9. Legendę de St. Crepin et St. Crepinien, vitrail, eglise St. Geryais, Gisors
(phot. d'apres M. Aubert, A. Chastel... Le vitrail fraęais, Paris, 1958, fig. 181)
et en issirent hors tout sain;
du deuil qu'en out Rictiovaire
leur fist un aultre tourment faire;
car en une fournaise ardant,
en huile et en plonc boullant
les fist mettre par grand ayr...
...Car a chief en cuidoit venir;
mais la fornaise si creva
qui Rictiovaire tua
et ceux qui estoyent autour (...)"'17
Finalement la derniere partie du Mystere parle de 1'enterrement des saints — a cette occasion.
apparaissent de nouveaux j>ersonnages: la Vierge, les Archanges, les Saints, le Belzebuth etc.
Le Mystere de Paris n'etait pas le seul texte dramatique concernant ce martyre; en 1443
a Aix-en-Provence on a joue le Jeu de St. Crepinie.
Comme a constate M. Emile Małe ce sont justement les Mysteres du XVe siecle qui on
influence le developpement de 1'iconograpbie de cette legendę49.
47. Ce fragment du Mystere est cite par Juraon, op.cit., p, 102.
■48. E. Fuzellier ,,La representation du Mystere de St. Pierre et St. Paul a Aix-en-Provence, en 1444", dans MUanges d7iis-
loire du theatre du Moyen-Age et de la Renaissance offcrts a Gustave Cohen, Paris, 1950, p. 185.
49. E. Małe, op. cit., pp. 180 — 182, II s'agit iei de vitraux franęais du debut du XVI siecle (a Gisors, a Clermont-Ferrand
etc) ou le personnage du deiegue de Rictiovarus apparait; Cf. aussi Cl. H. Jumon, op. cit., pp. 99, 102, 103.
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(phot. d'apres M. Aubert, A. Chastel... Le vitrail fraęais, Paris, 1958, fig. 181)
et en issirent hors tout sain;
du deuil qu'en out Rictiovaire
leur fist un aultre tourment faire;
car en une fournaise ardant,
en huile et en plonc boullant
les fist mettre par grand ayr...
...Car a chief en cuidoit venir;
mais la fornaise si creva
qui Rictiovaire tua
et ceux qui estoyent autour (...)"'17
Finalement la derniere partie du Mystere parle de 1'enterrement des saints — a cette occasion.
apparaissent de nouveaux j>ersonnages: la Vierge, les Archanges, les Saints, le Belzebuth etc.
Le Mystere de Paris n'etait pas le seul texte dramatique concernant ce martyre; en 1443
a Aix-en-Provence on a joue le Jeu de St. Crepinie.
Comme a constate M. Emile Małe ce sont justement les Mysteres du XVe siecle qui on
influence le developpement de 1'iconograpbie de cette legendę49.
47. Ce fragment du Mystere est cite par Juraon, op.cit., p, 102.
■48. E. Fuzellier ,,La representation du Mystere de St. Pierre et St. Paul a Aix-en-Provence, en 1444", dans MUanges d7iis-
loire du theatre du Moyen-Age et de la Renaissance offcrts a Gustave Cohen, Paris, 1950, p. 185.
49. E. Małe, op. cit., pp. 180 — 182, II s'agit iei de vitraux franęais du debut du XVI siecle (a Gisors, a Clermont-Ferrand
etc) ou le personnage du deiegue de Rictiovarus apparait; Cf. aussi Cl. H. Jumon, op. cit., pp. 99, 102, 103.
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