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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 2.Sér. 8.1871(1872)

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https://doi.org/10.11588/diglit.21580#0318
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64 —

P. 132. 1. 27. Je ne saurais m’arrêter à débrouiller ici le chaos contradictoire des
légendes sur l’origine apostolique des églises d’Alsace et la légende de
S. Materne. Je dois me borner à renvoyer aux auteurs spéciaux qui ont
traité la question, tels que Grandidier, dans son Histoire de l'Église de Stras-
bourg et l’abbé Friedrich, de Munich, dans le premier volume de sa savante
Histoire de l'Église d’Allemagne. Mais nous recommanderons surtout l’ou-
vrage de Reitberg, Kirchengeschichte Deutschland's, vol. I, où toutes ces légen-
des sont examinées au point de vue critique. V. aussi Hegel, p. 708, note 2.

P. 133. 1.4. Les lignes suivantes, relatives à une première tentative de faire rentrer
la Krutenau dans l’enceinte fortifiée de Strasbourg, sont citées presque tex-
tuellement par Silbermann (Localgeschichte der Stadt Strassburg, p. 78)
comme étant tirées des Collectanées de Specklin. Cela est le cas également,
comme nous aurons soin de le marquer, pour plus d’un passage postérieur
de cette chronique; nul doute que si les Collectanées existaient encore, nous
pourrions constater des ressemblances bien plus nombreuses. Devons-nous
en conclure que Specklin, mort en 1589, a connu notre chronique? Ou ne
devons-nous pas admettre plutôt que Meyer et lui ont exploité, chacun de
son côté, le travail d’un prédécesseur?

— 1. 11. Ces quelques mots sur la construction du quai près du Guldenthurm
se trouvaient déjà dans l’un des manuscrits de Kœnigshoven, ajoutés par une
main postérieure. M. Hegel les cite en note, p. 721. Le Guldenthurm, au
bout du quai des Bateliers, est la Tour des Martyrs, appelée aussi Jung-
fernthurn par la légende strasbourgeoise, à cause de l’horrible instrument
de supplice qu’on prétend s’y être trouvé. 11 ne faut pas la confondre avec
une autre Tour des Martyrs (Dceumelthurn) qui se trouvait au Finck-
willer, près du Herrenstail, sur l’emplacement du magasin des tabacs.

— 1. 14. Ce moulin qui fut établi dans l’enceinte des fortifications en 1439,
lors de l’invasion des Armagnacs, figure sur les plans de Strasbourg sous
le nom du «Moulin aux huit tournants» (Acht-ræder-miihl). Voy. Silber-
mann, p. 90 et planche XVI, il Seulement Silbermann donne comme date
de la construction l’année 1449, ce qui est peut-être une simple faute
d’impression.

— 1. 17. Les Ponts-Couverts existaient déjà depuis longtemps; mais en 1468
on remplaça deux des trois ponts couverts en bois qui existaient alors, par
deux ponts en pierre voûtés et crénelés, qui devaient servir à défendre le
débouché de.l’Ill. (Ce ne fut qu’en 1686 que fut construit, sur les indications
de Vauban, le barrage qui défend l’Ill avant sa séparation.) Ces deux ponts
mentionnés dans notre texte furent démolis de nouveau en 1567 et rebâtis
en bois de 1573 à 1575, afin de permettre l’établissement de herses.

— 1. 20. Cette porte fut démolie, ainsi que les remparts adjacents, lors de la
construction de la citadelle par Vauban.

— 1. 24. Notre manuscrit porte correctement copias Germaniæin Turcam, etc.
 
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