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HECTOl
apressamort fut attachéau chariot d’Achilles, ôctrainé, puisrendu àson
pere,ainsi que l’a escritHomere.
ANNOTATION.
E s Cheualeries &: proüesTcs d’Hedor, tout le monde en a esté de tout
temps abbreuué : de sorte que cc ne seroit qu’ennuyer inutilement les
le&eurs d’en vouloir icy vser de reditte. Homere par fois l’exalte iusques
au ciel, &: par fois le raualle à luy faire faire des tours trcs-lasches & in-
dignes : car en l’onziesme de l’Iliade il le dit auoiresté prosterné par tcrrc
tout esuanoüy d’vn coup de iaueloc que luy auoit tiré Diomcdes, encores
qu’il ne l’eneustpasbleste. Etauquatorziesme toutdemesme d vncoup de pierre parÀiax.
Etftnalementau vingt-deuxiesme il lefait fuyrhonteusementdeuant Achilles,qui le pour-
• suit autour deTroye, iusques à l’enuironner par troisfois. II fut ainst appeilc, comme mec
Platon au Cratyle, tS Ï%{v rlw ttdMv. Parce que tant qu’il vescut, il conserua la ville de
Troye en son entier, ( mais ceste etymologie est bien contràinte) ce que tesmoigne austi Ho-
mere au douzicsme de l lliade.
Q tyÇÿt /ufyj É'kT&P Çcobç iUxj , Xs fytUxJi
Kctj 'ïïflct/USUQ CLVCOL&Ç '&rop&l&Ç 7T0hiÇ
Tant qu £se£lor demetira cn w,
Et jdcbiüesen son coHrrôUXi
Du Roy Priam U grande njille
Fut conjeruée en Jon entier.
CMenaçant les Grecs d’allermettre le seu à lturs*vaiJseaHX> &c. aü douziesme dc ITHadc,
H' rvatv Sso'Qfvcnov rçapicüi ytywdç,
O’puQ’ iTrTslchtfaÿi rçsiiç, ptiyvv&i <Â rîï^cç,
hjytioùv, vnvcriv cy/en dsaznJkïç 7n/p.
Heftor criant à n)oix hautaine
Dit aux Troyens, efiranle^'vous^
Et rompe^ des Grecs U cloflure,
Mette^ le seu à leursvaijjeaux.
Et cn aiïez d’autrcs endroits cncorcs.
lUuoit'Vnregardfier&surkUx. au hui£tiesme»
E'xTOp cst’ dpupi afetçpdpu x&Xh'iretytLç l7nrnçs
T0(Opt? bsiMsil’ 'iÿtùv, v\J\i siçy&Kgiypv h’ptioç.
Heétor tourna Jes cheuaux r
*Mux heaux creins, de U Gorgone
Ayant lesyeux, ou de Mars
Le Janrfant meurtrier des hommes.
Dares Phrygien leaepcint encestesorte: Hettoresioithegue&de hlanche charneure: crejpe> louche,
msie & dijpos en tom Jcs memhres : d’vne sace venerahle, harhu, d }vn heau port : belliqueux, & d’vn
magnanime conrage, dehonnaire enuers lessiens, & digne d’en eftre hien voulu.
I l demonftroit éscomhatsla mejme impftuosité &ardeurque saifoit Achilles. Au treiziesme de i’I-
lîade ii est accomparé à vn gros quartier de pierre, qui ayant esté arraché d’vn rocher au haue
d’vne montagne par queique grosse iauasse de pluye, cst rouic de ia violence d’vn torrenc
contre-bas,renucrsant tout ce qui se rcncontre au deuanc, iusques à ce qu’ii arriue finalement
cnlaplaineoù il sarrestesanssebougerplus.
r.p^ csl ap E %7&p
A'v'mtpv pM/ngtCùç, bKdofëuppç dç '&ro 7iirpnç, &C.
