228 BULLETIN DE l’iNSTITUT EGYPTIEN
qu’à ce jour la Bibliothèque de l’institut a atteint le
n° 17,880.
M. Piot Bey a la parole pour lire sa communication,
portée en tète de l’ordre du jour sur la Malaria Bovine en
Egypte. (Voir page 233).
Cette lecture est écoutée avec intérêt et est saluée des
applaudissements de l’assistance.
Sur une question de S. E. le Dr Abbate Pacha, M. Piot
Bey répond qu’il n’y a aucune similitude entre les para-
sites de l’homme et ceux des animaux.
D’autres remarques présen tées par LL.EE. Fakry Pacha
et Yacoub Artin Pacha amènent M. Piot Bey à donner les
explications dont le résumé suit: « Le chiffre de 50 pour
cent de perle, Il sur 23, dont il a parlé dans sa commu-
nication, lui a été fourni par la constatation sur le trou-
peau d’un notable de la Garbieh. De l’avis de M. Piot Bey,
cette mortalité excessive ne peut s’expliquer que par un
défaut de soins. S’il est vrai que l’Administration des
Domaines de l’Etat n’achetant que des animaux âgés de
â à 6 ans, nés dans le pays et non importés, et qui pa-
raissent être restés indemnes de la malaria jusqu’à leur
réunion dans les étables des Domaines, l’immunité anté-
rieure peut être plus apparente que réelle, car elle ne
pourrait être établie et justifiée que si on pouvait fournir
une statistique indiquant le nombre des animaux ayant
péri de malaria chez les particuliers avant la vente des
survivants à l’âge de 6 ans. — Il n’est pas impossible que
la réunion dans une même étable d’animaux antérieure-
ment isolés,· favorise le développement de la maladie;
toutefois, il est à remarquer que sur 10°/o qui sont frappés
de malaria dans les étables des Domaines de l’Etat, il n’y
a que 2 °/0 de perte, au lieu de il sur 23, comme le fait a
été constaté ailleurs ».
qu’à ce jour la Bibliothèque de l’institut a atteint le
n° 17,880.
M. Piot Bey a la parole pour lire sa communication,
portée en tète de l’ordre du jour sur la Malaria Bovine en
Egypte. (Voir page 233).
Cette lecture est écoutée avec intérêt et est saluée des
applaudissements de l’assistance.
Sur une question de S. E. le Dr Abbate Pacha, M. Piot
Bey répond qu’il n’y a aucune similitude entre les para-
sites de l’homme et ceux des animaux.
D’autres remarques présen tées par LL.EE. Fakry Pacha
et Yacoub Artin Pacha amènent M. Piot Bey à donner les
explications dont le résumé suit: « Le chiffre de 50 pour
cent de perle, Il sur 23, dont il a parlé dans sa commu-
nication, lui a été fourni par la constatation sur le trou-
peau d’un notable de la Garbieh. De l’avis de M. Piot Bey,
cette mortalité excessive ne peut s’expliquer que par un
défaut de soins. S’il est vrai que l’Administration des
Domaines de l’Etat n’achetant que des animaux âgés de
â à 6 ans, nés dans le pays et non importés, et qui pa-
raissent être restés indemnes de la malaria jusqu’à leur
réunion dans les étables des Domaines, l’immunité anté-
rieure peut être plus apparente que réelle, car elle ne
pourrait être établie et justifiée que si on pouvait fournir
une statistique indiquant le nombre des animaux ayant
péri de malaria chez les particuliers avant la vente des
survivants à l’âge de 6 ans. — Il n’est pas impossible que
la réunion dans une même étable d’animaux antérieure-
ment isolés,· favorise le développement de la maladie;
toutefois, il est à remarquer que sur 10°/o qui sont frappés
de malaria dans les étables des Domaines de l’Etat, il n’y
a que 2 °/0 de perte, au lieu de il sur 23, comme le fait a
été constaté ailleurs ».