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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0498

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PiVTAXQVI.

PAilPHATVS

476 A N T E E.

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ïjoç A’ÀzptàJctç.

Ô r aüant que nous esloigner dauantage de cc lieu amenê çy-desTus de Meîa, touchant îa
villedeTingi3ôccctte enormeTargue d’Antéequony gardoit solemnellement: Plutarquc
en la vie de Sertorius en dit encores cecy. llpritla ville de Tingi en Aphrique, là ou ceuxdupays dient
quesientenê Anteus>dont iljit ouurirlefpulchre, nepouuant croire bonnement ce c^u’ils racontoient de sa desi
tnefitrcegiàdenr:ncant'snoinsiltrouuavncorpslàdedansde ho.coudèesdciong-,acequ ondit. Parquoyapres
luy auoir ïmmolé dcs vidHmss sisît reclorre & comhler le tomheau : & donna vn sortgrand credit dr authoritc
au hruit ammun qui èh couroit. C cqu’i 1 doitauoir pris dc Strabon,quiau dcrnier iiurç allegueGa-
binius auoir escrit, qu’àTingi (c’efl; maintenant vnc petite ville de Mauritanie, sur le destroic
de Gilbatar)cfl;oit lasepulture d’Anteus3&: ses ossemens tous entiers en leurstrudure &*assem-
blement encores, bien qüe decharncz ; qui arriuoientà soixante coudées delong, laquelle fuc
ouuertc par Sertonus3&: soudain reclosc: maisiltient tout cela àfable. D’autre part Pherecy-
des (selonque l’allegucTzetzes)escritqu’apres qu’Hercules eutvaincuàla iude cet Antée
filsde Neptune, qui auôit soixante coudées de haut, il fitporter sesossemensenl’Olympie,
pour faire foy de cette vidoire ; car Hercules n’cn aüoit que quatre &: vn pied, qui sont sepc
pieds deRoy : &: coucha auecques Iphinoa femme d’iceluy Antée, où il engendra Palaimon*
A quoy se conformcnt les vers cy-dessus alleguez de la 4. dcs Isthmiennes.

La peintvre nous ameine icy Hercules qui a defia conquü ces jsommes d'or. La fable est asïez
cognuë par tout, comme Hercuies s’en alla aux Hesperides, ou il tua le Dragon qui gardoic
l’arbre des pommes d’or ; qu’il cueiüit & les emporta àuccques luy. Ouide au neufiesme do
la Metamorphosc. Pomaque ab infomninon cufiodita Dracone. Hyginus au trentiesme chapitre.
Draconcm immanem Typhonü filivm > qui mala aurea Hcsieridum feruare jolitm erat■> ad montem Athlan-
tem interfecit. Mais Palcphatus l’explique ainsî. Jfuily eut autresfois certain perfonnage Milefim
hahitant en Carie ,nommé Hesicrm ; lequel auoitdeux siUes appellées de Jon nom Hefierides vn trou-
peau d/ûuailles les plm belles qu'il efioit pofible de voir> comme ont accouslumc d'efire celles de Milet > telle-
ment que poitrleur beautéon les appelloit les dorêes, à caufe que Fcr esilaplus belle & agrcable chofe de toutes
autres. Etpour-autant quc les hrcbîs enuers les Grecs s’appeilent aufii bicn fariAst, que les pommes> Hercules
ayant rencontré ce troupeau fùr le bord de la mer, & iceluy chargé fur fon natiire auec leur berger appellé
Dracon> dorma lieu à la sahle qui dcpuù aesié defiournée furdes pommes d’crdtt bout de VAphrique. Les
autres dient que ce futde i’Aphriquc mesmequ’il les enleua,& que i’equiuoque dc ce moc
ies auroit fait interpretcr pour pommes d’or , à cause que la principale richesse des an-
cicns consistoit en brebiailles. Les autres lesreferent à des pommes de coing, qui sont com-
mnnementde couleurd’or. Devray tellesles void-onencoresentoutpleindestatuësd’Her-
cules antiques,mesmement celle-là d’Echion Athenien, qui est de marbrc encore pour le
iourd’huy toute conseruée en la Cour du Palais Farnese àRome; où ce magnanime Heroë
appuyé sur sa massuë &: despoüille ae Lyon 5 à demy vermouluë 3 la maindroite rejettée en ar-
rierc desslis ses reins, tient troispommes de coing dedans ; dont il semble se îoüer tout ainfl
ques’il auoitvie3auecqucsvne mine comme s’il vouloit dire: Voila finalement la belle re-
compcnse quei’aydc tantde peines&:crauaux. II y ena vneautre de bronze auCapitole, !e
tout dc mesme argument &: subjet: ce que quelques-vns s’efforcent d’approprier aux trois
vertusprincipales quiestoienten luy. L’vnede sçauoirforcbicn àpropos refraindre sonire&:
colere, comme Philostrate le touche en ce mesme tableau : i’autre de moderer I’auarice : & la
tierce d’astoupir lalubricité &:luxure. Cequcle serpentdenoteparciliement jlequelcomme
nous auons dit autre part, est pris pour l’espine du dos où gift i’eiguillon de la chair. La des-
poüilledu Lyon puis-apres signifieforce3&magnanimité de couTage:& lamastîië d’vnecstof-
fe ferme &: dure,la constance &: perseuerance contre tous pcrils & dangers, dessgnezparles
nœuds dont elie est semée.

O k (ansautrcmcntploycr (commcond'tt) legenouil. De cette maniere de parler, nostrè Autheur
mesme (au moins si c’est celuy-là) en avsé encores en l’Herodes. brndvfu> s<pr, sivu zsfasco/fiv*
Ployons ( dit-il ) ïcy legencùil. C’est à dire, reposons-nous tant soitpeu. Parce que tous animaux
qui se veulcnt mettre en leur reposée, voire l’homme encores, quànd il se veut coucher, com-
mencentàse composerà celaen pioyant lesgenoüils. Tellement qucPhilostrate ne veutdire
icyautre chose, ssnonqu’Herculcsdepleine arriuée3sans prendrehaleine,s’attachaà Antée à
lalu&e. Eschyle à ce propos dans le Promethée introduit Vulcan, luy pariantainss.

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