439
ACROPOLE DE LINDOS: 172-173
44Ο
172 B 1:4
Τελεσικράτευς (1. 7) il faut probablement voir l’un des
envoyés rhodiens qui furent honorés par les habitants
d’Arkesine (IG XII 7,31: inscription rapportée par
Hiller v. Gaertringen à l’an 180 env., v. P-W Rh.
794,45) ; il semble qu’il faille l’identifier aussi avec
l’épistate nommé ηθιρο 1. 3. Quant à la 1. 9, une sug-
gestion due à Kinch paraît très séduisante, à savoir de
regarder Άριστομήδευς comme une faute du graveur
pour Άσπυμήδευς. Πολύχαρμος serait donc l’homme
bien connu qui fut pr. d’A. en 166, vlp. Si les rap-
prochements exposés ici tiennent bon, il faut dater
n°i72 de l’époque 180-170.
Bien qu’on trouve souvent des désignations diffé-
rentes et plus circonstanciées du ressort des stratèges
(επί τας εις τό πέραν χώρας, επί τας χώρας τας εν ται
νάσωι, etc.), on ne peut guère douter qu’il ne s’agisse
ici (1. 3), comme dans n°i53, de l’île de Rhodes, et
non pas de la Peraia.
L’inscription funéraire du sculpteur (ci-dessus p. 54
n°03) a été retrouvée, v. IG XII 1, 381; Syll.3 1248.
173. Fragment du devant d’une base rectangulaire
moulurée. Marbre de Lartos. Tr. V 12. H cons. 0.203,
L cons. 0.197, É cons. 0.185. L’inscription, qui a
beaucoup souffert sous l’influence de l'humidité,
paraît dater du 2es. I. HL 0.02, dans la signature 0.013.
La restitution du patronymique (1.1) est incer-
taine. On connaît deux prêtres de Poséidon Hippios
portant le nom de 'Αγήσανδρος, tous deux trop anciens
pour figurer dans la présente inscription, l’un ('A. Mi-
κίωνος) étant pr. en 239 env., l’autre ('A. Μνασαγόρα)
en 237 env. Peut-être s’agit-il du capitaine 'Αγήσαν-
δρος Μικίωνος, qui fut honoré par les Lindiens d’une
statue faite par Pythokritos, et dont nous avons
retrouvé le monument (vin. 169). Rien de plus naturel
que d’admettre que cet homme (dans lequel il faut
ACROPOLE DE LINDOS: 172-173
44Ο
172 B 1:4
Τελεσικράτευς (1. 7) il faut probablement voir l’un des
envoyés rhodiens qui furent honorés par les habitants
d’Arkesine (IG XII 7,31: inscription rapportée par
Hiller v. Gaertringen à l’an 180 env., v. P-W Rh.
794,45) ; il semble qu’il faille l’identifier aussi avec
l’épistate nommé ηθιρο 1. 3. Quant à la 1. 9, une sug-
gestion due à Kinch paraît très séduisante, à savoir de
regarder Άριστομήδευς comme une faute du graveur
pour Άσπυμήδευς. Πολύχαρμος serait donc l’homme
bien connu qui fut pr. d’A. en 166, vlp. Si les rap-
prochements exposés ici tiennent bon, il faut dater
n°i72 de l’époque 180-170.
Bien qu’on trouve souvent des désignations diffé-
rentes et plus circonstanciées du ressort des stratèges
(επί τας εις τό πέραν χώρας, επί τας χώρας τας εν ται
νάσωι, etc.), on ne peut guère douter qu’il ne s’agisse
ici (1. 3), comme dans n°i53, de l’île de Rhodes, et
non pas de la Peraia.
L’inscription funéraire du sculpteur (ci-dessus p. 54
n°03) a été retrouvée, v. IG XII 1, 381; Syll.3 1248.
173. Fragment du devant d’une base rectangulaire
moulurée. Marbre de Lartos. Tr. V 12. H cons. 0.203,
L cons. 0.197, É cons. 0.185. L’inscription, qui a
beaucoup souffert sous l’influence de l'humidité,
paraît dater du 2es. I. HL 0.02, dans la signature 0.013.
La restitution du patronymique (1.1) est incer-
taine. On connaît deux prêtres de Poséidon Hippios
portant le nom de 'Αγήσανδρος, tous deux trop anciens
pour figurer dans la présente inscription, l’un ('A. Mi-
κίωνος) étant pr. en 239 env., l’autre ('A. Μνασαγόρα)
en 237 env. Peut-être s’agit-il du capitaine 'Αγήσαν-
δρος Μικίωνος, qui fut honoré par les Lindiens d’une
statue faite par Pythokritos, et dont nous avons
retrouvé le monument (vin. 169). Rien de plus naturel
que d’admettre que cet homme (dans lequel il faut