DOI Artikel:
Białostocki, Jan: Die Geburt der modernen Landschaftsmalerei
DOI Artikel:Rostworowski, Marek: Le vent dans le paysage hollandais du XVIIe siècle
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18821#0019
Darum kann man mit volliger Berechtigung von der Geburt der neuzeitlichen Landschafts-
malerei in dieser Periode sprechen. Denn am Ende der damals einsetzenden Entwicklung stehen
noch die frahromantischen Landschaftsbilder eines Caspar David Friedrich, in welchen die das
geheime Leben der Natur kontemplierend betrachtenden Menschen vo!lkommen diesem Leben
einverleibt sind. Gab am Anfang dieser Entwicklung die menschliche istoria dem Auftreten des
Landschaftlichen im Bilde einen Sinn und eine Berechtigung, so erhalt an dereń Ende der in
der Landschaft erscheinende Mensch von der ihn umgebenden Natur den Grand seiner Existenz.
Aber diese Zeit, die Zeit der Bomantik, gehórt nicht mehr in die Periode, welcher unsere Ausstel-
lung gewidmet war.
Marek Rostworowski
LE VENT DANS LE PAYSAGE HOLLAND AIS DU XVIIe SIECLE
A Jan van Loenen Martinet ąui m'a
fait voir le paysage hollandais
La presentation d'un effet du vent, par exemple d'une voile tendue, se laisse remarąuer dans
des oeuvres d'art provenant de differents milieux et epoąues, certainement deja de Pantiąuite
grecque et egyptienne. Cest pourtant 1'information sur le mouvement du bateau et non pas
sur celui de Fair qui etait 1'objectif. L'etude du phenomene du vent pour lui-meme, de toute
la ricbesse de ses symptómes, ne fut entreprise q'au XVIIe siecle par les artistes hollandais.
Traitant le vent comme theme ils en donnerent une image saisissante, valable dans la peinture
europeenne pendant presque trois siecles.
En chercher des raisons signifierait recourir aux sources et aux principes du naturalisme
hollandais du XVIIe siecle. Sans le tenter ici, nous ne voulons que presenter quelques exemples
caracteristiques de la dćcouverte artistique du vent et des experiences qui Pont precedee.
Pour entrer en matiere, deux citations — d'un geographe du XVIIe siecle (que je dois
a Andrzej Załuski) et d'un historien du XXe siecle.
,,L'air de ce pais [Hollande], bien que humide et grossier, est sain et propre pour la digestion,
voir mesme pour la generation ; et de notre temps il semble plus doux et fain qu'enciennement [...].
Les tonnerres, les eclairs et les foudres y sont rares, aussi bien que les terretrembles. Mais Phyver
y est communement long, venteux, froid et rude, sur tout quand le vent de bize souffle ; mais
les autres vents adoucissent le temps, et causent des pluyes.
Quand a la mer, elle est dangereuse dans ce paiis, parce qu'elle noye et ravage bien souvent
plusieurs contrees, a quoy les habitants remedient le mieux qu'il se peut, avec force de digues
et levees. Les vents qui Pemeuvent davantage et causent par eonsequent du dommage a ce
paiis, sont le Nordeoiiest, POuest, le Sudoiiest". (Pierre Davity, Description generale d'Europe,
Paris, 1660, p. 466).
"... ohne die anthaltenden Westwinde wiire Holland nicht das Land der Windmiihlen geworden,
ohne die Windmiihlen hatte es nicht das Land der „Polder" sein konnen oder auch einer primitiv-
mechanisierten Industrie". (J. Huizinga, Hollandische Kultur des siebzehnten Jahrhunderts,
Jena, 1933, p. 12—13).
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malerei in dieser Periode sprechen. Denn am Ende der damals einsetzenden Entwicklung stehen
noch die frahromantischen Landschaftsbilder eines Caspar David Friedrich, in welchen die das
geheime Leben der Natur kontemplierend betrachtenden Menschen vo!lkommen diesem Leben
einverleibt sind. Gab am Anfang dieser Entwicklung die menschliche istoria dem Auftreten des
Landschaftlichen im Bilde einen Sinn und eine Berechtigung, so erhalt an dereń Ende der in
der Landschaft erscheinende Mensch von der ihn umgebenden Natur den Grand seiner Existenz.
Aber diese Zeit, die Zeit der Bomantik, gehórt nicht mehr in die Periode, welcher unsere Ausstel-
lung gewidmet war.
Marek Rostworowski
LE VENT DANS LE PAYSAGE HOLLAND AIS DU XVIIe SIECLE
A Jan van Loenen Martinet ąui m'a
fait voir le paysage hollandais
La presentation d'un effet du vent, par exemple d'une voile tendue, se laisse remarąuer dans
des oeuvres d'art provenant de differents milieux et epoąues, certainement deja de Pantiąuite
grecque et egyptienne. Cest pourtant 1'information sur le mouvement du bateau et non pas
sur celui de Fair qui etait 1'objectif. L'etude du phenomene du vent pour lui-meme, de toute
la ricbesse de ses symptómes, ne fut entreprise q'au XVIIe siecle par les artistes hollandais.
Traitant le vent comme theme ils en donnerent une image saisissante, valable dans la peinture
europeenne pendant presque trois siecles.
En chercher des raisons signifierait recourir aux sources et aux principes du naturalisme
hollandais du XVIIe siecle. Sans le tenter ici, nous ne voulons que presenter quelques exemples
caracteristiques de la dćcouverte artistique du vent et des experiences qui Pont precedee.
Pour entrer en matiere, deux citations — d'un geographe du XVIIe siecle (que je dois
a Andrzej Załuski) et d'un historien du XXe siecle.
,,L'air de ce pais [Hollande], bien que humide et grossier, est sain et propre pour la digestion,
voir mesme pour la generation ; et de notre temps il semble plus doux et fain qu'enciennement [...].
Les tonnerres, les eclairs et les foudres y sont rares, aussi bien que les terretrembles. Mais Phyver
y est communement long, venteux, froid et rude, sur tout quand le vent de bize souffle ; mais
les autres vents adoucissent le temps, et causent des pluyes.
Quand a la mer, elle est dangereuse dans ce paiis, parce qu'elle noye et ravage bien souvent
plusieurs contrees, a quoy les habitants remedient le mieux qu'il se peut, avec force de digues
et levees. Les vents qui Pemeuvent davantage et causent par eonsequent du dommage a ce
paiis, sont le Nordeoiiest, POuest, le Sudoiiest". (Pierre Davity, Description generale d'Europe,
Paris, 1660, p. 466).
"... ohne die anthaltenden Westwinde wiire Holland nicht das Land der Windmiihlen geworden,
ohne die Windmiihlen hatte es nicht das Land der „Polder" sein konnen oder auch einer primitiv-
mechanisierten Industrie". (J. Huizinga, Hollandische Kultur des siebzehnten Jahrhunderts,
Jena, 1933, p. 12—13).
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