74S DIOMEDE, ET STHENEL:
Nefi ressiuucnantdc cequtlaumtsnitdire ausarauAntfdrSthenel aAgamemnm, notu-nou*pouttom
o~Iq rifîer-, fîs'c •
û Cccy est duquatricsmc de riliade,où Agamemnon cstant ailé encouragcr les Princcs Grccs
par certaines atteintcs qu’il leurdonne, reprochant aux vns les banquets ôcbonncs cheres
qu’ii leur faisoit3 & remettat aux autres deuant les ycux, les proüehes de leurs aneestrcs,& ics
leurs mesmes accoustumées, il rememorcà Diomede la hardieste de son pere Tydée, dont iî
se monstroitforligncr, maisluypour lercspedquiiporteàladignité desachargc, neluy vcut
rien repiiquer, ains sc taist : si sait bien Sthcnel, lcquelprenant pour cux deuxlaparoie,dit cc
qu-e Philostrate insere icy-
A’sfdh fî/ûJï ÿ ïsoçrdiiJfyoç crdtpa eimîv*
H'jUAi'lÇ Sl TTtL'VcÇcp /Llly d/MIVOVtÇ if) , &C.
O esJvamcrnnon nc 'vucilles
zJMentir pouuant dire 'vray.
Nous-notbs glorisions dessrt
Meilleurs que nos gcniteursy
Car nous expugnasmes Tbebcs
Ayans beaucoup moins de gem
Quils riauotent, & tlspertrent
Tar leurs mauuais portemens,
Ne 'vueilles doncques nos peres
Accomparager a nou;.
Mais Diomede le tancc & reprend d’auoir ainst audaciciisement respondu au chef de Farmée,
& se contente quant à luy de s’cn aller tout de ce pas faire vn extrcme deuoir, qui suit apres.
Il saut que njom ssachiez, cncores cecy de Sthenes que les Grecsne fe barricaderentpointdeuant Troye.
Philostrate allegue qu’Homere a expressement controuuécesrcmparemens&tranchccsdcs
Grccs, pour tirer de Jà occaston de chanter les proiiesses d'Hedor, lesquels remparts sont ainst
descrits au douziesme de riliade, parlant d Hc&or»
Evpâ, «V ctp dvt mpvcrsts
ptjïA», &c<>
J^ue là profônde tranchee ten dcssouma, qui riestoitny aysiek sranchirde pletn fiut/nyk la pasfcr,sa*
Uaüant dedans, car elle estoit- fort creuse,efî a fonds de cuue, cscarpée des deux costez, Gr au dessm munie rivnt
palhssade de pieux aigus, que les Grecsy auoicntftcbez,, drus & mentts,pouren repoujser les ennemü : de mx~
niere que ny vn chariot,pour bien attedéqu’ilpeust estre, riy eustpas men Ugerement entré\ ny vn homme a
picd, mefîmedesplus dijfîos. II en parle encores en pîusteurs autres endroits, mais cecy sufHt, n’ÿ
ayant aurestc plus rien à dire sur cc chapitrc, quine soitassez. clair dc soy.
©
PHILOCTETES.
;
Nefi ressiuucnantdc cequtlaumtsnitdire ausarauAntfdrSthenel aAgamemnm, notu-nou*pouttom
o~Iq rifîer-, fîs'c •
û Cccy est duquatricsmc de riliade,où Agamemnon cstant ailé encouragcr les Princcs Grccs
par certaines atteintcs qu’il leurdonne, reprochant aux vns les banquets ôcbonncs cheres
qu’ii leur faisoit3 & remettat aux autres deuant les ycux, les proüehes de leurs aneestrcs,& ics
leurs mesmes accoustumées, il rememorcà Diomede la hardieste de son pere Tydée, dont iî
se monstroitforligncr, maisluypour lercspedquiiporteàladignité desachargc, neluy vcut
rien repiiquer, ains sc taist : si sait bien Sthcnel, lcquelprenant pour cux deuxlaparoie,dit cc
qu-e Philostrate insere icy-
A’sfdh fî/ûJï ÿ ïsoçrdiiJfyoç crdtpa eimîv*
H'jUAi'lÇ Sl TTtL'VcÇcp /Llly d/MIVOVtÇ if) , &C.
O esJvamcrnnon nc 'vucilles
zJMentir pouuant dire 'vray.
Nous-notbs glorisions dessrt
Meilleurs que nos gcniteursy
Car nous expugnasmes Tbebcs
Ayans beaucoup moins de gem
Quils riauotent, & tlspertrent
Tar leurs mauuais portemens,
Ne 'vueilles doncques nos peres
Accomparager a nou;.
Mais Diomede le tancc & reprend d’auoir ainst audaciciisement respondu au chef de Farmée,
& se contente quant à luy de s’cn aller tout de ce pas faire vn extrcme deuoir, qui suit apres.
Il saut que njom ssachiez, cncores cecy de Sthenes que les Grecsne fe barricaderentpointdeuant Troye.
Philostrate allegue qu’Homere a expressement controuuécesrcmparemens&tranchccsdcs
Grccs, pour tirer de Jà occaston de chanter les proiiesses d'Hedor, lesquels remparts sont ainst
descrits au douziesme de riliade, parlant d Hc&or»
Evpâ, «V ctp dvt mpvcrsts
ptjïA», &c<>
J^ue là profônde tranchee ten dcssouma, qui riestoitny aysiek sranchirde pletn fiut/nyk la pasfcr,sa*
Uaüant dedans, car elle estoit- fort creuse,efî a fonds de cuue, cscarpée des deux costez, Gr au dessm munie rivnt
palhssade de pieux aigus, que les Grecsy auoicntftcbez,, drus & mentts,pouren repoujser les ennemü : de mx~
niere que ny vn chariot,pour bien attedéqu’ilpeust estre, riy eustpas men Ugerement entré\ ny vn homme a
picd, mefîmedesplus dijfîos. II en parle encores en pîusteurs autres endroits, mais cecy sufHt, n’ÿ
ayant aurestc plus rien à dire sur cc chapitrc, quine soitassez. clair dc soy.
©
PHILOCTETES.
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