quoj Meleagre qui efioitpris de jon amour, apres que la befie eufi du tout efié
portée par terre, lujjït prefientde la Hure^pour 'vn prix d.honneur, dont fies
deuxoncles freresdefiamereHlthee> Plexippe, 1 oxée s efiansindignez^,
fie vouluret ingerer de la luj ofier^ mais Meleagre transiporté de la pasiwn qui
le dominoit, les mit la tousdeux d ?nort jur le champ3 & esioufia Htalante.
yjlthée si tofi quelle le ficeut.pofipofiant l’amour charitable de mere d celle de
fiœur3 sen allabrufler par desiit le tifionfatal,(si dmefiurequ ilfie cosiommoit^
Meleagre fina fies iours 3 deuoré d’<vn fieu ardent par dedans, fians quony
ficeusi trouuer remede : on leraconte dvn autre, mais celafiera cj~apres de-
duit en tannotation du tableau*
O vs esmcrueilleÉ-voüs voyant ceste gaillarde Da-
moiselle se preparerà vn fî dangereux combat de ce
fiersanglier tant sauuage: Et laquelle attend ainfîde
piedcoy rimpetueuxchoc Seaisaütdvn fî redouta-
ble animal ? Car vous voyez bien comme sœil luy
estinceiie tout de sang: Et ceste groste hure herissee
auecques vne espoisse escume espaduë sur ses defFen-
scs qui saduancent liors de sagueule, trenchantes à
guisedvn rasoir,aiguësdemesme3 Ôiacerées toutde
frais5dont Iapointe nest encorevséenemousse: Etceste cnorme masse de
corps au pris de sa Plante, que les trasses monstrent : Car le peintre n a rien
obmis de tout cela, les exprimat en son ouurage. Mais cc qui suiura cy-apres
(erabienpluseipouuentable: Car lelanglier selançaïitsur ce pauure Ancée,
luy a tout descousu lacuiste, dont Ieiouuenceau gist làrenuersé par terre,
versantdegrosboiiillonsde sàng parPouuerturedesaplayequi selpand le
long de la iambe. Or le combat estat aux mains,voila Atalante toutdes pre-
miers: Caril vousfautsçauoirque cestlaDamoisdlequevousvoyez, qui
en cochant la ssesche attintée dessus lacordedesonarc, sepreparede Iade-
lascher vers la beste, sa iuppe retrousfée en haut, qui n*arriue pas au genoüil,
& sespiedsgarnis de gentilles soles: Sesbras tousnuds iusqu aux espaules,
comme prestsde les employer, &C les manches accrochées àdes agrafFes*
Quant à sa beauté, eile ala face vn peu hommace, Ô£ sa mine monstre de
tascher àgagnerle temps : Nesamusant pasàccste heureàietter vn benin
regard desirable, ains les rays de ses yeux sont tendus seuîement à remarquer
ce qui se fait. Mais voicy deux braues ieunes hommes,à sçauoir Meleagre &C
Pelée : Car la pe.inture nous ramentoit ceux qui mirent k* ianglier par terre,
dont celuy qui s appuy e en sa desmarche sur le pied gauche est Mcleagre qui
se plantant ferme atted depied coy sastaut de la beste, &C presente sespieu au
deuant. Orsus doncquesregardonscequi sait apres touchant le mesme. Le
iouuenceau est fort bien pris,& vigoureuxentous sèsmembres: lesiambes
solides &C droides, qui sont fort propres à la course, &Cpour soustenir vn
combat de prcs main à main,bonnes &C seures gardiennes aussi : îa cuisse auec
le deisus du genoüilproportionnée à ce quiest au bas, Ô£ la hache telle qu on
se peut hardiment aîseurer que le choc du sànglier ne le renuersera pas aysé-
portée par terre, lujjït prefientde la Hure^pour 'vn prix d.honneur, dont fies
deuxoncles freresdefiamereHlthee> Plexippe, 1 oxée s efiansindignez^,
fie vouluret ingerer de la luj ofier^ mais Meleagre transiporté de la pasiwn qui
le dominoit, les mit la tousdeux d ?nort jur le champ3 & esioufia Htalante.
yjlthée si tofi quelle le ficeut.pofipofiant l’amour charitable de mere d celle de
fiœur3 sen allabrufler par desiit le tifionfatal,(si dmefiurequ ilfie cosiommoit^
Meleagre fina fies iours 3 deuoré d’<vn fieu ardent par dedans, fians quony
ficeusi trouuer remede : on leraconte dvn autre, mais celafiera cj~apres de-
duit en tannotation du tableau*
O vs esmcrueilleÉ-voüs voyant ceste gaillarde Da-
moiselle se preparerà vn fî dangereux combat de ce
fiersanglier tant sauuage: Et laquelle attend ainfîde
piedcoy rimpetueuxchoc Seaisaütdvn fî redouta-
ble animal ? Car vous voyez bien comme sœil luy
estinceiie tout de sang: Et ceste groste hure herissee
auecques vne espoisse escume espaduë sur ses defFen-
scs qui saduancent liors de sagueule, trenchantes à
guisedvn rasoir,aiguësdemesme3 Ôiacerées toutde
frais5dont Iapointe nest encorevséenemousse: Etceste cnorme masse de
corps au pris de sa Plante, que les trasses monstrent : Car le peintre n a rien
obmis de tout cela, les exprimat en son ouurage. Mais cc qui suiura cy-apres
(erabienpluseipouuentable: Car lelanglier selançaïitsur ce pauure Ancée,
luy a tout descousu lacuiste, dont Ieiouuenceau gist làrenuersé par terre,
versantdegrosboiiillonsde sàng parPouuerturedesaplayequi selpand le
long de la iambe. Or le combat estat aux mains,voila Atalante toutdes pre-
miers: Caril vousfautsçauoirque cestlaDamoisdlequevousvoyez, qui
en cochant la ssesche attintée dessus lacordedesonarc, sepreparede Iade-
lascher vers la beste, sa iuppe retrousfée en haut, qui n*arriue pas au genoüil,
& sespiedsgarnis de gentilles soles: Sesbras tousnuds iusqu aux espaules,
comme prestsde les employer, &C les manches accrochées àdes agrafFes*
Quant à sa beauté, eile ala face vn peu hommace, Ô£ sa mine monstre de
tascher àgagnerle temps : Nesamusant pasàccste heureàietter vn benin
regard desirable, ains les rays de ses yeux sont tendus seuîement à remarquer
ce qui se fait. Mais voicy deux braues ieunes hommes,à sçauoir Meleagre &C
Pelée : Car la pe.inture nous ramentoit ceux qui mirent k* ianglier par terre,
dont celuy qui s appuy e en sa desmarche sur le pied gauche est Mcleagre qui
se plantant ferme atted depied coy sastaut de la beste, &C presente sespieu au
deuant. Orsus doncquesregardonscequi sait apres touchant le mesme. Le
iouuenceau est fort bien pris,& vigoureuxentous sèsmembres: lesiambes
solides &C droides, qui sont fort propres à la course, &Cpour soustenir vn
combat de prcs main à main,bonnes &C seures gardiennes aussi : îa cuisse auec
le deisus du genoüilproportionnée à ce quiest au bas, Ô£ la hache telle qu on
se peut hardiment aîseurer que le choc du sànglier ne le renuersera pas aysé-