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Bruyn, Cornelis de
Voyages De Corneille Le Bruyn Au Levant: C'est-à-dire, dans les Principaux endroits de l'Asie Mineure, Dans les Isles de Chio, Rhodes, Chypre, &c. ; De même que dans les plus considérables Villes d'Egypte, Syrie, & Terre Sainte ... (Band 2) — Den Haag, 1732

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https://doi.org/10.11588/diglit.6009#0055

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en Egypte, Syrie, &e. 47
"toit naturellement ? C'est pourtant le senti-»-
ment de Monsieur du Mont , dans la relation
qu'il a donnée depuis peu de ses Voyages , où
il parle ainsi.
La magnificence de ce Puits, qui na pu être fait qu en
y employant beaucoup de tems y beaucoup de monde, @T
de grandes fommes d'argent, peut faire juger aife ment 5
combien ïeau efl une cboje rare en Egypte j cette sour ce %
(gr celle de Matarea , font les deux feules quon trouve
dans tout le pais y & il JernMe même que les Rois ayent
appréhendé qu elles ne njinfent a tarir, puis qu 'ils ont eu
le foin d'y faire njeriir l'eau du Mil par un fort bel Aq'ic-
ducy qui commence entre le njieux Caire (efr Boulacy (cfr
qui porte ïeau jufjue dans le Château.
A la fin de ces deux cents vingt-deux de-
gfez , c'est-à-dire au bas du premier Puits, on
trouve deux trous , qui ressemblent à deux
portes, & qui sont aiissï taillez dans le Roc,
Mais ils sont à present bouchez. Le premier
des deux., qui est à la main gauche du Puits y
va se rendre , à ce que disent les Egyptiens,
jusqu'aux Pyramides 5 & l'autre, qui est à la
main droite , va jusqu'a la Mer Rouge. Ce
qu'on dit de ce dernier n'a aucune apparen-
ce de vérité , puisque la Mer Rouge en est trop
éloignée > mais pour le premier, je n'oserois
le rejetter entièrement, parce que les Egyp-
tiens ont fait des choses si surpreliantes sous
la

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