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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0472

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PHORBAS OV

dcpuisla viîle de Deîphes,cîaiis les rochers aspres, 8c soîiraires, 8c deserts, dontelîeauroitpris
le nom;càrc/VA?>ûçenlangue ancienne ,termoinMacrobeau{ixierme,/É'W,àproposduSoleil
ou Apoîlon qoi estreulaumonde.Làfucestabîy ce tantfameux&renomméOraclequia du-
ré , cornme dic Plutarque en la Pythie, plus de trois milîe ans ; en vn temple , ou pîustost san-
£tuaire:pour ie commencemenc basty des branches du Laurier de Tempé en Thestalie; en for-
me d’vne petite logetteoufueillée, selon Pausanias en ses Phocaïques. Secondementonlefit
de ruch.es d’abeilies^derayons de miel,&:des aistesdes rnouschesquircîabourentî dontilau-
roit esté appeîîé , qüi vç\xk.<\\ïc aifle> oude celuy qiuhc cétouurage, lequeîse nommoie
ainsi;ou de lafougerede ftioncagnequi à la mesmeappellation Letroisicsmefutdecuivre.Le
quatriesmedepicrre;parTrophcnius o6 Agamedes, lesquels (cé dit Plutarqueen la consoia-
tion d’Apollonius)rayansacheué,&: requis Apoilonde lesrecompenserde Ieurpeine,iilesre-
mit au huisfiesme îoureiisuiuant, tc cependant qu’ils fistent bonnechere. Maisau bout dece
terme iis furent trouuez îitorts en leur lict, sans auoir senty aucun mal ne douieur. Ce templc
brussa lapremiere annéede la 58. Olympiade. Puis futrebasty par les Amphidyons dcs de-
niers communs de la Grece, destinez auseruicediuimSpintharusCorinthienenayâtestcl’ar-
chitede&condudeurdesœuure Apres celuy-là n enaplusesté refaitd ,autre;maisaust'iildu-
rafort Iongtemps,&iusques àce que l’Oracle ceisa du tout Ciceron am liuredela Diuination,
met que desia de son temps il commençoit à declinet, ôc perdre beaucoup de ia grand’ vogue
8c creditoù il auoit demeuré par de st icngues reuolutions dè stecles. Grand tesmoignage cer-
tes, &approbation du prochainaduenement deceluy àquiil falloicnecessairementque tous
les abus, tromperics, fraudes, iîlusions 8c mensonges derancien calomniateur ftssent place, 8C
s’esuanouystentdeuant luy, toutainstque lés vapeurs&broüiliardsse disstpent ài’arriuée du
Soîeiî: &que lesTencbrions&: mauuaisesprits y disparoistent»

Pï.ndare en la quatriesme Pythienne.

Et encores plus auant.

7iusi /uÂaOV Os.t(pu?slV <£~
JïrdVp/o pndiv

lasîtuation Etses ïnterpretes là dessus.Strabon austi, Sc Pîutarquctoucaucommecement dcUeejjationdes
;Dcl|>hes. oraclts,<\ientque selon Ia commune opinion,lelieu de Dclphesestoit sttué iustementau miiieu
de la Grcce,voiie dc toutela terrehabitab!e; controuuans quedeux Aigles estans parties tout
à vn coup, l’vne des extrcmitcz du Leüanc, &c l’aucre de celles du Ponant, se vindrent rcncon-
trer Iàendroit;dont pour cette occaiion Ic lieu auroiteste appellé o/upa.JÿÇy le nombril» ou milieut
poiirce que cette partie en I homme est comme le cencre d’iceluy.De fait on monstroic à Dei-
phes vne certaine maniere de nombril enuelopé de linges,auquel estoient taiiiées deux ftgures
representans cette si&ion des Aigles^ Sophocie en l’Ediperegnanti

cbtêTl TDV CtdlXTVV tlf/A

yïç \tt ou<pcc7\9V oiÇav*

il ns mesiphes befoin d'alterau nombrildela terresaire mes deuotions. Ec Euripide en POreste$0

Vorâcle qdApollon a rendu du Trippicrjjr l quel vom auez, receu cnce liettfu i'en âit esire vn cauam m mk
lieudelater're. Plus Ouide au 10. de ia Metamorphose»

-Et orbe In mediopofiticarueruntprœside Delpbi»
Yirgile és menus messanges qu on luy attribue.

Pallas Cecropias tuetur arces,
Delphos Pythius orbis vmbiticum.

De maniere que pdur cctte occasion dans îe tempîe d s Apoîlon souîoit ÿ auoir deux Aigîes d’or

bec à bec, pour tesmoignage de leur reucontre cy-destiis mentionné. Mais Varron és iiures de
la langue Latineamenantces vers-cy d’vn vieil Poëte. 0 santte Apollo.quivmbilicum certumterra-
rumobtines, reprouuecela;8c Phornutus aussi, qùilerefereàcemotô^à, quiestàdire,diuine
awx,àcause desresponses 8c oraclesqui serendoientà Delphes.

Lorack de De cét Oracle-icy de Deîphes qui a esté îe plus ceîebre qui fut oncques , Strabon au

Deiphes.

SXRABOK.

Fers,
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