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Bourgery, Jean Baptiste Marc; Jacob, Nicolas Henri [Hrsg.]
Traité complet de l'anatomie de l'homme: comprenant la médicine opératoire (Band 6, Text): Médecine opératoire — Paris, 1837

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https://doi.org/10.11588/diglit.18363#0076
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OPERATIONS ELEMENTAIRES

ou

ÉLÉMENS COMMUNS DES OPÉRATIONS

QUI SE PRATIQUENT PAR-TOUT SANS DISTINCTION DE TISSUS.

Les opérations simples, qui se pratiquent indifféremment sur
toutes les parties, sont au nombre de sept : la division, la cauté-
risation, la compression, la dilatation, Xextraction, la réduction et
la réunion. Considérées comme les élémens communs ou les
temps divers des opérations complexes, il s'y joint deux indica-

tions générales, d'une application continuelle, mais très varia-
bles dans la manière d'y parvenir : la première renferme la réu-
nion des moyens qui ont pour effet de diminuer la douleur; la
seconde, connue sous le nom (Yhémostatique chirurgicale, est l'art
d'arrêter les hémorrhagies.

DIVISION.

La division mécanique des parties s'obtient par l'action des
instrumens tranchans ou piquans, par déchirure ou arrache-
ment, et par constriction.

SECTIONS.

A ce chapitre se rapportent : pour les parties molles, l'incision
et la dissection ; pour les os, la section proprement dite, la perfo-
ration et la rucjination.

INSTRUMENS DE SECTION ET THÉORIE DE LEUR MODE D'ACTION '.

Les instrumens de section diffèrent pour les parties molles et
pour les os. Les premiers , dits instrumens tranchans, sont les bis-
touris, les couteaux et les ciseaux. Dans leur forme la plus sim-
ple, et en quelque sorte typique, ils entrent dans la manœuvre
de presque toutes les opérations ; et même, entre des mains très
exercées, ils pourraient, en quelque sorte, suffire, au besoin, à
toutes les indications. Néanmoins, pour certains cas spéciaux, ils
varient de forme, d'étendue, de structure et de mécanisme, et
prennent différens noms, suivant l'opération à laquelle ils sont
affectés.

Les instrumens de sectious des os sont les scies , les gouges ,
les cisailles, déjà très variés suivant les cas; mais, en outre, dont
les modifications ou les associations mécaniques donnent nais-
sance aux couronnes de trépan, perforateurs, pinces incisi-
ves , etc.

La partie nommée le tranchant, dans tous les instrumens qui
ont reçu cette qualification, est le sommet de l'angle plus ou

moins aigu qui résulte de la jonction des deux surfaces planes de
la lame. Déjà, dans les deux derniers siècles, plutôt par induc-
tion que par l'observation visuelle, l'opinion s'était établie, parmi
les chirurgiens, d'assimiler les instrumens tranchans à des scies
très fines. Percy, dans le Dictionnaire des Sciences médicales, cor-
robore cette opinion, d'après l'examen microscopique. Curieux
de vérifier ce fait , et d'asseoir notre conviction sur un exa-
men détaillé, nous avons réclamé de l'obligeance de M. Charrière
une série de tranchans de divers instrumens estimés les plus par-
faits , tant pour la qualité de l'acier que pour le fini du repassage
et le poli des surfaces. Voici le résultat de nos observations à un
grossissement de cent diamètres '.

Le tranchant, proprement dit, se compose de deux biseaux
faisant suite chacun, à angle très obtus, aux surfaces planes
des côtés, dont ils rapprochent le sommet de convergence. La
hauteur des biseaux varie de cinq à dix centièmes de millimètres
ou centimillimètres. Ils sont rayés de sillons et d'arêtes parallèles,
obliques en arrière, du sommet vers le talon de la lame. Ces
arêtes, fines, d'un demi-centième de millimètre, sont l'image en
petit de celles qu'on observe sur toute lame après un repassage
grossier à la meule de grès. Interrompus de chaque côté par les
profils du tranchant , elles s'y terminent par de petites den-
telures arrondies. Le sommet des biseaux n'est pas aigu ,
comme on serait induit à le supposer, et comme il le paraît,
au premier aspect, sous le microscope. Sa forme réelle est une
courbe demi-ovalaire, dont la corde a i,33 centimillimètre de
largeur sur la lancette la plus fine, le '/s environ de l'épaisseur
d'un cheveu brun. Le tranchant du meilleur bistouri est de 1,75
centimillimètre de largeur ou '/3 en sus d'une lancette. En tra-
vers, le plan courbe du tranchant est hérissé par des séries de
denticules longitudinales et parallèles, disposées en étages, deux
ou trois de chaque côté. La série médiane est le véritable sommet

Planches 17 et 55.

Planche 66.
 
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