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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 9.1898(1899)

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Nr. 3
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Dinkler, ...: La science pharmaceutique chez les anciens égyptiens
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https://doi.org/10.11588/diglit.12695#0099

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LÀ SCIENCE PHARMACEUTIQUE, ETC.

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l'orge germant. Si les deux sortes de graines restaient inaltérées
la femme en question était stérile.

Si les médicaments et les prières étaient sans résultat, les malades
posaient quelquefois des reproductions des parties malades formées
en ivoire ou en métal sur les autels des dieux.

La pharmaceutique des anciens Egyptiens était très compli-
quée. On ordonnait pour l'usage interne des potions (neht), des
décoctions, des mixtures (abechf), des pilules (pait), des boules
(snat), des pastilles (apepat), des poudres (heit), des électuaires.
Pour l'usage externe il y avait des onguents, des cataplasmes
(ama ou necheriï), des emplâtres (uret), des collyres {stem), des
suppositoires (suaf) et des frictions. On favorisait pour le poids
et le nombre des drogues les chiffres saints 7 et 9. On chauffait
par exemple sept pierres dans un pot fermé et puis on versait à
sept reprises le médicament destiné pour l'inhalation. Les vapeurs
étaient conduites par un tube dans la bouche du malade, il est
étonnant d'apprendre qu'une science tellement avancée se servait
de préférence de poids approximatifs comme très peu (uhé), peu
(nekl), un petit morceau {trut), un petit grain (sa/), etc. Pour
mesurer les liquides, ils se servaient d'une cruche sans oreilles,
d'un contenu de 0,45 de litre (hin), qui était indivisible; il y
avait uue deuxième mesure (duat), d'un contenu de 0,6. Elle
se divisait en petites quantités et servait presque exclusivement
à mesurer l'eau. Les savants traducteurs de nos documents ont
accepté comme une troisième le ro, et ils estimaient son contenu
de 0,14 litre. Une ligne verticale derrière les médicaments indi-
quait des quantités égales, plusieurs lignes prescrivaient de peser
les médicaments.

Ebers nous donne comme poids la drachme de 6,064 qui se di-
visait selon le système duodécimal. Les anciens Egyptiens n'avaient
que des fractions avec le numérateur et par conséquence ils écri-
vaient au lieu de 3/4, l/2 -f- l/i ; pour 7/8, l/2 -j- l/4 -j- Va-
Leur laboratoire était muni des récipients les plus divers et des
pots dont je donne quelques-uns des plus usités :

Se, un pot assez large essentiellement pour l'eau. Il servait aussi
pour laver les yeux 24 fois;

Meh, un décoctorium, une cruche en argile inaltérable:
 
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