DOI Heft:
Nr. 6
DOI Artikel:Innes, W.: Séance du 13 mai 1898: présidence de S. E. Yacoub Artin Pacha
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12695#0257
A ce propos, voulez-vous nie permettre de signaler ici, tout à
l'honneur des membres de la Société italienne de bienfaisance du
Caire, l'heureuse et intelligente initiative prise le 8 mai dernier,
par le comité de cette Société, de poursuivre la création d'un Ins-
titut antirabique en Egypte. Etait-ce donc si téméraire de ma part
de venir affirmer à celte tribune, dans notre dernière séance, qu'on
ne ferait pas un vain appel à la générosité des colonies étrangères
pour la fondation de cet établissement? Et j'ai le ferme espoir que
le Gouvernement ne refusera pas son concours aux louables efforts
de l'initiative individuelle pour la dotation du futur service de
vaccination antirabique.
A l'occasion des nombreux cas de tuberculose constatés sur les
animaux amenés à l'abattoir, le vétérinaire chargé de l'inspection
fait remarquer les dangers que la consommation du lait et de la
viande peut faire courir à la sauf' publique.
Si la viande tuberculeuse est saisie à l'abattoir et dénaturée, le
lait, ainsi que ses dérivés, beurre, fromage, dont la nocivité est
incontestable, ne peuvent être soustraits à la consommation, d'après
la législation actuelle. Mais l'autorité n'est cependant pas désarmée
devant l'utilisation possible de ces produits; elle a le pouvoir, le
droit et le devoir d'intervenir en exigeant que les vaches et les
bufflesses laitières qui alimentent la ville soient exemptes de la
tuberculose. Il est aujourd'hui facile d'obtenir cette sécurité par
l'inoculation des animaux avec la tubcrculine. C'est un moyen
d'une parfaite inocuité, d'une grande simplicité d'exécution (t don-
nant une certitude absolue qui, tèt ou tard, s'imposera partout
et qui constituera un grand progrès dans la lutte contre la tuber-
culose animale et humaine !
Dans un projet dérèglement que le vétérinaire de la ville propose
à l'adoption des édiles alexandrins, ce'.te mesure n'est pas oubliée,
et il nous paraîtra sans doute utile de voir l'application de ce
règlement étendue à tous les centres de l'Egypte pourvus d'un
service sanitaire vétérinaire sérieusement organisé.
Je vous proposerai comme conclusions di remercier l'auteur du
rapport d'avoir appelé notre attention sur les questions spéciales
qui font l'objet de ce rapport et qui ne concernent rien moins que
la santé, le bien-être et la fortune publics.
l'honneur des membres de la Société italienne de bienfaisance du
Caire, l'heureuse et intelligente initiative prise le 8 mai dernier,
par le comité de cette Société, de poursuivre la création d'un Ins-
titut antirabique en Egypte. Etait-ce donc si téméraire de ma part
de venir affirmer à celte tribune, dans notre dernière séance, qu'on
ne ferait pas un vain appel à la générosité des colonies étrangères
pour la fondation de cet établissement? Et j'ai le ferme espoir que
le Gouvernement ne refusera pas son concours aux louables efforts
de l'initiative individuelle pour la dotation du futur service de
vaccination antirabique.
A l'occasion des nombreux cas de tuberculose constatés sur les
animaux amenés à l'abattoir, le vétérinaire chargé de l'inspection
fait remarquer les dangers que la consommation du lait et de la
viande peut faire courir à la sauf' publique.
Si la viande tuberculeuse est saisie à l'abattoir et dénaturée, le
lait, ainsi que ses dérivés, beurre, fromage, dont la nocivité est
incontestable, ne peuvent être soustraits à la consommation, d'après
la législation actuelle. Mais l'autorité n'est cependant pas désarmée
devant l'utilisation possible de ces produits; elle a le pouvoir, le
droit et le devoir d'intervenir en exigeant que les vaches et les
bufflesses laitières qui alimentent la ville soient exemptes de la
tuberculose. Il est aujourd'hui facile d'obtenir cette sécurité par
l'inoculation des animaux avec la tubcrculine. C'est un moyen
d'une parfaite inocuité, d'une grande simplicité d'exécution (t don-
nant une certitude absolue qui, tèt ou tard, s'imposera partout
et qui constituera un grand progrès dans la lutte contre la tuber-
culose animale et humaine !
Dans un projet dérèglement que le vétérinaire de la ville propose
à l'adoption des édiles alexandrins, ce'.te mesure n'est pas oubliée,
et il nous paraîtra sans doute utile de voir l'application de ce
règlement étendue à tous les centres de l'Egypte pourvus d'un
service sanitaire vétérinaire sérieusement organisé.
Je vous proposerai comme conclusions di remercier l'auteur du
rapport d'avoir appelé notre attention sur les questions spéciales
qui font l'objet de ce rapport et qui ne concernent rien moins que
la santé, le bien-être et la fortune publics.