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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 2.Ser. 1.1880(1882)

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Heft 1
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Kabis, Marc: Communication sur quelques papyrus coptes du Musée de Boulaq
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https://doi.org/10.11588/diglit.12752#0040
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tel ou tel monastère. Les papyrus de ce genre sont tous rédigés
quant à la partie narrative ou historique de la manière
suivante : Le père ou la mère, parfois tous les deux, étant
sans enfants, invoquent la protection ou la bénédiction d'un
saint pour avoir un fils, promettant, dans le cas où cette
faveur leur serait accordée, de consacrer ce fils à Dieu
dans tel ou tel couvent. Puis on cite presque toujours
l'exemple du prophète Samuel consacré à Dieu de cette ma-
nière, avant sa naissance, par Anne, sa mère.

Les papyrus d'ordinaire nous font connaître que les parents
après avoir eu un fils, se sont repentis de leur vœu, ou l'ont
oublié, et plus tard ce fils a été frappé d'une maladie mortelle.
Cette circonstance a rappelé alors à l'esprit des parents la
promesse qu'ils avaient faite, et autant pour l'accomplir que
dans l'espérance de voir leur enfant sauvé par l'accomplis-
se ment de leur vœu, ils le renouvellent, sans perdre de temps;
ils conduisent le petit enfant à l'église du couvent auquel
ils l'avaient voué, et là, en priant et pleurant, ils demandent
à Dieu et au saint la guérison tant désirée. Celle-ci est
obtenue, et alors on procède à la rédaction de l'acte public
et solennel contenu dans les papyrus, acte suivant lequel le
jeune enfant reste pour toujours attaché et lié au monastère.

Telle est en général l'histoire de presque tous les papjTus
coptes, et en particulier de deux de ceux qui sont exposés
au Musée deBoulaq. Dans un de ceux-ci, un certain Thomas,
fils de Basile, consacre son fils Job, au couvent de saint
Febammon. Dans l'autre, un certain Paloto, fils de Péchatf
consacre également son fils Pierre.

Ce mode de consacrer ses fils, encore tout jeunes, à la vie
monastique, ne manquera pas de causer quoique surprise
aux personnes qui ne sont familiarisées qu'avec les principes
qui régissent les sociétés actuelles. On condamnera peut-être
 
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