NOTE SUR L’ANCIENNE GÉNÉALOGIE
DE LA FAMILLE
R CEDER DE DIERSBURG.
La famille Rœder de Diersburg, dont les divers manoirs patrimoniaux
couronnent les cimes de la Forêt-Noire depuis Lahr jusqu’aux environs de
Bade, est l’une des plus anciennes que nous trouvions agrégée au corps
de la noblesse immédiate de la Basse-Alsace et investie, à Strasbourg
même, de dignités municipales. On sait de plus que c’est elle qui constitua,
en '1474, de concert avec les Schauenburg et deux branches de la famille
de Neuenstein, le premier noyau du corps de la noblesse immédiate de
l’Ortenau, dont le directoire tenait ses séances à Kehl.
Bucelin, dans sa Germania, avait déjà été mis en mesure de publier
sur l’ancienne généalogie des Rœder des renseignements puisés à meil-
leure source et moins sujets à caution que ceux qu’il y a trop souvent
accueillis. Jusqu’à ces derniers temps, la filiation qu’il attribue à cette
famille avait été tenue pour à peu près exacte par les historiens. Toutefois
les recherches persévérantes entreprises simultanément dans tous les
anciens dépôts de titres par plusieurs des membres de la famille de Rœder
ont permis, tout récemment, de rectifier et de compléter, cette fois d’a-
près des documents absolument authentiques, les indications recueillies
par Bucelin, et nous devons à l’obligeance des auteurs de ce long et con-
sciencieux travail la communication des résultats auxquels ils sont arrivés.
Comme nous avons réservé ce point dans notre Alsace Noble, précisé-
ment parce que nous le savions l’objet d’investigations nouvelles, nous
demandons la permission de consigner ici les faits que l’on est parvenu à
dégager authentiquement et à coordonner.
R y avait, au treizième et au quatorzième siècle, trois ou quatre branches
distinctes de la famille, dont jusqu’à ce jour le point de jonction et le
degré de parenté ne sont pas connus.
La première, celle des Rœder d’Yburg et de Richenberg, a pu être
suivie, à peu près sans interruption, depuis la fin du douzième siècle
jusque dans la seconde moitié du quinzième, où elle s’est éteinte: elle
DE LA FAMILLE
R CEDER DE DIERSBURG.
La famille Rœder de Diersburg, dont les divers manoirs patrimoniaux
couronnent les cimes de la Forêt-Noire depuis Lahr jusqu’aux environs de
Bade, est l’une des plus anciennes que nous trouvions agrégée au corps
de la noblesse immédiate de la Basse-Alsace et investie, à Strasbourg
même, de dignités municipales. On sait de plus que c’est elle qui constitua,
en '1474, de concert avec les Schauenburg et deux branches de la famille
de Neuenstein, le premier noyau du corps de la noblesse immédiate de
l’Ortenau, dont le directoire tenait ses séances à Kehl.
Bucelin, dans sa Germania, avait déjà été mis en mesure de publier
sur l’ancienne généalogie des Rœder des renseignements puisés à meil-
leure source et moins sujets à caution que ceux qu’il y a trop souvent
accueillis. Jusqu’à ces derniers temps, la filiation qu’il attribue à cette
famille avait été tenue pour à peu près exacte par les historiens. Toutefois
les recherches persévérantes entreprises simultanément dans tous les
anciens dépôts de titres par plusieurs des membres de la famille de Rœder
ont permis, tout récemment, de rectifier et de compléter, cette fois d’a-
près des documents absolument authentiques, les indications recueillies
par Bucelin, et nous devons à l’obligeance des auteurs de ce long et con-
sciencieux travail la communication des résultats auxquels ils sont arrivés.
Comme nous avons réservé ce point dans notre Alsace Noble, précisé-
ment parce que nous le savions l’objet d’investigations nouvelles, nous
demandons la permission de consigner ici les faits que l’on est parvenu à
dégager authentiquement et à coordonner.
R y avait, au treizième et au quatorzième siècle, trois ou quatre branches
distinctes de la famille, dont jusqu’à ce jour le point de jonction et le
degré de parenté ne sont pas connus.
La première, celle des Rœder d’Yburg et de Richenberg, a pu être
suivie, à peu près sans interruption, depuis la fin du douzième siècle
jusque dans la seconde moitié du quinzième, où elle s’est éteinte: elle