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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0871

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ÎSIEO PTOLEME. 847

ùf>orshlwe,ny fam les ouurages defoter'se qtiels qu''Hs'f uijJerit sfire, ncfcauroient santsoiïpeu resisierasii vio~
lencequ üs ne fie rornpent sncontinent: dr ceux de corne sout de ïnejme,d’cs,& d’yuoirc: lesier aufii,& le cuiure,
ieplombsi cfiain, & L eledîre: voire dor, qtte la Lesbienne Sapho dtt fepurger & afisitier ésplmfiortspoisons esi
venins :■ ce que l’experience ausii demonstre. Tellemcnt cjuepar 'vnegrouidence dtuine cela a efté efiably que les
pLts excellentes chosts sujstent furrnonteespar lesplm vtlcs. Car le vinaigre disfout Les perlesj çj lefang de bouc
brise le diamanpquelquesierme &siolide resistant quilfbu. Si qn’tl ny dque la fieule ongle de cheud, d’asne, w klsaPâüptt
mulet, qtie cette can nepttisie corrornpre :& ne lesfiauroitpenetrer, êresqùelley fioït longtkmentgârdee. Jpue mier jM '
fiAlexandrcfils de Philippes sutempoisinnéàe 'cette liqueur, ie nenfiçauroispas rien asfiermerdecertain :trop
bienfçay-iequecda aeftèdit&ejcritd’asfiex,degens. Piineliure i. chap. ia<j>. parlancdes rnerüeilles
de’s eaux s Iuxta Nonacrin Arçadu Stix, necodore disfierens, nec colore illico necat. Or pour cette perni-
cieuse qualité mortelle, on la voulu feindre vn des Üeuties d’enfer 3 de si grand respeâ: mesmes
'pnuers ies DiciiXjque c’estoit le plus grand serment qu’iis eussent: comme on peut voir aü j.d^
i’O dyssee, où Vlysses fait iurer Calyplio qu elle ne luy machinera point de mal 5

sW VWU TDch ^CjCiCL %Ç/Lj Ü&tvoç SCfHLÇ V'Sg&ZV-,

Kctj Tv tÇb/djiov Xwfiç vJbop, oVé /uczytçvÇ

Ci'pitoç cPèlVOTZiTOÇ Ti 7ÀTC1, /Oÿ'jfipîûJt dïdlOU

Cecy oïes jcache la terreç

Et le large ciel de la haut 5

Et t eda de Styx qui la bdS coulei

Le plas grand jerment folemnel

Qui dax Dieux bien-bèimux pttijfe ejlre

Hesiodeen saTheogonie,oùii lametpour lapiusexceliehteiîliede PÔceah8c dcThedil^j
StoÇ, m JVi crfiëcov asreçïpîpiçcLTï] ’éstiv ctTmcricov, dit que pour eflre venuë la premiere de toüs les Dieux
au secours de Iupitcr contre les TitaneSjil luy dohna eh recomjpensc ’que de là en auant eile sc~
îroit le pius rcspedé serment des DiSux i kurlw /usii ïdmt soâv /dyt ïia/uficts opaov. Et Scruius
Fur Ic 6. de l’Eneïde : Stygidmquepalude?n> Dq cuius iurare tirnent, &siallerc numen : escrit que ce fu t
en faueur de ia Vi&oire fille d’iceile Styx,quisetrouuaà la gùerre contre les Geants, qne Iu~
piter ordotina que quiconque des Dieux enfraindroit ce qü’il aüroit iiiré 8c promis par cile, il
seroit priué vn an entier &:neuf iours de sa distribution d’AmBrosie, 8c Ne£tar : ia raison, dit-
il, pouree qtie latriflesse, ceqùe dehbte cemotdeStyx, est contrâire à l’eternité, 8c la ioye à
ja fascherie,

Lethéj aütre flcuüe infernaî, passe Icquel, îes ames mettoient entierement en oübîy tout ce
qui cstoifcaduenuen leur vie,aussl ce mot ne signifie autre chose qu’oubliance. Mais si les ames
apres le trcspas des personnes,s’oublient ou reirouuiehnent de laVic passee,c’est vn poinâ: dou-
fceux en nostre ereance, car au 3 .liure dcs Roys,chap. ti. le Roy Àchazs’estant humiiié deuanc
Dieü, 8c fait penitence 3 il luy odroye cette grace • qu il ne verra pointdc ses iours les matnç
qu’il auoit deîiberé d’enuoyersur samaison ^ airis les remetà Ochbsias sonfils apfessamotr,
afin qu’il ne les sente point. Et au contraire en S.Luc 16. Le mauuais riche estant toui'menté cs
enfers, requiert Abraîlam de vouloir adüertir ses freres de s’amender pour n’encourir point sa.
damnation, mais laissons cela aux Theoîogiens. Platon au iQ.desa Republiqùe, 8c Plutarque
autraidédelatardiue vengeance diuineTe comptequ’ils y introduisent dc deuxqui retour-
nereht de mort à vic, fait mention de ce Lcthé, Quanc àla verité historiaie, 11 y a piusieurs ri-
uiercs de ce nom-là de costé 8c d’autre 3 dont Strabon parle és 1 o. 11.8c iÿ. liurej mais celle qui
faitle plusà propos encec endroit,est le Lethéd’Aphrique,prcsde la derniere poinéfcedes
Syrtes : lequel apres auoir eoulé par qüclque espace s’engloufcit dans terre, 8c de-rechef à ic né
sçay combien de lieües de là, s’en vicnt renaistre en grandequantité d’eaux : ce quiàurbit sai|
ëroire aü pcuple qu’il s’alioit perdre dan$les enfers, Ô&de laïetournoifc en liaut.

FIN DES HEROÏQVES D£ PHILO STR ATE,

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