LA
CHRONIQUE STRASBOURGEOISE
DE
JEAN-JACQUES MEYER
L’UN DES CONTINUATEURS DE JACQUES DE KŒNIGSHOVEN
PUBLIÉE POUR LA PREMIÈRE FOIS ET ANNOTÉE
PAR
RODOLPHE REUSS,
NOTICE PRÉLIMINAIRE.1
I.
Peu de pays ont eu une littérature historique locale aussi riche que notre
province, et parmi toutes les villes d’Alsace où des chroniqueurs ont surgi
du quatorzième au dix-septième siècle, il n’en était aucune qui pût se
mesurer avec Strasbourg pour l’abondance des récits plus ou moins
étendus, pour le nombre des chroniques spéciales et générales, pour l’en-
semble enfin des renseignements historiques divers, réunis par nos an-
cêtres dans l’espace de quatre à cinq siècles, et pieusement conservés
jusqu’à nos jours. Malheureusement, ces richesses, au lieu de voir le jour,
en partie du moins, sont restées presque toutes enfouies dans nos archives
et nos bibliothèques, rarement feuilletées par quelque érudit zélé, mais
inconnues au grand public et même oubliées par l’immense majorité de
ceux qui faisaient profession, chez nous, de s’intéresser à l’histoire d’Al-
1. L’impression de cette notice et de la chronique de J. J. Meyer a été décidée dans
une séance subséquente du comité, à la date de juillet 1871.
II« Série. — T. VIII. — (M.)
9
CHRONIQUE STRASBOURGEOISE
DE
JEAN-JACQUES MEYER
L’UN DES CONTINUATEURS DE JACQUES DE KŒNIGSHOVEN
PUBLIÉE POUR LA PREMIÈRE FOIS ET ANNOTÉE
PAR
RODOLPHE REUSS,
NOTICE PRÉLIMINAIRE.1
I.
Peu de pays ont eu une littérature historique locale aussi riche que notre
province, et parmi toutes les villes d’Alsace où des chroniqueurs ont surgi
du quatorzième au dix-septième siècle, il n’en était aucune qui pût se
mesurer avec Strasbourg pour l’abondance des récits plus ou moins
étendus, pour le nombre des chroniques spéciales et générales, pour l’en-
semble enfin des renseignements historiques divers, réunis par nos an-
cêtres dans l’espace de quatre à cinq siècles, et pieusement conservés
jusqu’à nos jours. Malheureusement, ces richesses, au lieu de voir le jour,
en partie du moins, sont restées presque toutes enfouies dans nos archives
et nos bibliothèques, rarement feuilletées par quelque érudit zélé, mais
inconnues au grand public et même oubliées par l’immense majorité de
ceux qui faisaient profession, chez nous, de s’intéresser à l’histoire d’Al-
1. L’impression de cette notice et de la chronique de J. J. Meyer a été décidée dans
une séance subséquente du comité, à la date de juillet 1871.
II« Série. — T. VIII. — (M.)
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