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Bullettino di archeologia cristiana — 2.Ser.1.1870

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Nr. 2
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Lettera di S. E. Monsignor Baillès già vescovo di Luc̨on all'autore del Bulletino
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https://doi.org/10.11588/diglit.18572#0080
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BULLETTINO

cles de la vérité mime. Il ne se separerà jamais de son Église
jnsqu' à la consommation cles siècles, il sera toujours avec elle
dans la personne de ses pasteurs unis au prince des apótres et
à ses successeurs (Mattli. XXVIII, 20); et ces paroles expli-
quent la présence du divin poisson, de Notre Seigneur Jésus-
Clirist dans la barque celeste de l'Église. Mais comment in-
terpréter la présence simultanee de cet aliment divin , que le
dauphin offre avec tant d' empressement . et qui n' est autre
que Jesus-Christ lui mème ?..... Ce poisson divin, si dési-
reux de sauver les hommes d'un éternel naufrage , portant à
sa bouche le pain qui rappelle le souvenir de la divine eucha-
ristie est au milieu, de 1' Église, non point dans la position du
Sauveur, qui soutient l'Église, ou du dragon infernal à la
gueule beante (Aleander Junior, Navis eccles. refer. p. 100
et seq. Romae 1626 in - 8J accablé par le poids insuppor-
table de 1' Église, qui le domine ; mais dans celle d' un pré-
dicateur très-animé et infatigable qui veut présenter à tous
et toujours et partout l'ineffable aliment de ce pain celeste ,
qui nous rend vraiment semblables à Dieu , puisqu' il nous
nourrit de Dieu , pour nous transformer en Dieu fS. August.,
B. Laurent. Jusiin.J. Le poisson mystérieux glisse rapidement,
comme un messager tout céleste, sur la face des eaux avec la
barque mystérieuse , pour porter en tous les lieux du monde
ses douces invitations, et le nombre des fidèles qui se rendent
à ses délicieuses et touchantes insinuations est incalculable. La
divine colombe établie au gouvernail ne cesse point de tenir
les yeux fìxés sur ce ravissant spectacle, V abrégé des miracles
de Dieu (Psal. CX, V, 4), tandisque d'un autre coté ce my-
stère étalé aux louches et sombres regards du dragon internai

lui fait endurer d'indicibles tortures.....

Je m' arrète lorsque 1' oeuvre si poétique de .1' art chrétien
pourroit ètre encore le sujet de tant d' autres solides et tou-
chantes observations. X' avais-je pas raison de dire que cette
lampe venèree est tonte une épopée chrétienne, d'une poesie
sublime, entrainante, remplie de charmes, riche de contrastes,
pleine d'unité et qui resumé en quelque sorte toute la réli-
gion ?
 
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