6c au dix-hui&iesme ài’impetuostté & furic d'vne fiamme ardante, &: à vn lyo.n*
tkreep n rsftdysio Tratç, ÇKÿJ i xtKaç uKulw.
IL gourmandoit sort fon srere Par/s, comme lasche& couard, & trop addenné à ses voiupteso &pUijîrs*
au troiftesmede lTliade.
àvcaraee,
\
r
HECTOl
apressamort fut attachéau chariot d’Achilles, ôctrainé, puisrendu àson
pere,ainsi que l’a escritHomere.
ANNOTATION.
E s Cheualeries &: proüesTcs d’Hedor, tout le monde en a esté de tout
temps abbreuué : de sorte que cc ne seroit qu’ennuyer inutilement les
le&eurs d’en vouloir icy vser de reditte. Homere par fois l’exalte iusques
au ciel, &: par fois le raualle à luy faire faire des tours trcs-lasches & in-
dignes : car en l’onziesme de l’Iliade il le dit auoiresté prosterné par tcrrc
tout esuanoüy d’vn coup de iaueloc que luy auoit tiré Diomcdes, encores
qu’il ne l’eneustpasbleste. Etauquatorziesme toutdemesme d vncoup de pierre parÀiax.
Etftnalementau vingt-deuxiesme il lefait fuyrhonteusementdeuant Achilles,qui le pour-
• suit autour deTroye, iusques à l’enuironner par troisfois. II fut ainst appeilc, comme mec
Platon au Cratyle, tS Ï%{v rlw ttdMv. Parce que tant qu’il vescut, il conserua la ville de
Troye en son entier, ( mais ceste etymologie est bien contràinte) ce que tesmoigne austi Ho-
mere au douzicsme de l lliade.
Q tyÇÿt /ufyj É'kT&P Çcobç iUxj , Xs fytUxJi
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Et jdcbiüesen son coHrrôUXi
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Fut conjeruée en Jon entier.
CMenaçant les Grecs d’allermettre le seu à lturs*vaiJseaHX> &c. aü douziesme dc ITHadc,
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Dit aux Troyens, efiranle^'vous^
Et rompe^ des Grecs U cloflure,
Mette^ le seu à leursvaijjeaux.
Et cn aiïez d’autrcs endroits cncorcs.
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E'xTOp cst’ dpupi afetçpdpu x&Xh'iretytLç l7nrnçs
T0(Opt? bsiMsil’ 'iÿtùv, v\J\i siçy&Kgiypv h’ptioç.
Heétor tourna Jes cheuaux r
*Mux heaux creins, de U Gorgone
Ayant lesyeux, ou de Mars
Le Janrfant meurtrier des hommes.
Dares Phrygien leaepcint encestesorte: Hettoresioithegue&de hlanche charneure: crejpe> louche,
msie & dijpos en tom Jcs memhres : d’vne sace venerahle, harhu, d }vn heau port : belliqueux, & d’vn
magnanime conrage, dehonnaire enuers lessiens, & digne d’en eftre hien voulu.
I l demonftroit éscomhatsla mejme impftuosité &ardeurque saifoit Achilles. Au treiziesme de i’I-
lîade ii est accomparé à vn gros quartier de pierre, qui ayant esté arraché d’vn rocher au haue
d’vne montagne par queique grosse iauasse de pluye, cst rouic de ia violence d’vn torrenc
contre-bas,renucrsant tout ce qui se rcncontre au deuanc, iusques à ce qu’ii arriue finalement
cnlaplaineoù il sarrestesanssebougerplus.
r.p^ csl ap E %7&p
A'v'mtpv pM/ngtCùç, bKdofëuppç dç '&ro 7iirpnç, &C.
6c au dix-hui&iesme ài’impetuostté & furic d'vne fiamme ardante, &: à vn lyo.n*
tkreep n rsftdysio Tratç, ÇKÿJ i xtKaç uKulw.
IL gourmandoit sort fon srere Par/s, comme lasche& couard, & trop addenné à ses voiupteso &pUijîrs*
au troiftesmede lTliade.
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