les pages & enfans d’honneur auecques vn ieune Prince, à qui ils fontpasser le
cemps, pour estre ordinairement de son aage; & ioüent aux barres & autres esbatemens par en*
semble. Mais Philostrate a icy exprimé /VWJkç, qui est vne maniere de ieu d’enfans, autre-
mentappeilé xvQwcnvtPcLç^&c gs;w7vA«:neantmoinsil îemblequelepremiervientde V;roç,&ce
qui depend du cheual, & l’autre de jcu/3h , teste ; à cause des soubrestaus & combrestelles qu’ils
font àmaniere d*arbre fourchu. Parquoy il m’a semble de 11e pouuoir mieux representerla si-
gnification de /V/rocsoç,que par le cheual fondu. Le IszoTv^r est quand ccux qui perdoientpor-
toient les vainqueurs, les genoux plantez dans lapaume de leursmains entrelastees ensemblea
Nous auons eu autresfoisquelqucs îeux fort approchans de cettuy-cy unaiscoutcelaest de
peud’importance,&nemeritepasde s’yarrestcr»

l

CüsD

O- o i j
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