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Le Château de Loewenstein, depuis son origine jusqu'à sa destruction
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ou du Fischbach, pour descendre dans celle de la Lauter,
le sentier qui traverse les hauteurs passe au pied des ruines
des chäteaux de Hohenbourg et de Loewenstein. Ge dernier
n'est indique que par quelques restes de murs appuyes
sur les rochers, qui ont fait partie de l'ancien fort. On
le trouve inscrit. sur les cartes sous le nom de chäteau de
Lindenschmidt; c'est le nom que lui a donne la tradition
populaire, qui y rattache les souvenirs des longues et formi-
dables depredations exercees par ses anciens maitres. L'his-
toire et ics documents ne fournissent aucune trace pour ex-
pliquer l'origine de cette designation, si ce n'est le nom d'un
des membres de la bände, Hans de Lindenfels, qui a occupe
le chäteau, et qui l'a defendu lorsque les Strasbourgeois sont
venus l'assieger. Les anciennes chartes et les chroniques
rappellent Loewenstein ou Lcnvenstein. Ces deux noms que
le savant Schcepflin a separes (Als. Hl., 11, 253 et 655), ne
sont que deux formes d'un seul et meme nom; la Variante,
dans la bouclie du peuple et la langue ecrite se trouve dejä
dans les mots de Lcewe et de Leuwe.
La famille qui portait le nom de ce chäteau n'est guere
connue. En 1283, Wolfram de Lajwenstein 1 a transmis la
souverainete de sa propriete ä l'empereur Rodolphe de Habs-
bourg, et c'est peut-etre son fils Wolfram dont le nom se
trouve en 1306 parmi les seigneurs que les bourgeois de
Wissembourg ont invoques comme temoins des franchises
accordees ä leur cite par les empereurs. Siegfried Lymelz de
Loewenstein estdevenu coproprietaire du chäteau de Frunds-
berg, par son mariage avec Elisabeth de Frundsberg, et
regoit pour sa part une indemnite, lorsqu'en 1348 ce fort
est detruit par Jean de Lichtenberg, doyen du chapitre de
1. On a vraisemblablement conclu de cette donation que ce Wolfram a ete le
dernier de sa famille. (Schcepflin, Als. ill., t. II, p. 715.)
2. Als. dipl., p. 836.
ou du Fischbach, pour descendre dans celle de la Lauter,
le sentier qui traverse les hauteurs passe au pied des ruines
des chäteaux de Hohenbourg et de Loewenstein. Ge dernier
n'est indique que par quelques restes de murs appuyes
sur les rochers, qui ont fait partie de l'ancien fort. On
le trouve inscrit. sur les cartes sous le nom de chäteau de
Lindenschmidt; c'est le nom que lui a donne la tradition
populaire, qui y rattache les souvenirs des longues et formi-
dables depredations exercees par ses anciens maitres. L'his-
toire et ics documents ne fournissent aucune trace pour ex-
pliquer l'origine de cette designation, si ce n'est le nom d'un
des membres de la bände, Hans de Lindenfels, qui a occupe
le chäteau, et qui l'a defendu lorsque les Strasbourgeois sont
venus l'assieger. Les anciennes chartes et les chroniques
rappellent Loewenstein ou Lcnvenstein. Ces deux noms que
le savant Schcepflin a separes (Als. Hl., 11, 253 et 655), ne
sont que deux formes d'un seul et meme nom; la Variante,
dans la bouclie du peuple et la langue ecrite se trouve dejä
dans les mots de Lcewe et de Leuwe.
La famille qui portait le nom de ce chäteau n'est guere
connue. En 1283, Wolfram de Lajwenstein 1 a transmis la
souverainete de sa propriete ä l'empereur Rodolphe de Habs-
bourg, et c'est peut-etre son fils Wolfram dont le nom se
trouve en 1306 parmi les seigneurs que les bourgeois de
Wissembourg ont invoques comme temoins des franchises
accordees ä leur cite par les empereurs. Siegfried Lymelz de
Loewenstein estdevenu coproprietaire du chäteau de Frunds-
berg, par son mariage avec Elisabeth de Frundsberg, et
regoit pour sa part une indemnite, lorsqu'en 1348 ce fort
est detruit par Jean de Lichtenberg, doyen du chapitre de
1. On a vraisemblablement conclu de cette donation que ce Wolfram a ete le
dernier de sa famille. (Schcepflin, Als. ill., t. II, p. 715.)
2. Als. dipl., p. 836.