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ACROPOLE DE LINDOS: N° 1

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Fig. 6. Fragment E. 1:4.


Pas de marge à gau-
che. La tranche gau-
che est préparée à
joint; l’autre face la-
térale a souffert. Gra-
vure variant d’une
ligne à l’autre. HL,
1. 1: 0.015; 1· 2-4:
0.018; 1. 5: o.on; 1.
6-8: 0.015-0.016. Les
1.1 et 2, 6 et 7 sont
gravées entre deux
traits horizontaux
légèrement incisés1.
F, G, H (305,
306, 307). Grande

prêtres enregistrés dans le fragment ont été en fonc-
tion pendant la première période du 3e siècle. L’absence
de deux noms de prêtres, dont la date est passable-
ment certaine (Σωσίλας Σιμία qui ne peut être anté-
rieur à 296, et Παυσανίας Άγαθαγήτου dont l’année de
fonction ne peut guère se placer après 272) permet une
datation encore plus précise. On ne se trompera pas beau-
coup en supposant que le fragment comprend les années
293-275. Cette détermination est confirmée ultérieure-
ment par les rapports chronologiques plus ou moins pré-
cis que présentent quelques-uns des noms des prêtres.
D. (IG XII 1,767). Fragment comprenant la fin de
24 noms, qui semblent correspondre aux années 270-
247 env. (v. plus bas). IG XII contient là-dessus les
renseignements suivants : »Lindi in vico hodierno penes
Hussein Metu, in tabula marmoris nigri a sinistra
fracta, cuius max. 1. 0.275, max. a. 0.61, cr. 0.17; lit-
teris elegantibus tertii fere a. Chr. n. saeculi a. 0.01-
0.012, quarum extremae partes nondum apicum in
formam divisae, sed modo largiores factae sunt. Vs.20
nomen prius erasum, aliud in eius vicem scriptum est.
Edd. Durrbach et Radet BCH 1886, 264 seq., 3«. La
fig. 5 est reproduite d’après l’estampage conservé à
Berlin que M. G. Klaffenbach a bien voulu mettre
à notre disposition.
E. Partie supérieure d’une stèle en marbre d’un
gris bleu foncé, recomposée de trois fragments s’ajus-
tant et comprenant 7 noms qui semblent correspondre
aux années 244-238 env. (v. fig. 18). Trouvée dans le
voisinage de l’église Hagios Stephanos. Les tranches
sont conservées en haut, à droite et à gauche; en bas,
cassures. H cons. 0.28, L 0.56, É cons. 0.09-0.10 (une
partie du revers a été enlevée). Travail soigné. Le de-
vant est aplani au ciseau à tranchant uni. Dans le
dessus, deux trous oblongs (long. 0.09, larg. 0.012,
prof. 0.017,) dans lesquels sont conservés les restes de
chevilles de fer, prouvant que la stèle était prolongée,
en haut, par une autre de même largeur (v. fig. 16).

stèle, composée de trois dalles en marbre de Lartos, qui
étaient placées l’une au-dessus de l’autre. Le tout com-
prend 124 noms qui correspondent aux années 170-47
A, v. le tableau de la p. 89 et le diagramme suivant
(fig. 19). Pour l’endroit de trouvaille, v. fig. 2; le trou
qui se voit dans H (vers le coin inférieur à droite), pro-
vient de l’emploi postérieur des trois dalles, qu’on a sans
doute descendues de l’acropole, cf. les trous semblables
pratiqués dans le devant de la stèle qui porte la Chro-
nique du temple (n°2). F: H 0.75, L en haut 1.51, en
bas 1.50, É 0.22-0.23. G, brisée de haut en bas: H
0.765, L en haut 1.51 (en bas le coin droit a été
enlevé), É 0.22-0.23. H (à gauche une partie a été
enlevée de haut en bas) : H 0.765, L cons. 1.215, É 0.23.
En haut d’F traces d’une corniche enlevée à coups
de marteau (H 0.075); le dessus de cette dalle est
grossièrement travaillé et s’incline un peu vers le

1 Un petit fragment (H cons. 0.17, L cons. 0.07, É cons. 0.06)
en marbre d’un gris bleu foncé, tr. près d’Hagios Stephanos,

a peut-être fait
partie d’E. Nous
en donnons ci-
joint la photogra-
phie et la trans-
cription; la muti-
lation du frag-
ment ne permet
pas de restituer
les noms incom-
plets. [- - -Jaç

[- - -Jtio --
[καθ υ]οθε[σιαν δε - -
[- -κρ]ατης - --
[-]ας --
[- - -]τιω[ν - - - - -

Fig. 7. Fragment. 1: 4·


[- - -]υμη- -

pourrait être la
fin de Σωσίλας
(vlp. an 230).
Dans [-]τιω[ν]
il serait tentant
de voir Άριστίων
Μελάγγα, qui fut pr. Poséidon vers 238 (v. Lindiaka VI p. 21
et 28). Selon ces suppositions le fragment comprendrait les années
232-228 env. [-]υμη[-] fait penser à Άστυμήδης (plutôt qu’à
Κλευμήδης ou Πολυμήδης), mais l’identification de l’homme en

question ne paraît pas possible (cf. st. 10).
 
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