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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 1.1856-1857 (1857)

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Séance du 1er décembre 1856
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https://doi.org/10.11588/diglit.18831#0263

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— 253 —

toits, et compromettrait probablement dans sa chute les
saillies de la cheminee romane si curieuse, qui embellit
cette partie pittoresque du chäteau; ce qui a du probable-
ment arriver ä celle de la face opposee, dont on n'apergoit
plus que les vestiges.

Malheureusement, le mauvais etat de cette partie n'a pas
permis de continuer les travaux sur des echafaudages Vo-
lants, sans craindre de compromettre la vie des ouvriers.
La saison avancee et le manque do ressources süffisantes
leur ont interdit d'entreprendre ces travaux , auxquels
neanmoins ils attacbent la plus grande importance.

Cornme, du reste, il n'y a pas de peril immediat, con-
tinue le rapporteur, nous avons cru devoir, avant tont,
rendre compte au comite de la Situation, et lui indiquer la
depense probable que nous evalnons ä 200 francs.

Le comite, par l'organe de son president, remercie les
deux membres delegues, et decide que, des l'arrivee de la
belle saison, si ses moyens le lui permettent, il accordera
les fonds necessaires ä la consolidation de cette partie du
chäteau. L'etat de la depense faite du 30 octobre au 6 no-
vembre est remise avec les pieces justificatives entre les
mains du tresorier.

M. Levrault, dans une lettre adressee au president, re-
clame l'intervention du comite pour un petit monument
qu'il serait urgent, dit-il, de ne point laisser plus long-
temps sans protection.

Dans un päturage, voisin de la route d'Erstein ä Obernai,
ä environ un kilometre de Meistratzheim, se trouve, dit-il,
un ancien puits d'irrigation ou d'abreuvoir, aujourd'bui
hors de Service , et dont lauge , formee d'une seule pierre
creusee circulairement, a pour ornementation une arcature
en plein cintre. On ne saurait douter que ce ne soit la partie
superieure d'une tres-ancienne cuve baptismale, dont la
 
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