— 52 —
sobt, c'est-à-dire « le triangle », composée de trois étoiles
de cette position , * \ .Le nom de triangle donné à cette
constellation (son*.........-'* déterminatif, vers les basses épo-
ques, est parfois /A, à la place de la forme antique ^) s'ex-
plique donc aisément. A l'époque romaine, l'étoile princi-
pale de la constellation en question, la Sothis, a été dési-
gnée par un mot particulier o'^j * , * sati, dérivé
du verbe sati ayant le sens de « lancer avec vitesse » par
exemple une flèche, des rayons, les eaux (surtout celles de
la crue). Par rapport à cette dernière signification, j'aime
à croire que l'étoile sati, la Sothis, l'étoile Sirius, à elle
seule a été regardée comme l'étoile dont l'apparition hélia-
quc annonçait aux Egyptiens le lancement des eaux, en
d'autres termes la crue du Nil.
Malgré mes études très-approfondies des textes égyptiens
en matière astronomique, je n'ai pas eu l'occasion de ren-
contrer des noms donnés à des étoiles et dérivés de racines
indiquant leur état de clarté, de splendeur et de couleur.
Le seul exemple que je suis à même de citer, regarde le
nom égyptien donné, dès l'époque ptolémaïque, à la planète
Mars. C'est le nom de Hor-toscher, c'est-à-dire « Horus,
le rouge », transcrit Hersosi par les astronomes grecs qui,
de leur côté, ont remarqué que ce nom se rapportait à la
couleur roue;e de cette étoile.
H. Brugsch.
sobt, c'est-à-dire « le triangle », composée de trois étoiles
de cette position , * \ .Le nom de triangle donné à cette
constellation (son*.........-'* déterminatif, vers les basses épo-
ques, est parfois /A, à la place de la forme antique ^) s'ex-
plique donc aisément. A l'époque romaine, l'étoile princi-
pale de la constellation en question, la Sothis, a été dési-
gnée par un mot particulier o'^j * , * sati, dérivé
du verbe sati ayant le sens de « lancer avec vitesse » par
exemple une flèche, des rayons, les eaux (surtout celles de
la crue). Par rapport à cette dernière signification, j'aime
à croire que l'étoile sati, la Sothis, l'étoile Sirius, à elle
seule a été regardée comme l'étoile dont l'apparition hélia-
quc annonçait aux Egyptiens le lancement des eaux, en
d'autres termes la crue du Nil.
Malgré mes études très-approfondies des textes égyptiens
en matière astronomique, je n'ai pas eu l'occasion de ren-
contrer des noms donnés à des étoiles et dérivés de racines
indiquant leur état de clarté, de splendeur et de couleur.
Le seul exemple que je suis à même de citer, regarde le
nom égyptien donné, dès l'époque ptolémaïque, à la planète
Mars. C'est le nom de Hor-toscher, c'est-à-dire « Horus,
le rouge », transcrit Hersosi par les astronomes grecs qui,
de leur côté, ont remarqué que ce nom se rapportait à la
couleur roue;e de cette étoile.
H. Brugsch.