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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0525
D’ À B D E R E. 505
de Ly{imachus,rvn cles succesTeurs d’Alcxandreîe grand.Et Martial àcemesme.propos au 10,
deses Epigrammes, se mocquantde certaincriminel, auquel on donna sagrace, nioyçmianc
quenplein theatreilvouluslreprcsenterauvray le faidde Mutius Sceuola,quisebruüacon-
stammcnt le poingenlapresencedu Roy Porsennade Toscane; Eiisant tout de mesme que
l’autre auoit fait, s’elcrie ainîi contre luy : Abdentant pectoraplebis babes. Teilement quc cela cst
pasTé en prouerbe. Car Ciceron au septiesmc des Epistresà Atticus,vse de ce mot d€J)ietmcov%
pourvne chole friuole,&:depeudesens. Mais ceseroitpar trop s’extrauaguer horsdcnostre
propos.il y aencores vne autre Abdcre en PAndelouiie,dont parle Pline au premier chapitre
du troiliesme liure. Et vncautredite Aptereen Candic,dequoy Eustathiuscemesemble adit
cecy. Les Sereinesnjindrent de laracedes Harpjes, ayansU facc & toutle hatitde U perfônnede creatures
humainesi & ie refle d’oiseaux, auecques des atsses &phmages. Tellement que les Mttfes apres les attoirfitr-
montêes a chanter.essans entrées en cette espreuuepar ïe commandement ae Iunon, qui en vouiut auoirlepasse-
temps ;Je couronnerent de leurpennage, & enfirent de bcaux bouquets &guirlandes. Et cesspourquoy l’on
peint les Mufes auecques des aisles k U teste siorjmis Terpjicoré qui sut mere dejdites Sereines.Tout cela adutnt
en Crete, dont print son nom U viiie d'Aptere,comme qtû diroit deflaislée, parce que les Sereînes perdirent U
leurpennage. Car Rôrpiiyre autraidé de PAme, dit qüeles Grecs attribueat dès aiiles aux Mu*
ses ôc aux Sereines, ï l’Âmour 5c l Mercure0
ÉYSXATHIV»,
%
de Ly{imachus,rvn cles succesTeurs d’Alcxandreîe grand.Et Martial àcemesme.propos au 10,
deses Epigrammes, se mocquantde certaincriminel, auquel on donna sagrace, nioyçmianc
quenplein theatreilvouluslreprcsenterauvray le faidde Mutius Sceuola,quisebruüacon-
stammcnt le poingenlapresencedu Roy Porsennade Toscane; Eiisant tout de mesme que
l’autre auoit fait, s’elcrie ainîi contre luy : Abdentant pectoraplebis babes. Teilement quc cela cst
pasTé en prouerbe. Car Ciceron au septiesmc des Epistresà Atticus,vse de ce mot d€J)ietmcov%
pourvne chole friuole,&:depeudesens. Mais ceseroitpar trop s’extrauaguer horsdcnostre
propos.il y aencores vne autre Abdcre en PAndelouiie,dont parle Pline au premier chapitre
du troiliesme liure. Et vncautredite Aptereen Candic,dequoy Eustathiuscemesemble adit
cecy. Les Sereinesnjindrent de laracedes Harpjes, ayansU facc & toutle hatitde U perfônnede creatures
humainesi & ie refle d’oiseaux, auecques des atsses &phmages. Tellement que les Mttfes apres les attoirfitr-
montêes a chanter.essans entrées en cette espreuuepar ïe commandement ae Iunon, qui en vouiut auoirlepasse-
temps ;Je couronnerent de leurpennage, & enfirent de bcaux bouquets &guirlandes. Et cesspourquoy l’on
peint les Mufes auecques des aisles k U teste siorjmis Terpjicoré qui sut mere dejdites Sereines.Tout cela adutnt
en Crete, dont print son nom U viiie d'Aptere,comme qtû diroit deflaislée, parce que les Sereînes perdirent U
leurpennage. Car Rôrpiiyre autraidé de PAme, dit qüeles Grecs attribueat dès aiiles aux Mu*
ses ôc aux Sereines, ï l’Âmour 5c l Mercure0
ÉYSXATHIV»,
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