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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0812

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785 AIAX TELAMONIEN.

drent amerement : allans au conseil à foracle auec force vœux & priercs
pour sçauoir s’il y auroit point de remede de le changer, faire retourner
en son bonsens. Maisapresquilslevirentmort, transpcrcé doutre en ou-
tre deson espée,sur laquelleil s estoit ietté, ilsse prindrent àgemir &crier si
haut3 qu*on lespeust bienentendre d’ilion. Les Atheniens apporterent le
corps en laplace* où Menesthée fit foraison funebre à la mode des Athe-
niens, qui ont accoustuméde loiierceux publiquement qui sont morts en
guerre. Et làProthesilausveid vn adle d’Vlylse fort à loüer, &bien hon-
neste : car le corps ayant esté là posé il luy allaporter les armes d‘AchiIleÿ
tout en pleurant à chaudes larmes, auec ces paroles : Certes vous serez en-
seuely, o tres-Valeureux Cheualier, auec ce harnois quc vous auçz tant de-
siré: ayezdoncques lavidoirede lacontencionqui s'en estoit meùë entre
nous, sans entrer pour cela en animosité 6c indignation enuers moy. Et
comme les Grecs en eustent fort loiié Vlysie, Teucer le remercia de ceste
sienne honnesteté, mais il ne la voulut pas accepter, alleguant n’estre raison-
nable d employer à ses funerailles cc qui auroit esté oçcasion de sa mort:
parquoy ils Finhumerentdans la terre selon fadmonestemeilt de Calchas,
qui leur remonstra que ce n estoit chose licite ny religieuse de brusler les
corps de ceuxqui se seroient deffaits eux-mesmes.

ANNOTATIOK

'A i a x fils de Teiamon Prince dc Saiamincj &:de la belle Eribée, comme
mec Pindare, il en a esté parlé cy-deuant cn plusieurs cndroits. Homere au
troisiesme de Tlliade le fait estre plus grand que nul des Grecs, de toute la
tcstc &: des espaules qu il auoit amples &: larges, tesmoignans assez son extreme
force.

TÎç r ctp oc/s â?sooç cLVtip mm fAytç

E ,r^oyoç A'pylim KitpetXlw rJs' cOptou; a/uyiç.

Et Darcs Phrygien aussi qui le dit estrepuissant de membres, d'vne voix éîaire & hautaine, les
chcueux noirs èc crespelus, d'vn natureldeboiinaire&fimplejmaisaspre&impetiieux contre
Eennemy. Aussi Homere l’appelle communement TnA&oç spz’ Kya\oùvy ie grand bouleuard
des Grecslcur seur rempart &: soustenement: &: le fait par cout le progrez de îon œuure ie
plus valeureuxde tousles autrcs apres son Achilie* Quant àsa grandeur corporeiie on peut
assez voir icy que Philostrate s'estudie de contredire en tout ce qu’il peut à Homcre: car tous
lesPoëtes d’vn commun accordmettent Aiax auoiresté d'vne tres-grande corpuience, at~
tendu mesmequil portoit vnetelle targue,que sept cuirsde bœuf y estoient employez; i’vii
sur l’autre :

Stilicet Aiati comux crnata ‘Vcniret,

Cui tegmen in septem tergafuère boum»

ditOuide encertainendroitde ses amours, &: au 13. des Metâmorph. Surgït aàhos çtypei âomi*
nu* feptempiicis Aiax, màis pour le puiser plustost en la source, au 7, de l’IIiade.

Ai'aç Jl' tsyudtv çê&ov cnunoç wtz 7rjpycts

KclAmqv, i7rsuCe{av, Q oî Tvfeoç yfejUt Tivya>vt
2zv(çtz>(jlcùV ofe a-eaçoç, T vAn cv) ohA vajav»
ü'ç OÎ i7Toh(nV OZtKOÇ ajo?9V , iKsccÇojQY,

Tclv&ov Çasifzm, '&à <fe ’àsJlov rA&oi yaAKQY.

^Aiax s*approcbe portant au bras vne grand’ targue âpair d*vne tour, qui efeoit ctairain & de fept cuirsdé
bæuf quc luy auoit saïsie Tycbius babitant és maifens d*Hylas, le plw excelient ouurierde cuirs qui sut cn
son temps, lequel iuy sabriqua cesie eferangc targue garnu de feept cuirs de bœuss gras & resaits, & it
huistie/me doubU il lefet d'airain.

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