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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0846

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820 A C H I L L E S.

me. Mais il apprit sans aucune peine à chanter &C ioiier de la lyre3 où il reci-
bieJ'r tQit lesanciensquiestoientau mesmeaagequeluy : Hyacintheàsçauoirj &C
TJtfX 1*™ Narcisse : 6C pareillement Adonis, si quelque chose s en raconte : &c comme
ies regrets &C lamëtations d’Hilîas, &C Abdere fulsent de plus fraische ressou-
uenance, qui en sseur d aage estoient peris : ceiuy- là estant aiié puiser de feaü
en vne fontaine, dont il n’auroit oncques depuis comparu nulle part3 6C
cestui-cy miserablemét esté deuoré par les cheuaux de Diomedes en Thra-
ce, il nelespouuoit reciter que leslarmesneluyen vinsfent auxyeux. say
outre-pius oüy cela de luy 3 qu’il sacrifioit à laMuse Calliopé, desirant de
sdnstruire enla Musique &C Poësie: &que la Deelse se seroit vn iour apparuë'
àluy en songe3luy disant: Enfant vaieureux5ieso£troyeia faculté delaMu-
sique&Poësiejpour en resiouyr tes festins, &C les rendre plus delestabies, mi*
tiguer par mesme moyen tes fascheries &C courroux, puis quàmoy &c à Pal-
las les destinées ont ordonné que tu sois vn iour beiliqueux,aspre &C rude sur
tous les autres au combat, par quoy fais que tu s y exerces soigneusemet. Cat
il setrouuera en fin vnPoëte que i'induiray à ceiebrer de loüanges tes beaux
&Cglorieuxfàiâ:sd’armes. Etdevray tout cela luy a esté attribué par Ho-
mere. En son adolescêce au reste3il ne fut pas mis en garde &C depost en* slsse
^AcltüJZ ^ eScyro,nyiànourry parmylesDamoisdlesjcoismie fondic: car il neust
pasesté vray-semblablequePeléçquieftoit leplusvaleureuxdesbn temps,
eust voulu enuoyer ce sien fils queiquepart à cachettespour luy faire cuiter
les guerres &C ies dangers3attëdu queT elamon y incitoit bien Aiax^ny neust
pas esté ainsi permis à Achilles si grandelet de hanter famiiieremet és cham-
bres desDam.es, laissant auxautrescueillirvne admiration deleursfai(5i:s,&
celebrité de leur renommée immortelie : car il ne manquoit pas dambition.
Phen. Qu/en dit dônc Prothesilaus ? Vign. Des choses bien pius vray-sem-
blables &C apparentes. Car il racontequeThesée sen estant fuy dAthenes
pour les imprecations qudl encourutà soccasion deson fils Hippolyte, de-
Thtar^enia uers le Roy Lycomedes, il fut iTHs à mort en Scyros, dont Peiée, qui auoit
esté son compagnon d’armes* &C son hoste &C amy : car ils s’estoient mesmes
MdlJrJ 1* d' retrauuez cnsemble à ia chaste du sanglier Calydonien, enuoya Achilies en
A Scyro pour venger ce meurtre,lequel suiuy tant seulement de Phenix pour
raison deson vieil aage, essbraniatellement ceste Issepour sauoirsurprise au
despourueu, haut esleuéequelle estoiü, &Cscituée en Üeupierreux&Cplein
derochers, qu’il eut Lycomedes en sesmains, mais ii nele voulut pasfaire
mourir, ainsne luy fit quedemaderàquel proposil auoitainlî desloyaumet
masssacr é vntelpersonnagetropmeilIeurqueiuy,quiseroit recouru à gua-
rand en sa franchise &C sauuegarde ? Pourautant,Achillessva-il dire,quîl ve-
noit en intention de me deposteder de mon Royaume, au moyen dequoy à
bondroit iePauroispreuenu,&Cm’enseroisdeffait,m ofFratdemcnpurger
deuantPeleus. LàdessusLycomedesluy donoasafilleDeidamie en maria-
ge, dontseroitnayNeoptoleme, ainsi nommé pourlaieuncssede son pcre
Achilles, qui en si tendre aage, se seroit si impetueusement enfourné de
pleineabordéeàlaguerre. Achiiles doncques demeurantià, Thetisb-vinr
trouuer pour sbigner de luy, jsèion qu onc accoustumé de fkire !es meres
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