DOI Heft:
Nr. 7
DOI Artikel:Piot, Jean-Baptiste: Le quatrième congrès pour l'étude de la tuberculose
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12695#0289
LE QUATRIÈME
CONGRÈS POUR L'ÉTUDE DE LA TUBERCULOSE
Le 27 juillet dernier s'ouvrait à Paris le 4're Congrès pour l'étude
de la tuberculose, en présence d'une foule de médecins, de vétéri-
naires français et étrangers venus pour apporter le tribut de leurs
recherches personnelles dans la lutte contre l'un des plus redoutables
fléaux dont souffre, directement ou indirectement, noire pauvre
humanité.
Appelé par un vote du Congrès à siéger au bureau comme pré-
sident d'honneur pour l'Egypte, j'ai ainsi grandement bénéficié de
la vive simpathie du monde savant pour ce pays. Permettez-moi
de reporter sur l'Institut égyptien l'honneur certainement inespéré
qui échut à son ancien secrétaire général et de remercier en votre
nom les membres du Congrès de la haute marque de bienveillance
à votre collègue.
Si cette question de la tuberculose devait préoccuper exclusive-
ment mes confrères de l'une et de l'autre médecines, je me serais
bien gardé de venir vous présenter le tableau, même succinct, des
résultats scientifiques actuellement acquis, mais cette terrible affec-
tion est tellement répandue sous toutes les latitudes que le public,
même le moins instruit, s'intéresse vivement à tout ce qui concerne
la tuberculose, et en particulier à sa curabilité. D'autre part, la
contagion étant de beaucoup la cause la plus efficiente de la ma-
ladie, il importe de répandre autour de nous les connaissances
acquises sur les nombreux agents de contamination, et sur les
moyens de s'en préserver.
Tel est le but que je me suis proposé en portant cette question
à notre ordre du jour.
Si l'utilité des Congrès scientifiques a été souvent contestée, s'ils
n'ont pas toujours donné des résultats bien importants, si le but
poursuivi n'a pas toujours été purement scientifique, on ne saurait
CONGRÈS POUR L'ÉTUDE DE LA TUBERCULOSE
Le 27 juillet dernier s'ouvrait à Paris le 4're Congrès pour l'étude
de la tuberculose, en présence d'une foule de médecins, de vétéri-
naires français et étrangers venus pour apporter le tribut de leurs
recherches personnelles dans la lutte contre l'un des plus redoutables
fléaux dont souffre, directement ou indirectement, noire pauvre
humanité.
Appelé par un vote du Congrès à siéger au bureau comme pré-
sident d'honneur pour l'Egypte, j'ai ainsi grandement bénéficié de
la vive simpathie du monde savant pour ce pays. Permettez-moi
de reporter sur l'Institut égyptien l'honneur certainement inespéré
qui échut à son ancien secrétaire général et de remercier en votre
nom les membres du Congrès de la haute marque de bienveillance
à votre collègue.
Si cette question de la tuberculose devait préoccuper exclusive-
ment mes confrères de l'une et de l'autre médecines, je me serais
bien gardé de venir vous présenter le tableau, même succinct, des
résultats scientifiques actuellement acquis, mais cette terrible affec-
tion est tellement répandue sous toutes les latitudes que le public,
même le moins instruit, s'intéresse vivement à tout ce qui concerne
la tuberculose, et en particulier à sa curabilité. D'autre part, la
contagion étant de beaucoup la cause la plus efficiente de la ma-
ladie, il importe de répandre autour de nous les connaissances
acquises sur les nombreux agents de contamination, et sur les
moyens de s'en préserver.
Tel est le but que je me suis proposé en portant cette question
à notre ordre du jour.
Si l'utilité des Congrès scientifiques a été souvent contestée, s'ils
n'ont pas toujours donné des résultats bien importants, si le but
poursuivi n'a pas toujours été purement scientifique, on ne saurait