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10. Dćtail de la fig. 9.

mise en relief du contraste de 1'arbre vivant et mort on peut sentir encore Forigine de ces images
venant des symboles dćcouverts. Meme dans Le cimetiere juif (fig. 1) de Ruysdael, sans parler
de ses autres oeuvres, la limite entre le symbole et 1'image est encore plus effacee, la cóte symbo-
lique entre organiąuement dans Pordre artistique generał du tableau, s'unissant ćtroitement
avec les autres moyens d'expressions de la langue artistiąue.

Outre cela, le symbolisme de Ruysdael est toujours dirige, comme nous l'avons vu, seulement
vers 1'essentiel, les phenomenes vitaux de la naturę, sur « l'important — mysterieux », suivant
les mots de K. G. Carus. « Car — explique ce romantiąue allemand — tout autre symbolisme
pour un si profond et naiif genie artistiąue semblerait trop superficiel et trop conventionnel,
alors que ce symbolisme de la naturę chez Ruysdael se trouve presque partout a portće de main,
comme dans la naturę meme, ouverte et librę ». 21

Apparemment, c'est precisćment ces circonstances — c'est a dire la reunion organique du
symbolisme des oeuvres de Ruysdael avec leur caractere artistiąue ainsi que leur trop naturel
et vital contenu — qui causerent que les symboles dans la langue du peintre ne furent ni ap-
profondis ni estimes a leur juste valeur.

21. CG. Carus, Betrachtungen und Gedanken vor ausencahlten Bildern der Dresdtuer Galerie, Dresden, 1867, p. 104.

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