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Heft 1
DOI Artikel:Brugsch, Heinrich; Abbate, Onofrio: Du rayonnement des étoiles au point de vue égyptien
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Le même phénomène s'observe aujourd'hui ; on y voit
aisément six étoiles tandis que par des nuits pures et sans
lune on y distingue effectivement sept étoiles, ce qui a fait
dire à Ovide que : sepitem diei, sex autern esse soient.
Cependant avec très peu de variantes la limite de dis-
tance ( 1 ) à partir de laquelle deux étoiles ne peuvent plus
être distinguées l'une de l'autre à l'œil nu, dépend de leur
éclat relatif.
On peut évaluer à 5 ou 6 minutes la longueur des rayons
qui paraissent émaner des planètes ou des étoiles, quand on
les regarde à l'œil nu. Ces queues ou rayons divergents servi-
rent de tout temps, et surtout chez les Egyptiens, à sym-
boliser les astres.
Ce qu'il y a de plus remarquable, c'est que les Egyptiens
aient donné constamment aux étoiles cinq rayons disposés
à 72° d'intervalle, et cette disposition figurative à été gardée
jusqu'à nos jours et presque partout. Ces cinq rayons même
que l'humanité entière-reproduit, peut-être par une simple
imitation ou coïncidence schématique, chez les Egyptiens
était assurée par une détermination habituelle du langage
hiéroglyphique. D'après Horapollo, l'image d'une étoile
signifiait le nombre 5. Jomard dans son ouvrage « Des-
cription de l'Egypte X. VII », malgré l'opinion de Leemans
de Horapollinis Niloi Hieroglyphica, rappelle cette signi-
fication des anciens, et la combat en disant, qu'on n'avait
(1) Le nombre des étoiles que l'on peut nettement distingue:- à la
vue simple, en un lieu donné, parait à première vue extrêmement
faible. On n'en voit, dans la portion du ciel visible sur l'horizon de la
Basse-Egypte, que presque 5,000 dans les nuits très pures.
Les anciens cependant ne tenant pas à cette condition, comme aussi
â d'autres, qu'on verra tout-â-l'heure, n'en marquaient que beaucoup
moins.
Le même phénomène s'observe aujourd'hui ; on y voit
aisément six étoiles tandis que par des nuits pures et sans
lune on y distingue effectivement sept étoiles, ce qui a fait
dire à Ovide que : sepitem diei, sex autern esse soient.
Cependant avec très peu de variantes la limite de dis-
tance ( 1 ) à partir de laquelle deux étoiles ne peuvent plus
être distinguées l'une de l'autre à l'œil nu, dépend de leur
éclat relatif.
On peut évaluer à 5 ou 6 minutes la longueur des rayons
qui paraissent émaner des planètes ou des étoiles, quand on
les regarde à l'œil nu. Ces queues ou rayons divergents servi-
rent de tout temps, et surtout chez les Egyptiens, à sym-
boliser les astres.
Ce qu'il y a de plus remarquable, c'est que les Egyptiens
aient donné constamment aux étoiles cinq rayons disposés
à 72° d'intervalle, et cette disposition figurative à été gardée
jusqu'à nos jours et presque partout. Ces cinq rayons même
que l'humanité entière-reproduit, peut-être par une simple
imitation ou coïncidence schématique, chez les Egyptiens
était assurée par une détermination habituelle du langage
hiéroglyphique. D'après Horapollo, l'image d'une étoile
signifiait le nombre 5. Jomard dans son ouvrage « Des-
cription de l'Egypte X. VII », malgré l'opinion de Leemans
de Horapollinis Niloi Hieroglyphica, rappelle cette signi-
fication des anciens, et la combat en disant, qu'on n'avait
(1) Le nombre des étoiles que l'on peut nettement distingue:- à la
vue simple, en un lieu donné, parait à première vue extrêmement
faible. On n'en voit, dans la portion du ciel visible sur l'horizon de la
Basse-Egypte, que presque 5,000 dans les nuits très pures.
Les anciens cependant ne tenant pas à cette condition, comme aussi
â d'autres, qu'on verra tout-â-l'heure, n'en marquaient que beaucoup
moins.