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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 8.1871(1872)

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[Mémoires]
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Notes et rectifications
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https://doi.org/10.11588/diglit.21580#0317
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NOTES ET RECTIFICATIONS.


Avant d’entamer la série des notes spéciales de notre chronique, nous
devons faire encore une remarque plus générale qui aurait pu trouver sa
place dans la notice préliminaire. Nous avons déjà dit (p. iSd5) que la copie
aujourd’hui publiée par nous n’était pas aussi complète que l’exemplaire
original, détruit par l’incendie de la bibliothèque, et nous avons cité comme
preuve, et d’après les indications de Hermann, le récit de l’expédition
de Willstætt, faite en 1526. Ce savant est le seul qui ait jamais examiné
de plus près le manuscrit primitif et nous retrouvons dans ses notices
quelques autres indications encore qui permettent d’appuyer sur cette
différence. Notre manuscrit n’a que 172 feuillets, soit en tout 344 pages,
dont beaucoup sont restées en blanc. Nous ne connaissons pas le nombre
des feuillets de l’original, mais nous pouvons affirmer qu’il était bien plus
considérable, puisque l’expédition des bandes anglaises, racontée dans
notre exemplaire au feuillet 101, se trouvait à la page 305 de l’exemplaire
de la bibliothèque (Notices, I, p. 141) et que celle de Willstætt, narrée au
feuillet 141, était à la page 374de l’autre manuscrit. (Voy. plus haut, p. 126.)
Nous trouvons en outre la preuve que l’original renfermait des faits laissés
de côté par le copiste de notre manuscrit en voyant Hermann (II, p. 453)
citer d’après Meyer, à la date de 1399, le récit d’une contestation entre
les Carmes déchaussés et le magistrat de Strasbourg, qui ne figure point
dans notre manuscrit. Il se retrouve d’ailleurs chez Kœnigshoven, p. 736,
1. 6-15. Une seconde notice de Hermann (I, p. 130), empruntée à Meyer,
est ainsi conçue: «Meyer, dans sa Chronique de Strasbourg, rapporte,
p. 147, qu’en 1212 on brûla à Strasbourg dix-huit chrétiens pour avoir
mangé de la viande les vendredis. On a peine à ajouter foi à ce fait : Meyer
ne dit pas d’ou il l’a tiré; il ne se trouve point dans Kœnigshoven. Meyer
cependant puise d’ordinaire dans de bonnes sources. » Quant à déter-
miner l’étendue des retranchements opérés dans notre exemplaire par
le copiste, c’est une tâche impossible en l’absence de tout autre rensei-
gnement à ce sujet.

P. 132. 1. 25. Le nom de Silbertina que Meyer donne à Strasbourg, ne figure, à
mon su, dans aucun document historique; je ne me rappelle pas l’avoir
rencontré autre part que dans la chronique de B. Herzog (livre II, p. 17),
 
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