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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0552

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53o 'A N T I G O N E.

amasse finaiement vne armée, auecques laquclle estanc allé astieger Thebcs, ils s’cncretuent
piteusementluy8csionfrereEceoclesi quiàla veritéluy vsoitd’iniustice. Mais quest-cequ’en
ont ditlà destlis tous les hommes de bon 8c sain iugement ? Nostre Autheur mesme semble
vouloir icy inferer, qué celüy-là fust indigne d'estre apres sa mort logé dans la terre qu’il vou-
loit asteruir. Et de vray, c’est ny plus ny moins que si ayans receu quelque desplaisir 8c offense
d’vn de nos proches parens,nous voulustions aller descharger nostre courroux, 8c nous venger
sur nostre mere, la massacrant inhumainement. Toutesfois ce que Phüostrateen a touché en
ce tableau, vient apres lcs anciens tragiques-.dont en premier lieu voicy cç qu’en dic Eschyle en
la Tr age die desfept deuant Tbebes.

E’TeoxAsœ /ufyj tov<F vtt Xvo'ia yOovoç
,duv£s{v Éc/bÇg, yùç fiAqç j&TUGKSs'Çtfï
çvycùv 58 > SztvctTOV ètÀtr cv 710, &c.

Æschyl e, JpuantàeetEteocles (dit-il) ilaejlcordonnêdelinhumtrenla bien-VHeillance de la terre : de cette ter-
re ( dis-ie ) de luy aiméc. Car hayjsant les ennemis d'ede, il a ejleu de mourirpeur fa Cite : bon & deuot
personnage qtiil est, exempt de toutes les complaintes de noftre temps , tl a ftnê Jès iours de la manie-
re qu’ilfet bien aux ieunes gcns de mourir. Telle est la cbarge que tay deparler pourcettui-cy : & qiion
txpose à la campagne te corps de fon srere Polynicesi L }abandennant aux chtens sans luy donner fepuitu-
re, comme vn perturbateur du repos public, & deftrufteur de Jàpatrie fi quelquvn des Dieux prote-
Beurs ne l’euftempefché de ce saire. Aumoyendequoy encores demeura-il coulpable enuers euxy nonobftant
qu’il foit mort ipuis que les meftnsans, il a amenéicy vne armée diestrangers pour ajiieger la ville : &pour-
tanta-l’on aduise, questant icyenseuely dedans le ventre insame des oiseaux, on luy Laijse receuoir La rc-
compense de mefme, laquelle il a bim meritée i sans làccompagner de sepulture saite diouurage de matn,
ny depleurs & lamentations plaintiues, nelhonorer de sunerailles, & du conuoy de ses parens & amis.
Sophocle a aussi fort soigneusement touché cc mesme traid en l’Antigone ; tant il leur a
semblé remarquable à tous. Etàlaveritéiin’y apassion sivehemente, ne si rustecourroux ÔC
douleur qu’on ne doiue laisser en arriere pour lcrespeft & amour de son pays, 8c de ses con-
cicoyens.

E’tloxAict oç mXidùç vmpM&ftèv

cAmàs vjç di,7pdvd deattvcrztç Jbei,&C.

Sophocis: Jstiant a Eteocles, lequelcombatantpour le pays, &saisant vaillammm fon deuoir asiné fes iours, qu’ilait
Jèpulture ,• & quon ensouijse auecques luy toutes les chofes qu on a de coustume de mettre quant & le corpsdes
gens debien. Matsfon srere,Polynices dis-ie, quireuenantd’exüa voulu toutreduireencendre sapatrie, &
les Dieux protetteurs d'icelle:qui s’estvoulu ajfouuir & repaistre d’vn fangsi proche,& mettre ceux-cy en cap-
tiuité i ie dejfends aux citoyens de luy saire aucun deuoir, ne de luy donner couuerture quelconque i ains dèen>
laîsser irnominieusement Le corps non enseuely à La mercy des chiens & oiseaux pour Leur seruir de pasiure.
Evripide ès Pheniciennes.

ÿlKçsiv Jî TÜV<h , TOV fijj ê/Ç csb'/KÇiç fêidv
ysn MJfAissif TOVch Jl’ oç 7lip0Z0V TtJjAlV
7roLTexJct owj clXAoiç ?ÎA3ï FIôAtuuiuiQiç vskiuj,

OüêctXAis Ctdzt7TT0V , T»ç <s oçyv ’i%Cù ftjoVQÇ y&C.

Evripid*. Decescorpsmortsilen sautporterCvntoutpresentement dansla vilie:maîs L’autrequieftoitvenu auecques
les eftrangers ruiner sapatriei le corps (dis-ie) de Polynices, iettez,-le là sans luy donner sepulture, hors Les li-
mitesde ce territoire. Et faites outreplm entendre àtoutlepeuple Cadmècn, quequiconque sèra trouuêL’or-
nantde bouqucts & cbapeaux de sseurs, ou le couurant de terre,foit irremifiiblemcnt mis à mort ,* ains sans lc
pleurerny enfeuelir, quon lelaijselà deuorer aux oijèaux. Car ( ce dit Creon puis apres ) nest ilpasrai-
fonnabLe que celuy-là porte la peine d’estrepriuéde toute Jèpulture, & abandonné aux chiens & à ta volatille,
qui s’estainsideclarémortel ennemy de sa cherepatrie ? Ce qu’on nepeut, ny ne doit saire pour quelque occa-
sion que ce soit.

Il SEMBLEau reste en cét endroit quc le deuoir de la pieté humaine combate contre
Tordonnance du Magistrat. A sçauoir-mon si Antigone deuoitestre punie pour auoir faic vne
chose si charitable,& recommandéeàtoutesnations,que d’inhumerle corps de sonfrere,non-
obstant qu’i. 1 v eust desfense au contraire. C’est vn doute qui n’est pas petir,ne bien aisé à resou-
dre. Car comme elle dic à Creon dans Sophocle.
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VOfMysX d’VtlTOV OVT VTKpJkt/UtiV , &C.

lenestimoispastes Edifts eftrede teLle importance, quepour raison de cela, la creature mortelle doiue en-
sraindreles obseruations accoustumèes enuers les Dieux ,& lcurs ordonnancesquine fontpoint autremcnt

eferites,
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