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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0938

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gI+ t A STATVE

turesontesiéparlesfitfions Grecques reprefentées en <vn Centaure, homrne
depuis la ceinture en haut,qui denote lapartie rationelle tntelleÏÏiue refi-
denteauceruean : celle d’embasoùla fensiualité domine, par le cheual Le
pluslubriqueaniMaldetousautres>commeil aesié ditau tableau des Fables^

rante-huittiefime, compare tellesmanieresdegens auxcheuauxCompara-
tus elt iumentis insipientibus : au trente-deuxiefime. Nolite fieri sicuù
equus &C mulus,quibus non est intelle(ftus, par où esi designél’appetit fien-
fiuel, Çfi la <vie brutale: les Egjptiens voulans au rebours ejleuer thomme plm
hautquefion degréd'humamtéjuy attribuoientvnetefie Fefieruier.pour ce
quil <volLe toufiours contre-mont ( mais entende&plujosi d’vngerfaut, dont
le propre efitelja où les esieruiers nefont que hacher pres deterre a tire daifi
lejes Grecsfious le mot dles Latins ^’accipiter, confondas toutes for~
tes d’oyfieaux deproye ) defait en leurs notes Hieroglyphiques, tesieruier

signisoittesirit à caufie de fia celerité yfilon Diodore y appelloientl

Ü>F\zt\\ymot compofiédeces deux^vocables Bai ame: Çsi Eth cœur, Et Eufiebe
alleguant Zoroafire jnet quil difioit Dieu auoir La tefie d'esieruier. Aiais ce~
la fieroitfiortir horsde nofire propos desCentaures ydont il a esiê parlé cy- deuat
si àplein fiur le Eableau des Centaurelles > quil nen resie rien icyplus à dire.

Ntrànt vne fois dans vn temple fbrt venerable &C spa-
cieux ôcd vne bellerepresentation, iapperceuvn Centau-
re planté au porche d’iceluy, non du tout semblable à vn
homme , selon la destription d’Homere , ains tel presi»
quvnebestebruteresidentedansles plusprosondesforests:
car il estoit homme en descendant iusques au ssanc: &C se ter-
ininoitparembasautrain dvne beste cheualine à quatre pieds : si que Ia
nature des cheuaux &C des hommes distin&e là par le milieu se venoit assèm-
bler envncorps: partieseparantsesmembres, &C partieles rendantfortin-
dustrieusement concordansentreux. Car ce qui y estoitde formehumai-
ne, tout autant qu’ils’enesseuoitdepuislahanche iusques au sommet de la
teste, estoitretranchédudessoubs, &C le separoit du corps cheualin , iut
quesàcequilsarresteverslenombril,làendroitconioint &C vny àlaforme
d’homme : de façon que çe quiy estoit de chcualmanquoit de teste, &C de
tout le reste qui en descendant s'essargist du col vers leschine: &C ce qui
estoit d’hommedepuislenombriliusquesauxpieds, desiroit sonsoustene-
mentquiydefailloit. Cecorps donc estant tel^vous y eussiezpeu voir vne
viue &impetueuse astion sürabondantc en cet ouurage, &C vn corps sau-
uagin: &enlafaceie ne sçayquel air dvnefarouche &C fiere mine: car Ia
pierredontilestoit fait,çonuenoit fort bienàceste carc& contenance, le
toutseparforçantcommeà lahaste&àrenuy de representer vne vraye &€
reelle figure.

L A
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