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7. Lucas van Valkenborch, Lautomne, Vienne, Kunsthistorisches Museum
(d'apres une reproduction)

Outre la fidelite daus la description dc la naturę et, dans certains cas, ]a verite geographique,
les representations des forges se caracterisent par la scrupuleuse reproduction des toutes les
installations teclmiąues : treuils, souffiets, hauts fournaux, bassins a lavage. Confrontes avec
les gravures sur bois de Basilius Wehring qui illustrent De re metallica,13 Poeuvre monumentale
en 12 volumes d'un ćminant humanistę, naturaliste et erudit allemand Georgius Agricola, qui
est la -omme des connaissances sur Part des mines et de la metallurgie de cette epoque, les
Paysages avec forges proijvent que meme en ce qui concerne le niveau technologique, ils sont
fideles a la realite.

L'oeuvre d'Agricola. receuil de traites latins, a la creation duquel Erasme de Rotterdamportait
beaucoup d'iteret. 11 est un serieux ouvrage scientifique dont 1'importance etait enorme et
incomparable aux autres ecrits sur la metallurgie, frequents au XVI siecle. La litterature consacree
a ce sujet ne se limitait pas uniquement aux ouvrages technico-scientifiques. La Renaissance
humanistę trouvait que les forges, situees dans la montagne, dans les endroits retires, dans la
foret ou au bord des rivieres, sont un sujet digne d'un travail litteraire. C'estpourquoi plusieurs
poemes latins sur les mines et les forgerons ont ete crees a cette epoque, poemes dont le modele
et le maitre etait bien sur Virgile.16 Cest le culte de Virgile d'ailleurs qui a guide les poetes et
les gens de lettres vers cette thematicfue.

Le poeme de Nicolaus Borboni Vandoperan.us Ferraria (Paris 1533) s'inspirant de Georgiqv.es
virgiliennes, s'ouvre par une description de la vision nocturne, ou Vulcain en compagnie des
Cyclopes apparait devant le jeune poetę (Pauteur devait avoir 14 ans a Pepoque). Le forgeron
mythologique rappelle a sa mćmoire le souvenir de la forge de son pere, situee dans la foret,

13. Georgii Agricolae de re metallica Libri XII Quibus Officiu, Inslrurr.enla, Machinae, ac amnia deniąue ad Metallicam spec-
iahtia, non modo luculentissime scd per effigies, suis locis insertas adiur.clis Latinis, Gcrmanicis ęue appelaticnibus ila od
oculos ponuntur, ut clarius tradi non possit, Basileae, 1556.

14. B.Suchodolski, Narodziny nowożytnej filozofii człowieka, Warszawa, 1963, p. 358.

15. Ces oeuvres litteraires furent commentecs par R. Follak, „« Hula » Rożdzcńskicgo a pokrewne utwory obce", [dans:]
Wśród literatów staropolskich, Warszawa, 1966, p. 184—197.

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