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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0761

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N E S T O R. 737

ttiais il cn fut depossedé par N-clcus, dont eîîe Fut aussi appellce la viîle Nelcienne selon Ho-
mere. Mais Pausaniàsneditpas queNeleus ny sesenfanseuslent voulu rauir lesbceufsd’Her-
cule j trop bien que dans ladite ville de Pylos îl y auoit vne cauerne ou se souloient jadis esta-
bler ceux de Nestor qu îl auoit euz par succession de sonpere : ayans ësfcé auparauant à Iphicle
pere de Prothelilaus3ôe Neieus Ies auoit deniàndez a ceux qui prochassioient la fîlle en roariage
pour ladotc]u ds deuoicnt donner: Car anciennementles marys achcptoient leurs femmes,
comme on sàirencore en Turquie,5r non les femmes les marys. Àu moyen dequoy Melampus
pour gratiher à son frere Bias l’vn d’iceux poursuiuans,estoit allé enTheslàlie pour les enleuer:
maisàl futlà^empnsoiiné pa.r les Pasteurs dTphicle,iequel Cn faucur de quelque prediffcion
qu’il luy auoitfaite, le deliura, &luy siu presentdeses bœufs. Carencetemps-Iàons’estudroit
fort a posseder de grands troupeauxde bestes à corne,& de cheualines.Tellementque Nelcus
desira aussiidereeouurerlesbceufsd’IphicleEurystée commandaà Herculede luyamener
ceuxde Geryon, dontlarenonimée enestoitcouruedu boutdes Espagncsiusquesen Grece;
lesquels Erix iuy voulut oster àson retour,passantpar laSicile, &Cacus aumont Auentinà
Rome, sicurieux ils estoientlors de cebestaifàlaverité tres-vtile & durant la vie, &-apresla
ttiort. Pausanias au resteésCorinthiaques, metqueNeleus ne futpas tuépar Hercule, com-
rne Hyginus dit,ains mourut de maladie àCormthe, & futenseuelypres de l’Istme; neant-
moins que iamais on ne peut trouuer sa sepulture, ôc ne la voulut point Sysiphe enseigner à
Nestor*

HerculesdonnaaNcsior Mejfenc. Ce futvneville fortancienne auPeloponese, &:qui parvne
longuesuite d’annéeseut degrossiesguerrescontreles Laccdemoniens, desquelsils furentfi-
nalement ruineztoutàfaitfc,&: reduitsà vnemiserable seruitude, comme onpeut voir bien au
longauquatriesmeliuredePausanias:lequel és Çorinthiaques, pourle regard de ce donc il
est îcy questioDj dit cecy. Hèrcules ayant mis a mort Hiypucoon auecques fcs tnfans, refiïtua lc Royaume
d 3ArgosÀTindarusya la cbargeâc le rendrefomccrtaïnes conditïonslorsquilenferoit requis,carilne luy
Uijsoit qumgarde, ér comme cn dcgofi. Et de mejme ayantpris Pylos, mit és mains cle Nesiorle Royaume de
Mejsenc comrne en depofi. Les Heradidespuis-apres, cesia dire lesdefiendans dudit Hercule, chajjerent Ti~
samenes bors de Lacedemone, & diArgos, & parcillement la posierite de Ncftor, de Mcfisicne, a siçauoir Alc-
meon fils de Sylia ,fils deThrajymede jils de Ncftor,& les ensans de Pnon fils divn des enfans d 3Antiloque
sils de Ncsior.

Nfior fut le premierqni inftitua deiurerparHcrcule. Plutarque en la ?„8. quest. Romaine, pour-
quoy c’est que qnand les enfans iurenc par Hercule,on les faitsortir hors de ia maison; entr’au-
tres raisons qu’il en allegue, csi, dic-il jonrce quentreles DieuxHercule?ieftoi,tpasproprementnatu-
rel, ains comme eftrangervenu de àehors : par où il entend qu’Herculcs n’auoic pas esté du nombre
des tres-anciensDieuxquide tout tempsresidoient là hautenl’Olympe, ainsd’hommemor-
tel, parsesbiens-faitsauoitesté translatéau cielenleur compagnie: comme futaussi Bacchus:
par lequel pour cette mesme occàlion l’on n’auoit point accoustumé de iurer non plus dans Ig
!ogis,ainsfaIioit sorcirhorsà serthe. Orcetce manierede iurerparHercule,vij fiv zct, en
Latin Hercuiè, Lc Herclè: Terence cn rEunuque, Herclèhocfacsumtft: & Ciceron pour Plancius:
Verème H erculè dicam : soitquelle eust premieremcntestc introduite par Neftor, ou aucrement,

. futfortancienne,& vsitée auPaganisme,àtoutlemoinsauxgensdebien où lesermentestoit
enfortgrand respe£fc & religion, sestimans commeinuiolable, ainhquon peutvoiren l’on-
ziesme desloix’ dansPlaton: 7m,ymç /.uid Hi hc/7\qv ’ésii vçi'dh/aÿL, 5ec. En toutesmanieresçd efievne
sort helle ordonnance & infittution, de nvferpoint dti nom des Dicux lcgercmcnt, depeur de le contamincr,
l'vfurpant en diuerfes chojès, comme font ordinairement Uplafpart des nosi.es, la on la majcfté des Dieux ne
Jè doitemployerqdèn vne sainde &venerahlepureté. Au moyen dequoy, de peur de se parjurer, en
quoy on feroit vne grande iniure à Dieu qu’on appelie lors à tesmoin,comme pleige delapro-
messe qu’ony fait,laquelie est ratifiéede sonnom : dontHomere auj.del’Iliade saitlespar-
iures estre griefuement punis és enfers.

— Kcij oi Ù7ii\sépèh n&ssivsitiç
Ad-E&TKiiç tmvdov o't nç vi 'Qnopaov o/nposrn

En laLoy Iuda'ique il estoit exprcssiemenrdefFcndu dcprendre Ie nom de Dieu en vain : ny
de iurer par iceluy faussement,afînde ne le souïller&contaminer. Mais plus religieusement
leSauueuren S. Matthieu 5. nousdeffieiidde iurer en quelque sorteque ce soic, non pasmes-
me par nostre teste,ains d affiermer la verité (implcment par ces mots, ouy &: non, selon que le
deduitfort bien Clement Alexandrin au7. des Stromates, où îldcfinit lesermentn’estreau-
tre chose qu’vne affirmation resoluë de ce qui est, oucequi n’estpas, ladiuinitéy estappellée
pourtesmoin. A cepropos SuidasenlalettreN. vaj çfi A,parmapeauridèe, met quelesanciens
n’auoient pas de coustume de iurer temerairementpar-Dieu, mais par la premiere chose qui se
presentoit : comme dans Callimaque en Hecate, Par cet arhreicy nonohstantqiiilfioitmort. Et Me-

Qiîa “j

Exoâ. 10
Lcuit. 19

Iac. J.
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