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Heft 1
DOI article:Abbate, Onofrio; Brugsch, Heinrich: Du rayonnement des étoiles au point de vue égyptien
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.12752#0064
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montre dans les pyramides des rois Pèpi et IIor(J)-em-saf
nouvellement réouvertes, et situées au nord de Saqqarali.
L'intérieur des énormes blocs en pierre calcaire qui for-
maient le toit du plafond des chambres funéraires, est orné
d'étoiles -fc- en couleur blanche sur un fond noir. On a
voulu indiquer, de cette façon, le ciel nocturne couvert
d'étoiles.
Dans le système hiéroglyphique le groupe ep^' sua
ou dua, dewa représente la prononciation hiéroglyphique
de l'étoile, dérivée sans aucun doute de la racine sua, dua,
dewa, signifiant le nombre de cinq. Encore la langue copte
a conservé ce dernier mot sous la forme siou, sioou indi-
quant également le nombre de cinq. Une analogie frap-
pante est offerte dans les langues indogermaniques, clans
lesquelles les mots servant à désigner la main dérivent de la
racine panlcha, péniche, en grec pente c'est-â-dire cinq.
Même le mot de laboissonpunch,composée chez les habitants
de l'Inde de cinq ingrédients, doit son origine à cette racine.
Pour la langue des anciens égyptiens la parenté entre sua
signifiant cinq et étoile est d'autant plus visible que bien
souvent l'hiéroglyphe de l'étoile * sert à désigner le nombre
de cinq, surtout dans les dates. Aux temps les plus anti-
ques de l'histoire d'Egypte, l'étoile par excellence était
Lucifer, l'étoile du matin. Je l'ai rencontrée dans cette
acceptation et pour la première fois au milieu des nom-
breux textes qui couvrent les parois dans l'intérieur des
deux pyramides dont j'ai parlé plus haut. Tua, l'étoile
du matin, comportait bientôt le nouveau sens du matin
qui, le plus souvent, s'appliquait à ce mot. Des milliers
d'exemples tirés des textes de toutes les époques en four-
nissent la preuve. A l'époque ptolémaïque, pour distinguer
entre l'étoile du matin et le matin, on désignait le premier
montre dans les pyramides des rois Pèpi et IIor(J)-em-saf
nouvellement réouvertes, et situées au nord de Saqqarali.
L'intérieur des énormes blocs en pierre calcaire qui for-
maient le toit du plafond des chambres funéraires, est orné
d'étoiles -fc- en couleur blanche sur un fond noir. On a
voulu indiquer, de cette façon, le ciel nocturne couvert
d'étoiles.
Dans le système hiéroglyphique le groupe ep^' sua
ou dua, dewa représente la prononciation hiéroglyphique
de l'étoile, dérivée sans aucun doute de la racine sua, dua,
dewa, signifiant le nombre de cinq. Encore la langue copte
a conservé ce dernier mot sous la forme siou, sioou indi-
quant également le nombre de cinq. Une analogie frap-
pante est offerte dans les langues indogermaniques, clans
lesquelles les mots servant à désigner la main dérivent de la
racine panlcha, péniche, en grec pente c'est-â-dire cinq.
Même le mot de laboissonpunch,composée chez les habitants
de l'Inde de cinq ingrédients, doit son origine à cette racine.
Pour la langue des anciens égyptiens la parenté entre sua
signifiant cinq et étoile est d'autant plus visible que bien
souvent l'hiéroglyphe de l'étoile * sert à désigner le nombre
de cinq, surtout dans les dates. Aux temps les plus anti-
ques de l'histoire d'Egypte, l'étoile par excellence était
Lucifer, l'étoile du matin. Je l'ai rencontrée dans cette
acceptation et pour la première fois au milieu des nom-
breux textes qui couvrent les parois dans l'intérieur des
deux pyramides dont j'ai parlé plus haut. Tua, l'étoile
du matin, comportait bientôt le nouveau sens du matin
qui, le plus souvent, s'appliquait à ce mot. Des milliers
d'exemples tirés des textes de toutes les époques en four-
nissent la preuve. A l'époque ptolémaïque, pour distinguer
entre l'étoile du matin et le matin, on désignait le premier