478 A N T E E.
sjatttde l'espaule, amfiqttt quelques gros cailloux arrondis, quvn torrentapoly toutautourpar ses ondes rou-
lantes, Vuis-apresdn clos & du col luypendoitvnepeau de Lyon attacbéepar le bont despieds. De maniere
queqniauroitle loisirdesplucherparlemenu cetAutheur,ontrouucroitlaplusgrandepart
de scs beaux traids empruntezdes Poctes.
C a k vne nuée d'ory efipeinte, dejfou* laquette sefiont campez, les Dieux. Cccy est dit à simitation
d'Homere aü treiziesme de illiade, parlant dc Mars qui ne peut secourir à temps son fils Asca-
laphus que Deiphobus ne le mist àmort : pource (dit-il) quilesioit Id haut enl'Olympe Jou*desnuées
d’jr, enfermé toutexprcs de i’ordonnance de lupiter, auecques les autres Dkux immortels ,prohibez> d’asiisiçr
au combat deuant Trcye.
ctM’ oy dp dxpço bXusA7rù) s$7rb ygùaioioi vstpiosiv
. siço, Aioç siaÀrcnv hhfsioç * svdd tnp «Mw
etSuVttTOt dio) «OUV Slp’sifisiot 7toXèfJStO.
Au reste pour ce mot Campezque i’ay tourné, il y a au Crec onlwScn, qui signifie proprement îo-
ger sous vne tente ou pauillon, d’où sont dits les Scenopegia des HebrieuXj à sçauoir la feste des
tabernacles, l’vne de leurs plus grandes solemnitez, qu’ils celebroient au mois de Septembre.
Vouîant direainsi Philostrate, que Ies Dietixdurant le combat d’Hercules & Antée, estoient
à les regarder fairedfc destbus des nuagcs dorezj tout ainsiqu en quelquc tente ou pauillon:
ce qui ne se peutexj>rimer en vn seul moi: François consorme au Grccs 'ZiUuoat raieux que par
ce mot de Camper.
Et Mercvre s'en vient trôïmer Hercules pour le.couronner, parce quil luy adiuge le prîx hon-
neurdelaluttt. Cecy n’estpas ditenvain; car on presdppose laLü&e ouPalestreauoirestésill®
de Mercure, ainsi qu’ilsediraplusampiementsur sontableau : à propos dequoy Synesiusmet
que les ancicns auoiét pour les Dieux astesseurs de la lude,Mercurc &i Hercules: afîn de rnon-
strer qu’il falloit conioindre ia dexterité auecques la force,comme dit Phornutu Sisjhfonfîuloit
reuerer Mercure auecques He-'culcs aucombatde la lutte, pource qu’il sautquela raision accompagne lasorce
du corps î auquel ceux qui veulent du tout mcttre leur consiance, mespnsans la ruze & artisice que la raïsion a,
introduit enla vie humaine,fonten danger d y encourir ce que dans H omere Andromaché dït d Hettor, àcujsi*
m <pMoi ai to oüv jubsioç. Cœttrgenereux, tasorcetepcrdra. Orphée en l’hymne de Mercure.
tïç Y\v:p syoûv, zvayoùvtt jKo't&tvi <drwrfy\ Ayantvncœurde toutvainqueur, fupermtendant des combats, dt*
chefdes mortelsicy bas. Heliodore au dixiestne liure de l’histoire Ethiopique : rLuu à/ctydviov E’pjuS
'nyylub hiCi£&)icôç,sôrtpratttque, &exercitéen l'artdu combatde Mercure, à sçauoir la ludte. Ce que
Syncfîus attribuë la superintendancc des combats à Mercure &L Hercules, doit auoir esté em^
prunté dé ce lieu-cy de la dixiesme des N cmées en Pindare,
ITTtt
Æpvyfiçyo vxjuucLj %7rdp?giç dydvm
fjjïÇJSLV E'pixci ctuuj H s-
ççraX'l dit7iüVTt duÂjctv.
Pource que les Presidens de la fpacieusie Spartegounernent k siort recreatisdes cmbats 9 auecques Mercure &
Hercules.
îtem en lajixiesme Olympienne.
E'pM&v X<n£ict)ç
oç a.ycovcLç sysi,
fssu&bv r clsQàm*
CMercure qui gouuerne les combats, & Paduanture de leurs guerdons & recompenfîsà
Plus en la seconde des Pythies.
o, r ivctyoùvioç E'psjsiç,
cày^vroL 7i&tun Kocrnçv.
Le Pyefîdent des combats Mercure luy impofî vn ornement sort illufire„
Et en la premiere Isthmienne.
TnivSt d\! ÿfyniïv ocr dycavioç E'pjo&Ç
H'çyébrcp %7T0pSV 'lTrTTOtJÇ.
Aristophane vers la sin du Plutus, où Mercure parle en cette sorte^
E'vcLyoûvioç Siviui y 'saojjLoq' f, tj 'tr tpjç°j
nÀ'Jrq) yè tSto crv/ciïpogfi&Tvv,
7TQtjv dyœvctç jaacnxotç ifîj yujuvixotç.
lefîruiray doncques de combattant : & que diras-tu outreplus sCar c estchofî tres-vtile d Plutmde sairedes
ieux de prix, de mnfiqne & de lutte.
