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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0652

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6zS PYRRHVS ET LES MYSIENS.

qti’il sufi d’or,&ldèfioitUdmimion. Car c’est l’ordinaire que la terre cn sa supérficie estânt deA
seîchée parles raysdü Soleü &: duvent,paroifi: plus blanchaftrequequandelle est fraische-
j&eht reniuée,à cause de l’humidité enclose dedans, qui iârend plus noire > comme on le peut
voir par experience : Tellement que ce faire noircir l’or, ne veut pas mferer, que l’or dont estoic
fait le champ ensescu d’Achille &c Pyrrhus,se deust noiicir.mais que les laboureursse diiigen-
toient de parfournir leur ouurage, &: achcuer de labourer ce champ, qui à mesurcque la terre
se renuersoit par lacharruë paroissoitsenoircir,nonobstantque cenefustquede ror,quine
receuoit aucune mutation, nous representant la chose par son efied.

P o v n /c regard des vignes domesiiques, il vom doit susfire d’imaginer en cet èsiain vne telle quelle cloi-
son : mais targent csircquis au vignoblede la campagne. Cecy a tout de mesme este obscurcy par Phi-
ioslrace, qui a voulu en cet endroit âdiouster quelque chose du sien à Homere : niais à la verité
mignardement j lequel aüroit seulcmcnt dic ;

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K&Alw s fêvaî'iüuu /ui?\g,vzç c/s dvd. fZcs'Utç ricrou'o
Etf&ffTrtfcç apyjpeycnvo
Àsitp) 3 >tf7rt~>VV , ssfè} c/s’ ipwèiç osl^üo

I l mit vne vigne sirt cbargée de raisins , b lle& d’or, & les grappes quipendoientau dcjfits esioientncs
res ,siousienuès au refte furdesperches d’argcm arrangéespar ordre : Eta l’entoursit vnftostéde couleurpersie%
enunonnéd’vnehaye destain. Siirquoy ilfküt noter que par tout les seps ne sontpas appujez à des
paisteaux& eschaiats,ains ordonnez en forme de treili.c cn la piusgrande part des pays estran-
ges, & mesmement enBourbonnois, sans allerplus loin. Phiiostrace doncques, mais ie lieuesl
aucunement ct>rrompu,a voulu diîatervn peu plüs cccyj ftv&i ovï ro <tik) wzïç Ysvèçj.mv ïpacç cs
qgasmpft voitv' 6 cft’ dpjvçpç 6 cv rstcLpcmAûvio livomfussit d’apperctncirautourdes vigncs domcfti-
quesvne cloisond'eftain,maüla vignemerited’enauoird’argcnt. Commes’il vouloit dire, qüe d’au-
tant que le verjus dont sont ordinairement ies treilles qu’il entend par les vîgnes domestiques,
n’est pas si prccieuxque le vin, aussi n’est-il pas raisonnabie que leur cioison soit d’vnesi richô
cstoffe que celle des vignes où croist lc vm : Ce qu’il designe par lkstain & Fargent,

A L A caàencectvnenote Euienne & Baccbique. HomCrele met autrement* AW cft’ d&ti

th', qei’ilchantoit le beau Linus, àsçauoir le cantique fait de Linus. Les Lexicons ou Didionnaires
portent que A'mçest vne mamere de vaudeuille,mais Pausanias pius àcepropos és Bœonques,’
metque Linusfilsde laMuseVranie,& d’Amphimar fils deNeptune,fiit ïeplusexcêilènt
Musicien de son temps, & esgal en casde soimer dela Lyre, & de bien chanter, à Ap.oslbn, qui
pourcettc occasion meud’enuie lemitàmôrt, dontle regret en vint iusques aux plusestran-
ges&esioignées contrées,si que lesEgyptiens composerentde luy&de son desastre, vn iay
oucantiqueappelleZW^, carau resteils appelioientles communs cantiquesenleurlangàge
Euaneres. Mais des Poëtes Grecs, Homere sçachant asfez que ia calamité de Linus estôit vné
des chansons Grecques 3 en descriuant l’escu d’Achilie, y auroit aulsi exprimé vn iouuehceau,
qui ioüantde îa Lyre chantoit quant & quant cette beüe chanson faite de la desconuenuë de
Lynus. Mais Pamphus, quiacomposé lespldsancienshymnesdes Atheniens,ne voulantra-
menteuoirce nom deLinus,pour le desplaisirqu’on en auoit, rappeilaÆcoIin, lequelmoc
d’Æcolin, Sapho Lesbienne emprunta des vers de Pamphus,pour l’accommoder à Adcnis,
qu’clleappell'e aussiÆcolin. Voila cequ’en metPausanias,&qui seruiraà resclaircisTemens:
de ce lieu.

ÂRGO
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