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Bruyn, Cornelis de
Voyages De Corneille Le Bruyn Au Levant: C'est-à-dire, dans les Principaux endroits de l'Asie Mineure, Dans les Isles de Chio, Rhodes, Chypre, &c. ; De même que dans les plus considérables Villes d'Egypte, Syrie, & Terre Sainte ... (Band 2) — Den Haag, 1732

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https://doi.org/10.11588/diglit.6009#0320

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%9o Voyage au Levant,
ce qu'ils sont un peu mêlez ôc confus les nos
parmi les autres > ce qui fait qu'il est fort ai-
lé de s'y méprendre. Hors cela je ne voy pas
qu'il soit plus difficile de les compter que les
autres arbres» J'eus aussi la curiosité de mesu-
xer la grossieur des deux plus/remarquables y ôc
je trouvay que l'un avoit cinquante-sept pau-
mes x de l'autre quarante-sept. Sous l'un de ces
arbres je vis un monceau de pierres entaïïéesJ
Elles servent aux Religieux x qui y viennent
de tems en tems y d'Autel à faire leur service.
Les branches de ces arbres s'étendent £ loin^
^uun grand nombre depersonnespourroient
ie mettre à couvert sous leur ombre. C'eft de
quoy le Prophète Osée fait mention quandii
dit, Ch.. 14. 5 . se fieray comme une rojee a Ifira'èlî il
fleurira comme le lis % il jettera Je s rameaux comme
les arbres du Liban. Ses branches s'avanceront 3 (çfr fia
magnisicence fiera comme celle de l'olivier, (gz' aura- telle*
sdeur que le Liban i ils retourneront pour fi tenir affls
fious fin ombre.
Après avoir afTezbien visitéle Liban > jseus:
fe bien voulu aller voir aussi l'Anti- Liban |
qui eil une montagne située derrière cette
première 3 mais bien plus haute y d'où l'on dit
qu'on a une vue très-agréableducôté de Da-
mas i mais je ne pus exécuter ce delsein -, car
ces montagnes étant éloignées Tune de l'au-
tre d'une distance de quelques heures de che-
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