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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0923
DE B A C C H V, S; 800
ANNOTATION,
Allistrate ày prendré garde dè pres, semblè redire toufîours vne
mesme chosejbien qu’entermes aucunementdifFerends,comme sii ioiioyt sur
vne mesme chordc, variant seulcment les tons par les touchesoù battent les
doigts qui la rendentplus courte oupluslongue: Car il ne tend qu’à monstrer
par ses descriptions le marbre&le bronzedont ces statuës consistenc, estre h
bien elabourezqu’jls monstrentvn sentimentde vie en vnc matiere insensible
y empreint par i’artifice des ouuriers. Tout ce qui concerne au surplus tantle subje<st de ceste
image, que lesparticuiaritez d’iceiic, a esté touché siau long cy-deuant en plusieursendroits3
comme on a peuvoir en lastatuede laBacchante, que cene seroit qu’vne pertede temps^
ennuyeuseaux Ledeurs, denvsericy de reditte. PareillementdesouuragesdeDedalus, au
tableau de Pasiphaé, &: pour le regard de l’Oestrc Bacchique,cn celuy de Panthée, trop
bien pour ne delaisser cestesigurcdu touc tropmaigre&descharnée, y peut-on adiouster ia
description que fait Albricus de ce Dieu. Buchmsils delupiterestreferé àunombredesVieux, ayant
esté appellé vin, & le Dieu du vin, duquel les Anciens conftderans la vertu & U proprietê, ront reuerê en U
nature toutainst quvn Dieu, drftguréde ceste forte : D 3vne sace, afçauoirseminine, l yeftomac tout descou-
uert, & deuxçetits cormchons en la teste, couronniede sueillards devigne, & monté furvn tygreyAuec les
ftgures de ces trois animaux autourae luy, ctvn Singe, d yvn Porc, & d yvn Lyon, qui monstroient d’enuiron-
nerlepied d’vn fèp tout couuert dcgrappes, a l’ombre duquel Bacchus fepromenoitsitr sa monture, tenantvne
tajfe enf mam gauche, dcdanslaquelledeladroicle il estreignoit vngros raisin. Ces trois animaux re-
presentent les effe£ts que cause le vin és personnes qui en prennent trop, selon la diuerfîté de
leurscompiexions: Car les vnsenleuryurcstcsont ioyeuxàguisc d’vn singe,Iesautresendor«
mis comrac vn poureeau, ôc les autres furieux ainsi que lyons.
ANNOTATION,
Allistrate ày prendré garde dè pres, semblè redire toufîours vne
mesme chosejbien qu’entermes aucunementdifFerends,comme sii ioiioyt sur
vne mesme chordc, variant seulcment les tons par les touchesoù battent les
doigts qui la rendentplus courte oupluslongue: Car il ne tend qu’à monstrer
par ses descriptions le marbre&le bronzedont ces statuës consistenc, estre h
bien elabourezqu’jls monstrentvn sentimentde vie en vnc matiere insensible
y empreint par i’artifice des ouuriers. Tout ce qui concerne au surplus tantle subje<st de ceste
image, que lesparticuiaritez d’iceiic, a esté touché siau long cy-deuant en plusieursendroits3
comme on a peuvoir en lastatuede laBacchante, que cene seroit qu’vne pertede temps^
ennuyeuseaux Ledeurs, denvsericy de reditte. PareillementdesouuragesdeDedalus, au
tableau de Pasiphaé, &: pour le regard de l’Oestrc Bacchique,cn celuy de Panthée, trop
bien pour ne delaisser cestesigurcdu touc tropmaigre&descharnée, y peut-on adiouster ia
description que fait Albricus de ce Dieu. Buchmsils delupiterestreferé àunombredesVieux, ayant
esté appellé vin, & le Dieu du vin, duquel les Anciens conftderans la vertu & U proprietê, ront reuerê en U
nature toutainst quvn Dieu, drftguréde ceste forte : D 3vne sace, afçauoirseminine, l yeftomac tout descou-
uert, & deuxçetits cormchons en la teste, couronniede sueillards devigne, & monté furvn tygreyAuec les
ftgures de ces trois animaux autourae luy, ctvn Singe, d yvn Porc, & d yvn Lyon, qui monstroient d’enuiron-
nerlepied d’vn fèp tout couuert dcgrappes, a l’ombre duquel Bacchus fepromenoitsitr sa monture, tenantvne
tajfe enf mam gauche, dcdanslaquelledeladroicle il estreignoit vngros raisin. Ces trois animaux re-
presentent les effe£ts que cause le vin és personnes qui en prennent trop, selon la diuerfîté de
leurscompiexions: Car les vnsenleuryurcstcsont ioyeuxàguisc d’vn singe,Iesautresendor«
mis comrac vn poureeau, ôc les autres furieux ainsi que lyons.