le yer de medine
SUR LES ANIMAUX EN EGYPTE
Par M. Piot
L'étude de ce ver, encore appelé filaire de Médine,
et assez improprement dragonneau, relève, en raison
de ses manifestations sur l'homme et les animaux, de
la pathologie comparée, cette branche de la science
médicale née d'hier et à laquelle les admirables tra-
vaux de l'école pastorienne ont donné une si grande
impulsion et une si légitime importance.
Mais si les troubles morbides occasionnés dans les
tissus par la présence du dragonneau ont été minu-
tieusement observés et non moins exactement décrits
chez l'homme, il est loin d'en être de même chez les
animaux où la présence du ver a été à peine mention-
née par les auteurs.
En effet, Davaine, Héring (d'après Zundel), Clot-
Bey, Dorsel n'ont fait que signaler la présence du dra-
gonneau, mais exclusivement sur le chien.
On verra, d'après les observations que j'ai recueil-
lies et qui sont relatées plus loin, que, non-seulement
SUR LES ANIMAUX EN EGYPTE
Par M. Piot
L'étude de ce ver, encore appelé filaire de Médine,
et assez improprement dragonneau, relève, en raison
de ses manifestations sur l'homme et les animaux, de
la pathologie comparée, cette branche de la science
médicale née d'hier et à laquelle les admirables tra-
vaux de l'école pastorienne ont donné une si grande
impulsion et une si légitime importance.
Mais si les troubles morbides occasionnés dans les
tissus par la présence du dragonneau ont été minu-
tieusement observés et non moins exactement décrits
chez l'homme, il est loin d'en être de même chez les
animaux où la présence du ver a été à peine mention-
née par les auteurs.
En effet, Davaine, Héring (d'après Zundel), Clot-
Bey, Dorsel n'ont fait que signaler la présence du dra-
gonneau, mais exclusivement sur le chien.
On verra, d'après les observations que j'ai recueil-
lies et qui sont relatées plus loin, que, non-seulement