DOI Heft:
1. Teil
DOI Artikel:Ventre, F.: Le sol égyptien: analyse par la betterave
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12693#0023
LE SOL ÉGYPTIEN
ANALYSÉ FAR LA BETTERAVE
Par M. Ventre Bey
L'exacte adaptation d'un titre « simple » n'est pas
toujours chose aisée. Je veux parler « de la nature
particulière du sol égyptien dévoilée, mise en évidence
(plutôt) par l'analyse d'une betterave à sucre ».
Je n'ai pas la prétention de résoudre ici un grand
problème de chimie agricole. Mais pour la science, les
faits les plus insignifiants en apparence, et bien cons-
tatés, acquièrent souvent, comme on sait, par les
déductions qu'on peut en tirer, une importance capitale.
J'aborde donc la question :
Le 27 mars dernier, M Bouteron, commissaire de
l'administration des Domaines, m'envoyait une superbe
betterave, collet rose, chair colorée en jaune, sujet
récolté sur les terres que la dite administration possède
près de Choubra — c était le résultat d'un essai de
culture, dù, je crois, à l'initiative de son collègue
M. Gibson. Son poids était de 3 k. 670 grammes,
dépouillé de ses feuilles. M Bouteron manifestait le
désir d'avoir mon avis sur ce monstrueux tubercule.
ANALYSÉ FAR LA BETTERAVE
Par M. Ventre Bey
L'exacte adaptation d'un titre « simple » n'est pas
toujours chose aisée. Je veux parler « de la nature
particulière du sol égyptien dévoilée, mise en évidence
(plutôt) par l'analyse d'une betterave à sucre ».
Je n'ai pas la prétention de résoudre ici un grand
problème de chimie agricole. Mais pour la science, les
faits les plus insignifiants en apparence, et bien cons-
tatés, acquièrent souvent, comme on sait, par les
déductions qu'on peut en tirer, une importance capitale.
J'aborde donc la question :
Le 27 mars dernier, M Bouteron, commissaire de
l'administration des Domaines, m'envoyait une superbe
betterave, collet rose, chair colorée en jaune, sujet
récolté sur les terres que la dite administration possède
près de Choubra — c était le résultat d'un essai de
culture, dù, je crois, à l'initiative de son collègue
M. Gibson. Son poids était de 3 k. 670 grammes,
dépouillé de ses feuilles. M Bouteron manifestait le
désir d'avoir mon avis sur ce monstrueux tubercule.