Mais
sjatttde l'espaule, amfiqttt quelques gros cailloux arrondis, quvn torrentapoly toutautourpar ses ondes rou-
lantes, Vuis-apresdn clos & du col luypendoitvnepeau de Lyon attacbéepar le bont despieds. De maniere
queqniauroitle loisirdesplucherparlemenu cetAutheur,ontrouucroitlaplusgrandepart
de scs beaux traids empruntezdes Poctes.
C a k vne nuée d'ory efipeinte, dejfou* laquette sefiont campez, les Dieux. Cccy est dit à simitation
d'Homere aü treiziesme de illiade, parlant dc Mars qui ne peut secourir à temps son fils Asca-
laphus que Deiphobus ne le mist àmort : pource (dit-il) quilesioit Id haut enl'Olympe Jou*desnuées
d’jr, enfermé toutexprcs de i’ordonnance de lupiter, auecques les autres Dkux immortels ,prohibez> d’asiisiçr
au combat deuant Trcye.
ctM’ oy dp dxpço bXusA7rù) s$7rb ygùaioioi vstpiosiv
. siço, Aioç siaÀrcnv hhfsioç * svdd tnp «Mw
etSuVttTOt dio) «OUV Slp’sifisiot 7toXèfJStO.
Au reste pour ce mot Campezque i’ay tourné, il y a au Crec onlwScn, qui signifie proprement îo-
ger sous vne tente ou pauillon, d’où sont dits les Scenopegia des HebrieuXj à sçauoir la feste des
tabernacles, l’vne de leurs plus grandes solemnitez, qu’ils celebroient au mois de Septembre.
Vouîant direainsi Philostrate, que Ies Dietixdurant le combat d’Hercules & Antée, estoient
à les regarder fairedfc destbus des nuagcs dorezj tout ainsiqu en quelquc tente ou pauillon:
ce qui ne se peutexj>rimer en vn seul moi: François consorme au Grccs 'ZiUuoat raieux que par
ce mot de Camper.
Et Mercvre s'en vient trôïmer Hercules pour le.couronner, parce quil luy adiuge le prîx hon-
neurdelaluttt. Cecy n’estpas ditenvain; car on presdppose laLü&e ouPalestreauoirestésill®
de Mercure, ainsi qu’ilsediraplusampiementsur sontableau : à propos dequoy Synesiusmet
que les ancicns auoiét pour les Dieux astesseurs de la lude,Mercurc &i Hercules: afîn de rnon-
strer qu’il falloit conioindre ia dexterité auecques la force,comme dit Phornutu Sisjhfonfîuloit
reuerer Mercure auecques He-'culcs aucombatde la lutte, pource qu’il sautquela raision accompagne lasorce
du corps î auquel ceux qui veulent du tout mcttre leur consiance, mespnsans la ruze & artisice que la raïsion a,
introduit enla vie humaine,fonten danger d y encourir ce que dans H omere Andromaché dït d Hettor, àcujsi*
m <pMoi ai to oüv jubsioç. Cœttrgenereux, tasorcetepcrdra. Orphée en l’hymne de Mercure.
tïç Y\v:p syoûv, zvayoùvtt jKo't&tvi <drwrfy\ Ayantvncœurde toutvainqueur, fupermtendant des combats, dt*
chefdes mortelsicy bas. Heliodore au dixiestne liure de l’histoire Ethiopique : rLuu à/ctydviov E’pjuS
'nyylub hiCi£&)icôç,sôrtpratttque, &exercitéen l'artdu combatde Mercure, à sçauoir la ludte. Ce que
Syncfîus attribuë la superintendancc des combats à Mercure &L Hercules, doit auoir esté em^
prunté dé ce lieu-cy de la dixiesme des N cmées en Pindare,
ITTtt
Æpvyfiçyo vxjuucLj %7rdp?giç dydvm
fjjïÇJSLV E'pixci ctuuj H s-
ççraX'l dit7iüVTt duÂjctv.
Pource que les Presidens de la fpacieusie Spartegounernent k siort recreatisdes cmbats 9 auecques Mercure &
Hercules.
îtem en lajixiesme Olympienne.
E'pM&v X<n£ict)ç
oç a.ycovcLç sysi,
fssu&bv r clsQàm*
CMercure qui gouuerne les combats, & Paduanture de leurs guerdons & recompenfîsà
Plus en la seconde des Pythies.
o, r ivctyoùvioç E'psjsiç,
cày^vroL 7i&tun Kocrnçv.
Le Pyefîdent des combats Mercure luy impofî vn ornement sort illufire„
Et en la premiere Isthmienne.
TnivSt d\! ÿfyniïv ocr dycavioç E'pjo&Ç
H'çyébrcp %7T0pSV 'lTrTTOtJÇ.
Aristophane vers la sin du Plutus, où Mercure parle en cette sorte^
E'vcLyoûvioç Siviui y 'saojjLoq' f, tj 'tr tpjç°j
nÀ'Jrq) yè tSto crv/ciïpogfi&Tvv,
7TQtjv dyœvctç jaacnxotç ifîj yujuvixotç.
lefîruiray doncques de combattant : & que diras-tu outreplus sCar c estchofî tres-vtile d Plutmde sairedes
ieux de prix, de mnfiqne & de lutte.
Mais