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ÉPISTATES RHODIENS

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Λινδίαν πόλιν, qui paraît ajouté par hasard sans signi-
fier rien de particulier. Une autre addition, également
inusitée (n°224 1. 35; an 148), paraît plus significa-
tive: il est question de deux épistates qui ont été en
fonction pendant une seule et même année, et dont
l’un est qualifié de άμισθος, ce qui pourrait faire penser
que les épistates ont reçu, en règle générale ou dans
certains cas, des appointements (cf. άγεμών άμισθος
SGDI 4275; Maiuri, 1925, n°i8 1.4 p. 23; Cl. Rh. II
190:19,14). Il paraît hors de doute que la plupart des
épistates mentionnés dans ce groupe étaient des
citoyens lindiens, mais les matériaux permettent rare-
ment de le constater avec certitude. Dans quatre cas
seulement on voit ajoutés des damotiques qui font voir
qu’il s’agit de Rhodiens choisis hors de la bourgeoisie
lindienne: nos200 et 201 (Βρυγινδάριοι) ; IG XII 1:844,
31-32 (Τήλιος) et 33-34 (Χαλκήτας).
C. Lindos: épistates d’une patra ou d’une diagonia.
Bibl. V. Gelder p. 260 sq.
Les subdivisions des phyles lindiennes, dont l’or-
ganisation imitait en partie les institutions publiques,
adoptèrent aussi la charge et le titre des épistates.
Les documents épigraphiques peu nombreux font voir
qu’ils étaient analogues à ceux du groupe A, mais
fournissent d’ailleurs très peu de renseignements.
IG XII 1:922,6 (2e s. A?) το! έπιστάται (τάς δια-
γονίας τάς 'Αγητοριδάν).
η°652,8 (2e s. I A) ό έπιστάτας (Εύθαλιδάν πατριω-
τάν, vie. 648).
Syll.3 93τΑ4 (an Ι29 A, vie. 233) έπιστάται (Εύ-
θαλιδάν).
D. Kamiros.
Dans plusieurs inscriptions kamiréennes nous ren-
controns des épistates analogues à ceux du groupe A
de Lindos.
Riv. fil. 1937 p.173 sq. 1. 3-5 (4e s. I A; nouvelle
édition complétée, par M. Segre, de Cl. Rh. VI-VII
p. 369 n°i; cf. aussi Hiller, GGA 1934 p. 196 et Momi-
gliano, Riv. fil. 1936 p. 49-51) : [γραμματεύοντος έπι-
στατάν των συν Πει- ou Κλει-]σιρόδωι Y-.
IG XII 1,696 (vers 272) Έπ'ι δαμιουγού Σα[τύρου
του Έργοίτα], | γραμματεύοντος μ [άστρων καί έπιστα-
τάν] | των σύν Πεισιστρά[τωι κτλ.]. Restitution de
J. Benediktsson.
Cl. Rh. VI-VII p. 392 n°20 1. 48 sq. (vers 223):
trois épistates.
op. c. p. 415 n°39 1. 32 sq. (env. 200-190) : trois
épistates.
op. c. p. 416 n°40 1. 35 sq. (vers 193): trois épi-
states.
Cl. Rh. II p. 188 n°i7 1.6 (vers 100): έπιστάτας

γενόμενος (dans un cursus honorum d’un caractère
nettement civil).
Lin épistate à compétence militaire (cf. ci-dessus,
groupe B) est nommé Cl. Rh. VI-VII p. 423 n°43
1. 31-32 (d’env. 170-165) : έπιστάτσς τού περιπολίον,
c’est-à-dire commandant d’un petit fort ou d’une tour
de guet, cf. Segre, Riv. fil. 1933 p. 385 et 392; Lin-
diaka VII p. 46 n. Il figure à la fin d’une souscription
des ΐεροποιοί (le titre est à suppléer), des prêtres et
d’autres et paraît comme ceux-ci élu par les Kamiréens,
non pas par l’État rhodien, cf. le décret encore inédit,
à ce que je sache, de Kamiros, mentionné Riv. fil.
1933 P· 384 n· 2, et l’inscription de Karpathos, citée
ci-après.
E. lalysos.
On ne connaît jusqu’ici par les inscriptions du
territoire ialysien que le collège de trois épistates qui
s’occupait, à ce qu’il semble, exclusivement des affaires
du sanctuaire d’Apollon Erethimios, v. IG XII 1:731,
1-5; SGDI 4136.
F. État rhodien et ville de Rhodos.
Dans le fragment trouvé à Rhodos, Ann. ital. II
(1916) p.144 n°i3 (3e à 2e s.) il est question de άπο-
στείλαι έπιστάταν (cf. ci-dessus p. 25 11.2) et plus loin
d’honorer un épistate, mais l’inscription est trop in-
complet pour permettre d’en restituer le sens. Tel est
aussi le cas pour un autre fragment rhodien (IG XII
1,60), qui semble également avoir contenu la mention
d’un épistate.
Un έττιστάτας τού κοινού τού 'Αλιαδάν καί ‘Αλια-
στάν (cf. ci-dessus, groupe C) est mentionné dans la
grande inscription rhodienne (du 2e s. A?) IG XII
1,155 ( = SGDI 3836) 1. d 30.54.60: il devait s’occuper
du couronnement d’un homme qui avait bien mérité
du κοινόν, et de la vente de la couronne après la mort
de celui-ci.
Dans une inscription du Ier s. A, trouvée à Rhodos,
les έπιστάται των παίδων figurent, avec les autres
employés de Rhodos, comme dédicants d’une statue,
v. Maiuri (1925) p. 32 sq. n°20 1.11; Hiller dans P-W
Rh. 767,53-68. Le nom de l’homme honoré a été gravé
sur l’entablement de la base; 1. 2 fut restituée par
Hiller, 1. c. ; la vraie explication des 1. 9 et 13 est due
à Wilhelm, AM 1926 p. 3 sq. — Dans deux autres
documents rhodiens on trouve la formule έπιστάταν
γενόμενον των παίδων: IG XII 1, n°43 (d’env. 125-
100) I.22 et n°55 1.6 (ier s. A); dans cette dernière
inscription il faut, d’après le fac-similé et l’estampage
de Kinch, restituer ainsi le nom de l’homme honoré
(1.1) : [Κλ]εύτιμον Άλεξιμένευς.
(IG XII 1:6,5 et I4I>5 n’ont rien à faire avec les
épistates rhodiens).
 
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