DOI issue:
Nr. 1
DOI article:Karpowicz, Mariusz: "La Fortune" e "l'Art"
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.18861#0036
7. S. Ricci, L'Academie vaincant 1'Ignorance (d'apres Pigler)
pour 1'interpretation des deux tableaux: le baldaąuin au-dessus de la Maitrise, le porticjue doriąue
au fond, les palmes sur les deux tableaux, 1'architecture au fond de la Fortune, etc. Seulement
nos tableaux remontent a la moitie du XVIIIe siecle ąuand les construction symboliąues sont
devenues plus laches et tant que nous n'avons pas de confirmation dans les textes qui servirent
de source ou dans une intention allegorique evidente, on ne peut jamais etre surs si ce ne sont
pas uniquement des elćments decoratifs. En un mot, mieux vaut eviter une interpretation
excessive.
De toute faęon, le sens de nos deux tableaux semble plus ou moins eclairci. L'opposition
traditionnelle de la Sagesse en tant que protectrice, et de 1'Ignorarrce en tant qu'ennemie de l'Art
fut etendue par Kuntze sur deux compositions. La deesse associee k l'Ignorance est suivant lui
la Fortune, son inconstance et inconsistance est opposće a 1'eternite de l'Art, suivant le motto
„Ars longa". Mais dans les deux eas, en comparant avec les autres compositions apparentees,
d'Europe, on est frappe par le poids extreme de contenu didactique qui, dans le second des tab-
leaux, mene meme a une illustration de la Force de 1'Education. Donc ils devaient etre destines
a 1'interieur d'un college.
II est curieux que ce meme programme fur execute par Kuntze une seconde fois en Italie,
apres son retour definitif dans la Ville Eternelle. Sur le plafond de la bibliotheque du seminaire
de Frascati il representa les defauts freinant le developpment des Arts ■— l'Ignorance, l'Escro-
querie, la Cupidite, 1'Orgueil, l'Envie et la Luxure. II leur opposa la Vertu, pourvue des attri-
buts des arts—de la peinture, de l'architecture et de la poesie00
60. ScUeier, op.cit., fig. 26.
30
pour 1'interpretation des deux tableaux: le baldaąuin au-dessus de la Maitrise, le porticjue doriąue
au fond, les palmes sur les deux tableaux, 1'architecture au fond de la Fortune, etc. Seulement
nos tableaux remontent a la moitie du XVIIIe siecle ąuand les construction symboliąues sont
devenues plus laches et tant que nous n'avons pas de confirmation dans les textes qui servirent
de source ou dans une intention allegorique evidente, on ne peut jamais etre surs si ce ne sont
pas uniquement des elćments decoratifs. En un mot, mieux vaut eviter une interpretation
excessive.
De toute faęon, le sens de nos deux tableaux semble plus ou moins eclairci. L'opposition
traditionnelle de la Sagesse en tant que protectrice, et de 1'Ignorarrce en tant qu'ennemie de l'Art
fut etendue par Kuntze sur deux compositions. La deesse associee k l'Ignorance est suivant lui
la Fortune, son inconstance et inconsistance est opposće a 1'eternite de l'Art, suivant le motto
„Ars longa". Mais dans les deux eas, en comparant avec les autres compositions apparentees,
d'Europe, on est frappe par le poids extreme de contenu didactique qui, dans le second des tab-
leaux, mene meme a une illustration de la Force de 1'Education. Donc ils devaient etre destines
a 1'interieur d'un college.
II est curieux que ce meme programme fur execute par Kuntze une seconde fois en Italie,
apres son retour definitif dans la Ville Eternelle. Sur le plafond de la bibliotheque du seminaire
de Frascati il representa les defauts freinant le developpment des Arts ■— l'Ignorance, l'Escro-
querie, la Cupidite, 1'Orgueil, l'Envie et la Luxure. II leur opposa la Vertu, pourvue des attri-
buts des arts—de la peinture, de l'architecture et de la poesie00
60. ScUeier, op.cit., fig. 26.
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