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Bruyn, Cornelis de
Voyages De Corneille Le Bruyn Au Levant: C'est-à-dire, dans les Principaux endroits de l'Asie Mineure, Dans les Isles de Chio, Rhodes, Chypre, &c. ; De même que dans les plus considérables Villes d'Egypte, Syrie, & Terre Sainte ... (Band 2) — Den Haag, 1732

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https://doi.org/10.11588/diglit.6009#0155

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tu Egypte, Strie, &c. 141
nomme Smihekkien > niais nous ne pûmes sor tir
de tout ce jour-là >. à cause que le vent étoit
trop violent. Le 19. après que ceux de la
Douane eurent visité nos hardes y nous les
fîmes charger dans un petit bateau > afin de
pouvoir mieux palier Le Bogas } nous com-
mençâmes à dix heures à avancer un peu nô-
tre chemin touchant pluheurs fois le fonds,.
Se avant que nous eulîions rechargé nôtre ba-
gage y qui ne coniisloit prelque qu'en Riz , iï
étoit deux heures apres-midy „ Alors nous le-
vâmes rancre par un vent tel qu'on le pour-
voit iouhaitter, ce qui nous fit bien-tôt perdre
ia terre de vue, d'autant plus qu'elle est fort
basse. La nuit nous eûmes un petit calme qui
dura jusqu'au lendemain â midy y que le vent
commença â fraîchir y 6c comme il s'aug-
mentoit toûjours â mesure qu'il continuoit,
nos Matelots s'écrièrent avant que le Soleil
se couchât 3 qu'ils voyoient la terre de J afla.
Cependant nous ne vîmes point de terre pen-
dant tout ce tems-là, ce qui me surprit, par-
ce qu'on m'avoit dit qu'on peut toûjours vo-
guer le long de ces terres sans aucun danger
mais sans doute que la sit nation basse de ce
païs en étoit cause. Le soir nous apperçûmes
du feu ; 6c nos Matelots qui jugèrent que cet-
telueur venoit de Jaffa voguèrent de ce côté-
ïiy ôc la nuit ils y jetterent l'ancre j mais le
tende*
 
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